Ce week-end : le Gemmathon
Ce week-end : le Gemmathon
Suite à des circonstances qu'il serait trop long de détailler ici, je me retrouve plus ou moins coincé chez moi ce week-end.
Or, j'ai plein de DVD en retard, dont six westerns avec Giuliano Gemma.
Je vais donc me les visionner tranquille, et je vous ferai part de mes impressions en direct ou presque.
Début du Gemmathon en principe demain soir (parce que mon week-end est prolongé, suite aux mêmes circonstances).
Mes remerciements à Tepepa dont la chronique de Pistolets pour un massacre m'a soufflé l'idée.
B.
Or, j'ai plein de DVD en retard, dont six westerns avec Giuliano Gemma.
Je vais donc me les visionner tranquille, et je vous ferai part de mes impressions en direct ou presque.
Début du Gemmathon en principe demain soir (parce que mon week-end est prolongé, suite aux mêmes circonstances).
Mes remerciements à Tepepa dont la chronique de Pistolets pour un massacre m'a soufflé l'idée.
B.
Adios Gringo
Ca démarre fort, le récit est rondement mené. Gemma, gentil comme d'hab, pigeon même, achète un troupeau volé à un vieux pote à lui. Manque de bol, le propriétaire du troupeau l'a mauvaise et Gemma ne peut que le descendre -- légitime défense.
Ouais, allez prouver ça à la veuve éplorée.
Donc, notre Gemma file à la poursuite de son traître de pote -- l'aurait dû se méfier, c'est Nello Pazzafini. Et que je te chevauche dans la campagne, puis dans le désert, plusieurs jours de suite. Sauf qu'il est toujours rasé de frais, le Giuliano. Je ricane.
Et puis...
Et puis, en plein désert, il tombe sur une jeune femme attachée à quatre pieux plantée dans le sable, nue, visiblement violentée et torturée.
Là, j'ai plus envie de rigoler. Gemma montre l'étendue de son registre. La scène est aussi pudique que bouleversante. J'ai fait une pause pour vous raconter ça, j'y retourne.
Ca démarre fort, le récit est rondement mené. Gemma, gentil comme d'hab, pigeon même, achète un troupeau volé à un vieux pote à lui. Manque de bol, le propriétaire du troupeau l'a mauvaise et Gemma ne peut que le descendre -- légitime défense.
Ouais, allez prouver ça à la veuve éplorée.
Donc, notre Gemma file à la poursuite de son traître de pote -- l'aurait dû se méfier, c'est Nello Pazzafini. Et que je te chevauche dans la campagne, puis dans le désert, plusieurs jours de suite. Sauf qu'il est toujours rasé de frais, le Giuliano. Je ricane.
Et puis...
Et puis, en plein désert, il tombe sur une jeune femme attachée à quatre pieux plantée dans le sable, nue, visiblement violentée et torturée.
Là, j'ai plus envie de rigoler. Gemma montre l'étendue de son registre. La scène est aussi pudique que bouleversante. J'ai fait une pause pour vous raconter ça, j'y retourne.
Adios Gringo (suite)
Je m'aperçois que je ne vous ai pas présenté les personnages. Brent, c'est Giuliano Gemma. Lucie, c'est Ida Galli. Nello Pazzafini (bouh !) interprète le rôle de l'ignoble répugnant vil Gil Clawson.
Bon.
Brent, donc, amène Lucie à la ville la plus proche et la fait soigner par le docteur (Roberto Camardiel, encore une tête connue). Mais le shérif (Jesus Puente) se méfie de lui...
J'y retourne. Nouvelle ration de pop-corn.
Avant cela, je précise quand même que c'est du western all'americana. Mais on sent poindre l'italianité.
B.
Je m'aperçois que je ne vous ai pas présenté les personnages. Brent, c'est Giuliano Gemma. Lucie, c'est Ida Galli. Nello Pazzafini (bouh !) interprète le rôle de l'ignoble répugnant vil Gil Clawson.
Bon.
Brent, donc, amène Lucie à la ville la plus proche et la fait soigner par le docteur (Roberto Camardiel, encore une tête connue). Mais le shérif (Jesus Puente) se méfie de lui...
J'y retourne. Nouvelle ration de pop-corn.
Avant cela, je précise quand même que c'est du western all'americana. Mais on sent poindre l'italianité.
B.
Adios Gringo (suite)
Ah ! l'intrigue se complique.
Lucie reconnaît ses trois agresseurs, ils viennent d'entrer au saloon.
Brent file là-bas et, après avoir reconnu le cheval de l'immonde vil répugnant Gil Clawson, reconnaît l'immonde etc Gil en personne.
Mais le shérif l'empêche de faire justice : il vient de recevoir un avis de recherche à son nom, et comme il a besoin d'une maison plus spacieuse, vu qu'il a déjà cinq enfants (je vous jure que je n'invente rien), il arrête Brent pour toucher la récompense.
C'est dommage qu'on sombre dans la facilité, parce que, mine de rien, le personnage de Lucie devenait de plus en plus attachant et sa thérapie apparaissait comme vraisemblable et décrite avec sensibilité.
Soupir.
J'y retourne.
B.
PS : du blogue en direct pour parler de western, j'espère que vous appréciez, quand même.
Ah ! l'intrigue se complique.
Lucie reconnaît ses trois agresseurs, ils viennent d'entrer au saloon.
Brent file là-bas et, après avoir reconnu le cheval de l'immonde vil répugnant Gil Clawson, reconnaît l'immonde etc Gil en personne.
Mais le shérif l'empêche de faire justice : il vient de recevoir un avis de recherche à son nom, et comme il a besoin d'une maison plus spacieuse, vu qu'il a déjà cinq enfants (je vous jure que je n'invente rien), il arrête Brent pour toucher la récompense.
C'est dommage qu'on sombre dans la facilité, parce que, mine de rien, le personnage de Lucie devenait de plus en plus attachant et sa thérapie apparaissait comme vraisemblable et décrite avec sensibilité.
Soupir.
J'y retourne.
B.
PS : du blogue en direct pour parler de western, j'espère que vous appréciez, quand même.
Adios Gringo suite
Ouh là là, ça devient plus résumable du tout.
L'un des trois méchants est le fils du gros propriétaire du coin, aussi le shérif ne sait plus s'il doit oeuvrer pour le bien ou le profit.
Brent se fait ficeler par les méchants.
Mais le docteur a eu la bonne idée de cacher Lucie, de sorte que, même si le shérif adjoint y passe, elle échappe à la mort.
Pendant ce temps, Brent se libère et, au prix d'un peu de gymnastique (yeah ! Gemma !) trucide l'un des méchants ("Une charogne de moins", commente-t-il).
Détail : au générique figure le nom de Jean Martin (Mon nom est Personne), mais je ne l'ai pas encore vu -- homonyme ou pseudo de Giovanni Martini ?
A suivre...
B
Ouh là là, ça devient plus résumable du tout.
L'un des trois méchants est le fils du gros propriétaire du coin, aussi le shérif ne sait plus s'il doit oeuvrer pour le bien ou le profit.
Brent se fait ficeler par les méchants.
Mais le docteur a eu la bonne idée de cacher Lucie, de sorte que, même si le shérif adjoint y passe, elle échappe à la mort.
Pendant ce temps, Brent se libère et, au prix d'un peu de gymnastique (yeah ! Gemma !) trucide l'un des méchants ("Une charogne de moins", commente-t-il).
Détail : au générique figure le nom de Jean Martin (Mon nom est Personne), mais je ne l'ai pas encore vu -- homonyme ou pseudo de Giovanni Martini ?
A suivre...
B
Merci, Mortimer, l'aspirine n'est pas inutile.
Cela dit, si l'intrigue se complique vraiment, les personnages demeurent cohérents jusqu'au bout : le propriétaire terrien qui veut protéger son fils, le shérif qui oublie ses petits intérêts mesquins et se rappelle qu'il est là pour défendre la loi, le docteur qui est un vrai thérapeute généreux, ce brave Brent qui veut seulement prouver à tous qu'il est un honnête homme...
Bref, c'est du boulot honnête et sincère.
Je vous laisse, on s'achemine vers la confrontation finale.
Cela dit, si l'intrigue se complique vraiment, les personnages demeurent cohérents jusqu'au bout : le propriétaire terrien qui veut protéger son fils, le shérif qui oublie ses petits intérêts mesquins et se rappelle qu'il est là pour défendre la loi, le docteur qui est un vrai thérapeute généreux, ce brave Brent qui veut seulement prouver à tous qu'il est un honnête homme...
Bref, c'est du boulot honnête et sincère.
Je vous laisse, on s'achemine vers la confrontation finale.
Adios Gringo (suite)
Bravo le scénariste, bravo le réalisateur.
Le propriétaire terrien a monté la ville contre nos héros à coups de tournées générales.
Le shérif et le docteur résistent vaillamment mais ne peuvent endiguer la populace avinée.
Brent fuit avec Lucie mais l'immonde vil répugnant ordure salopiaud Nello Pazzafini (je l'adore) veille.
Il affronte Giuliano caro mio à poings nus, mais le traître s'empare d'un Colt qui traîne et va tuer notre héros...
Sauf que la bellissima Lucie ramasse une carabine (qui traîne aussi) et abat le sallo Nello.
Catharsis City. Que c'est beau.
B
Bravo le scénariste, bravo le réalisateur.
Le propriétaire terrien a monté la ville contre nos héros à coups de tournées générales.
Le shérif et le docteur résistent vaillamment mais ne peuvent endiguer la populace avinée.
Brent fuit avec Lucie mais l'immonde vil répugnant ordure salopiaud Nello Pazzafini (je l'adore) veille.
Il affronte Giuliano caro mio à poings nus, mais le traître s'empare d'un Colt qui traîne et va tuer notre héros...
Sauf que la bellissima Lucie ramasse une carabine (qui traîne aussi) et abat le sallo Nello.
Catharsis City. Que c'est beau.
B