Bon, on déblaie tout de suite le terrain : si la genèse du western spaghetti ne te dit rien, passe ton chemin.
Pour tout les autres ce Zorro est le second western de Joaquim Romero Marchent et on y trouve déjà tout ce qui fera la saveur des ses westerns spaghetti à la sauce espagnole. C’est une coproduction Espagnole, Mexicaine et Française. Le France est représentée par Eurociné de Marius Lesoeur ( Y-en a un qui va penser à son tonton qui travaillait dans le cinéma… !)
Et c’est du sérieux, du très sérieux même !
Générique :
Réalisation : Joaquim Romero Marchent
Scénario : Jesus Franco – Photo : Rafael Pachero – Musique Manuel Parada
Et avec Frank Latimore : Don José, Zorro – Howard Vernon : Colonel Clarence – Paul Piaget : Dan et on aperçoit Fernando Sancho, Rafael R. Marchent …
N’oublions pas Mesdames Maria Galicia et Maria Silva.
Marchent et Franco ont voulu faire un Zorro anti-américain. Il ne combat pas les Mexicains, mais la cavalerie US nordique venue coloniser la Californie un nom de la grande union.. Ce régiment est commandé par un salaud de colonel qui fait tuer les curés, pille les églises, et agit en despote avec la population locale. Bien sûr le jeune beau mec riche du coin est un lâche un peu hâbleur qui a tout le monde contre lui. Les US envoient un nouveau gouverneur qui dégouline de bons sentiments envers la Californie, et qui en sus est accompagné de sa fille, une mignonne évidemment. Bon on a deviné qui est Zorro, l’histoire est classique et ça va nous donner le temps d’étudier la réalisation…
Rien à jeter ici, richesses des décors et des costumes, un nombre de figurants impressionnant, une maîtrise de la mise en scène, et la mise en valeur des paysages par un cadre classique, mais complètement maîtrisé par une belle photo.
Frank Latimore compose un personnage de Zorro plein d’humour et légèrement décalé. Il joue aussi bien de l’épée que du six coups et porte avec un clin d’ oeil le masque noir devant le visage.
Et il y a tout le reste : un meurtre de curé dans une église qui préfigure ce qui se fera de mieux dans le western spaghetti, un bal à la John Ford , une charge de cavalerie de grande envergure et le duel final avec une touche finale qui fait mouche dans tous les sens du terme !
On dit que la production française a injecté 400 000 pesetas de l’époque ce qui représente une somme importante. Du coté Italien c’est le premier film de la maison de production PEA qui se rendra par la suite célèbre avec un nombre important de bons westerns à son compteur !
Pour le voir, pas de soucis, c’est passé à la TV numérique dans une copie si bonne que la capture ressemble à un DVD du commerce. Complet, au format, la version française est superbe !
En 1975 le film a été massacré et transformé en film porno en y ajoutant des scènes hard tournées pour l’occasion avec Monica Swinn dans le rôle de la cochonne. On doit cette magouille à James Gardner pseudonyme de Guy Gibert …beurk…
Mais heureusement cette version semble disparue à tout jamais…
Zorro rendez-vous à Los Alamos !
Ben oui, c'est lui Zorro...
Le bal...
La charge de cavalerie...
Amicalement E.
),FRANK LATIMORE REPREND BIEN LE STYLE"JE SUIS UN GENTLEMAN LE JOUR UN JUSTICIER LA NUIT!!"...Il y a de bonnes idées(courses-poursuites,duels à l'épée entre Zorro et les soldats Bleus salauds...Et une intrigue bien trouvée(PADRE FRANCISCO EST ASSASSINE PAR TROIS SOLDATS DU COLONEL CLARENCE(VERNON),JUAN LE MEILLEUR AMI DE JOSE(ZORRO)EST EMPRISONNE...JOSE REVELE A JUAN EN PRISON QUI IL EST VRAIMENT(JUAN L'A TRAITE DE LÂCHE...)ET SE LANCE A LA POURSUITE DES TUEURS EN TANT QUE ZORRO!!
