La Vallée de la peur - Pursued - 1947 - Raoul Walsh

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Trane
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Re: La Vallée de la peur - Pursued - 1947 - Raoul Walsh

Message par Trane »

Yosemite a écrit :Comment parler d'un tel western ? Un film doté d'une ambition immense en fin de compte tant il y s'agit de questionnements profonds...
Nous voilà bien :sm42:
Par petits bouts peut-être ? Puisque nous sommes dans une oeuvre analytique, ontologique sans doute, profondément dramatique et pour laquelle le western n'est finalement qu'une trame. Une trame ou un support plutôt : les "ranches", les salles de jeux, les falaises, les chevaux, les armes... tout ceci pourrait très bien avoir été traité dans un cadre qui n'est pas celui du Far West.
Il n'y a pas de conquête de territoire géographique, il n'y a pas de duel au revolver typé western, il n'y a pas de héros...

Non ici, nous sommes au pays des fantômes, avec une lumière exceptionnelle de James Wong Howe qu'il s'agisse des intérieurs
...
ou des extérieurs (cf. rubrique des paysages), il sera un des acteurs majeurs dans la grandeur de ce film.
....
Un passage qui, dans ce que nous voyons sur cette capture, résume par ce sous-titre la force et surtout l'ampleur du pouvoir d'une mère...
Paradoxalement, il se situe aussi à un des instants les plus faibles du film en termes de scénario. Un revirement de position de la part de ces deux dames, Medora qui a passé sa vie à sauver Jeb (là-bas au fond les yeux clos) et Thorley qui en était amoureuse peu avant.
Il est probable que le réalisme (réalisme = 101mn) aura aidé à précipiter un tantinet ce revirement puisque Walsh (et Niven Busch le scénariste) s'appliquent à nous raconter tant et tant de choses dans ce film d'une densité exceptionnelle.
Yo.
Grâce à un ami WM, je viens de découvrir ce film que j'ai beaucoup apprécié et, comme souvent, je n'ai pas grand chose à ajouter sur les interventions ci dessus.
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Un homme qui a réussi est un homme qui gagne plus d'argent que sa femme n'en dépense. Et une femme qui a réussi est une femme qui a trouvé un tel homme. (Lana Turner)
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Tecumseh
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Re: La Vallée de la peur - Pursued - 1947 - Raoul Walsh

Message par Tecumseh »

Il existe en dvd et blu-ray zone 1, j'aimerai bien le voir édité chez nous par Carlotta ou Wild Side par exemple.
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U.S. Marshal Cahill
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Re: La Vallée de la peur - Pursued - 1947 - Raoul Walsh

Message par U.S. Marshal Cahill »

metek a écrit :1947 La Vallée de la peur (Pursued)

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CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
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Longway
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Re: La Vallée de la peur - Pursued - 1947 - Raoul Walsh

Message par Longway »

Fiche Télé 7Jours.
Diffusion : Dimanche 28 Aout 1966 sur la première chaine de L'ORTF.


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( Collection Pass )

Image (collection Longway)
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Hombre
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Re: La Vallée de la peur - Pursued - 1947 - Raoul Walsh

Message par Hombre »

Trane a écrit :

Grâce à un ami WM, je viens de découvrir ce film que j'ai beaucoup apprécié et, comme souvent, je n'ai pas grand chose à ajouter sur les interventions ci dessus.
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Ce que j'ai compris :
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Hombre
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Re: La Vallée de la peur - Pursued - 1947 - Raoul Walsh

Message par Hombre »

:num1

La vallée de la peur (1947) de Raoul Walsh :

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persepolis
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Re: La Vallée de la peur - Pursued - 1947 - Raoul Walsh

Message par persepolis »

contrairement à beaucoup, je n'ai pas aimé ce film surtout la fin quand on apprend la raison de la tuerie. Une grosse déception.
Pour ceux qui ont du mal à comprendre la vengeance de Grant :
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chip
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Re: La Vallée de la peur - Pursued - 1947 - Raoul Walsh

Message par chip »

Revu hier soir sur grand écran dans le cadre du festival western du " cercle des amis du cinéma" de Clermont-Fd, dans une magnifique copie où le noir et blanc très contrasté de James Wong est amplement justifié pour servir ici, un scénario plus proche du film noir que du western.
En France, on attend toujours le dvd. Le film est sorti en vhs chez Delta vidéo, VO s/t, pas de VF.


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la VHS de 1995.
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Compte Supprimé 0A
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Re: La Vallée de la peur - Pursued - 1947 - Raoul Walsh

Message par Compte Supprimé 0A »

Western très spécial
On est bien dans du film noir un peu, le film est très sombre, très nocturne, les enjeux sont je parle pour le héros assez flou, opressant, mystérieux, énigmatique !
Western très psychanalytique, Jeb repense à des détails de souvenirs..
Il y a de très grandes scènes, le couple est mignon
J'ai bien aimé l'idée que Jeb amène pour retrouver ses souvenirs, le sujet est intéressant, mais maladroitement traité je trouve, quand on sait le final assez incompréhensible, ambigu et tout sa pour sa, on est déçu
J'ajoute la musique est cependant superbe !
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nathan
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Re: La Vallée de la peur - Pursued - 1947 - Raoul Walsh

Message par nathan »

Un western très surprenant qui mêle le psychanalisme freudien très en vogue ces années-là (on se souvient des Hitchcock de cette période) et la tragédie grecque, avec toutefois un brin d'optimisme. Walsh tatera encore de ces thèmes mais dans le polar, avec son chef d'oeuvre absolu " l'enfer est à lui" dans lequel James Cagney éprouve un attachement troublant envers sa mère.
En tout cas, l'intrigue, assez decousue, fonctionne bien dans le milieu du western, entretrenant au passage un suspense jubilaloire jusqu'à la fin où on comprend enfin le pourquoi du comment.
Robert Mitchum était dans sa période "drogue" ( il fera de la prison pour usage de stupéfiant peu après le film) neanmoins son flegme " tête ailleurs" sera sa marque de fabrique durant toute sa carrière et avec tout le talent qu'on lui connait. Il accomplit une très bonne performance, entouré de seconds rôles qui ont une vraie place dans l'histoire.
Un western peu diffusé qui mériterait plus de reconnaissance.
MARCHAND
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Re: La Vallée de la peur - Pursued - 1947 - Raoul Walsh

Message par MARCHAND »



Un extrait en vo d'une scène décisive du film...

Un bon western atypique pour l'époque, qui tient de la tragédie grecque et du polar noir- l'histoire aurait pu se tenir ailleurs que dans l'Ouest américain- qui me parait quand même un peu avoir vieilli, avec sa musique permanente datée mais heureusement discrète et la vf qui plombe pas mal de films anciens, de par son français d'une autre époque, ce qui n'est pas trop criant dans ce cas. Heureusement, Robert Mitchum, alors âgé de 30 ans, impose déjà sa présence dans un rôle pas très évident.
Errare humanum est...
randolphscott
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Re: La Vallée de la peur - Pursued - 1947 - Raoul Walsh

Message par randolphscott »

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Moonfleet
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Re: La Vallée de la peur - Pursued - 1947 - Raoul Walsh

Message par Moonfleet »

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La Vallée de la Peur (Pursued, 1947) de Raoul Walsh
WARNER


Sortie USA : 02 mars 1947


Arrivé à ce stade du parcours, La Vallée de la Peur est le premier western d’importance à ne pas avoir bénéficié d’édition DVD avec au moins les sous titres anglais. J’en reparlerais rapidement en fin de texte histoire d’enfoncer le clou dans l’hypothétique espoir qu’un éditeur bienveillant tombera par hasard sur ces lignes et qu’il aura l’extrême obligeance de réparer cet oubli ; il s’agit quand même aussi du premier western important interprété par le grand Robert Mitchum !

Au milieu des difficiles années 40, le moral n’étant pas au beau fixe, la psychanalyse fit son entrée en force à Hollywood. Les films les plus célèbres dans lesquels elle s’est infiltrée furent La Maison du Dr Edwardes (Spellbound) d’Alfred Hitchcock et Le Secret derrière la Porte (Secret Beyond the Door) de Fritz Lang. En 1947, les obsessions psychanalytiques allaient faire leur apparition au sein d’un western, celui qui nous préoccupe ici. De par ce fait, Pursued est un jalon important de l’histoire du western, genre qui acquérait à l’occasion le degré de maturité supplémentaire dont il avait bien besoin après les années de vaches maigres qu’il connut durant la Seconde Guerre Mondiale et malgré les chefs-d’œuvre sortis l’année précédente. Mais ce n’est pas la seule originalité de La Vallée de la Peur ; son intrigue et le ton qu’il adopte sont plus proches du film noir que du western et Niven Busch (l’auteur et scénariste de Duel au Soleil) insuffle dans la seconde partie des éléments de mélodrames criminels qui finissent d’entériner son estimable ambition. Toutes ses nouveautés conjuguées allaient accoucher d’un western hors norme, très sombre et empreint de gravité, très éloigné des préoccupations habituelles du truculent Raoul Walsh ; ici aucun pittoresque, aucun humour, moins de nervosité et de vigueur qu’à l’accoutumée. Quelques-uns s’en réjouiront, d’autres le regretteront ; quels qu’ils soient, il serait néanmoins ridicule de nier l’extrême importance de ce Pursued au sein du genre, certains parlant même à son sujet du premier ‘sur-western’, des westerns à la psychologie plus accentuée et fouillée.

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Le Nouveau Mexique à l’orée du 20ème siècle. Dans un endroit désertique surnommé ‘la Butte aux ours’, la jeune Thorley Callum (Teresa Wright) retrouve dans une cabane calcinée Jeb Rand (Robert Mitchum), l’homme qu’elle vient d’épouser et qui se cache, poursuivi par une horde de cavaliers cherchant à le tuer. Il s’est réfugié dans ces ruines car il vient de se remémorer ce qui s’y était réellement passé après avoir été hanté par de flous cauchemars depuis son enfance, des visions d’éclairs, de bottes et d’éperons allant et venant à hauteur de son visage effrayé. Flash back pour évoquer son passé à sa jeune épouse. A onze ans, caché sous la trappe d’un plancher, une femme, Medora Callum (Judith Anderson), avait rampé jusqu’à lui pour l’emmener chez elle auprès de ses deux enfants, Thorley et Adam. Ils grandirent ensemble et heureux jusqu’au jour où Jeb se fit tirer dessus alors qu’il était parti faire une promenade à cheval. C’est la monture qui fut touché mais Medora savait que c’est Jeb qui avait été visé. Elle se rendit en ville où elle était certaine de trouver l’agresseur embusqué, son beau-frère Grant Callum (Dean Jagger). En effet, il ne le démentit pas ; nous apprenons même que c’est lui qui avait décimé toute la famille de Jed et qu’il n’avait désormais qu’une idée en tête, voir son dernier rejeton suivre le même chemin sans pour autant connaître les raisons de cette haine farouche. Grant promit pourtant à sa belle-sœur de laisser grandir Jeb en paix. Entre temps, ce dernier tomba amoureux de sa sœur adoptive. Quelques années plus tard, Grant Callum n’eut de cesse d’utiliser les autres pour faire accomplir sa vengeance ; il espéra d’abord que Jeb fut tué lors de la guerre opposant les américains aux espagnols à Cuba puis attisa la jalousie de Prentice (Harry Carey Jr), le rival de Jeb auprès de Thorley et enfin de son frère adoptif Adam. Mais chacun d’entre eux trouva la mort sous les balles de Jeb qui devait bien se défendre. La disparition d’Adam fit radicalement changer l’attitude de Medora et Thorley à son égard ; elles lui vouèrent une haine éternelle et ne pensèrent plus qu’à le voir mourir à son tour…

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…Et il y avait encore de quoi raconter puisque nous savons dès le début que Thorley semblait de nouveau amoureuse de Jeb alors que nous l’avons laissée juste au dessus férocement haineuse au point d’envisager de l’épouser dans le seul but de pouvoir l’abattre lors de sa nuit de noces !!! Rien que ça ! On constate à la lecture de ces lignes à quel point le film sombre dans les entrailles de la plus profonde noirceur. Je ne vous ferais pas l’affront de vous révéler l’origine mélodramatique du traumatisme de Jeb ni les raisons du massacre de sa famille mais on peut déjà aisément se rendre compte que le scénario de Niven Busch est plus proche de la tragédie grecque (avec son lot d’assassinats, de passions ambigus dont un quasi ‘inceste’, de mensonges, de tromperies et d’adultères) que du western traditionnel... Ce qui ne serait pas forcément un mal si tout était crédible ; car comment croire par exemple au revirement de caractère des deux personnages féminins qui nous avaient été décrits dans un premier temps comme des femmes douces, compréhensives, d’une grande gentillesse et pétries d’humanité pour se transformer quasiment en harpies vengeresses. On peut comprendre que la mort d’un frère ou d’un enfant puisse faire du mal mais la mutation de Medora et Thorley n’est pas très plausible au point de nous faire un peu décrocher dès ce moment (au 3ème tiers environ). Les deux actrices ne sont en revanche pas en cause, Judith Anderson (l’inquiétante Mrs Danvers du Rebecca d’Hitchcock) et la douce Teresa Wright (la nièce du tueur dans L’ombre d’un doute d’Hitchcock à nouveau et surtout l’inoubliable interprète de Les Plus Belles Années de notre Vie de William Wyler) livrant toutes deux de belles prestations.

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"J'ai toujours eu la sensation de me cacher et de m'enfuir" dit à un moment donné le personnage tourmenté de Jeb Rand. Car oui, cette histoire est dès le départ, comme tout bon film noir qui se respecte, placée sous le signe de la fatalité (qui écrase le héros comme les immenses rochers semblent également le faire) et narrée par la voix-off du principal protagoniste. Obsédé par son passé, hanté par des visions cauchemardesques et fantomatiques, il n’a de cesse d’essayer de se remémorer d’où vient son traumatisme né dès l'enfance ; d’un naturel pessimiste, il pense néanmoins être victime d’une malédiction, que son destin est tout tracé et qu’il va inéluctablement finir par se faire tuer. Il est interprété par un très bon Robert Mitchum qui jouait déjà avec talent de 'l’underplaying' et qui avait décroché le rôle après que, excusez du peu, Kirk Douglas, Joel McCrea, Montgomery Clift et Robert Taylor aient été envisagés. Plus qu’une banale histoire de vengeance, Niven Busch (le mari de l’actrice Teresa Wright à l’époque du tournage) et Raoul Walsh nous délivrent un véritable drame psychologique loin de ce que l’on avait pu voir jusqu’à présent dans le western. Mais le personnage le plus mémorable du film, même si son temps de présence est limité, est très certainement celui du ‘vengeur’ joué avec une grande classe par le toujours excellent Dean Jagger. Espèce de suppôt du diable qui après avoir échoué dans sa tentative de meurtre, tente de se servir des autres comme instruments de sa vengeance, soufflant l’animosité et la jalousie dans les cœurs des plus faibles, Grant Callum est un personnage diabolique que l’acteur rend d’autant plus inoubliable qu’il lui insuffle un peu d’humanité au point qu’on finirait presque par le trouver attachant. Dommage en revanche que l’excellent Alan Hale n’ait récolté qu’un rôle de quasi figurant !

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Même si on pourra trouver ce western parfois un peu pesant, il n’en demeure pas moins un film ambitieux et une incontestable réussite. Plastiquement, James Wong Howe accomplit des prouesses photographiques que ce soit en extérieur qu’en intérieur, de nuit comme de jour ; il vous sera difficile de vous sortir certains plans de la tête comme ces cavaliers ‘comprimés’ par l’immensité des rochers qui surplombent ces espaces désolés, les intérieurs nocturnes éclairés à la bougie, les cieux encombrés de nuages noirs, certains gros plans sur les visages… La mise en scène de Raoul Walsh ne saurait non plus souffrir aucune critique même si nous sommes en droit de préférer le Walsh jusque là plus porté vers la truculence et le dynamisme ; il est néanmoins clair qu’il sait installer un climat de noirceur avec une vigoureuse intensité dramatique. Mais il faut dire qu’il est formidablement aidé par le génie du compositeur Max Steiner qui se déploie ici avec une maestria confondante ; les deux thèmes principaux qu’il a composé pour ce film possèdent une puissance et un lyrisme absolument grandioses et nous regrettons presque que l’ensemble de l’œuvre ne soit pas constamment du niveau de son obsédante et poignante musique.

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Déjà en 1947, le western, au vu de ce qui était déjà sorti sur les écrans, pouvait se targuer d’être d’une formidable richesse. La Vallée de la Peur allait apporter une nouvelle pierre à l’édifice et prouver aux mauvaises langues que le western ne se résumait pas qu’à des tueries entre cow-boys et indiens. Pour rehausser ce qu’aurait pu laisser penser mon avis positif mais avec quelques réserves, voici un exemple du lyrisme exalté qu’employait Jacques Lourcelles pour parler de Pursued : « Western psychanalytique d'une part, poème et fresque cosmique de l'autre, le territoire et l'ambition du film sont immenses, presque illimités. La trajectoire de cette destinée d'un personnage subissant l'emprise de son passé permet à Walsh de bâtir et d'explorer un univers qui commence au plus profond du cœur d'un homme et va se perdre quelque part dans l'infini des cieux. »
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Winchester73
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Re: La Vallée de la peur - Pursued - 1947 - Raoul Walsh

Message par Winchester73 »

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