La Dernière flèche - Pony soldier - 1952 - Joseph M. Newman
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- Yosemite
- Texas ranger
- Messages : 5315
- Enregistré le : 12 nov. 2011 14:42
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Re: La Dernière Flèche - Pony Soldier - 1952 - Joseph M. Newman avec Tyrone Power
Vu aujourd'hui même, un beau western. Très particulier sur le mode de la narration mais qui régale quand même son spectateur.
Certaines séquences font appel à des décors artificiels qui sont souvent un peu grossiers certes, mais cela ne m'a pas gêné dans le fond.
Sur le montage en revanche, ça déconne un peu...
Parfois cela se limite à un sentiment de discontinuité, mais vous souvenez-vous de la séquence du chariot qui traverse la rivière et qui va être attaqué au début du film ?
C'est là :
Cependant, ce qui n'est pas normal, c'est que ce cheval, lui aussi soit là ! "Là-bas" plutôt, sur l'autre rive. Il n'a été dépourvu de cavalier qu'après le début de l'attaque qui... se produit après cette scène.
Vous me suivez ?
Non ?
C'est normal. Ça s'appelle une erreur en fait...
Remarquez qu'il a l'air peinard, on dirait qu'il regarde ses confrères bosser au milieu de la rivière alors que lui, il se la coule douce...
Quelle espièglerie quand même !
Une petite scène amusante durant laquelle le jeune Indien Comes Running, avisant les tirs qui pleuvent de tout part, s'engouffre dans un tronc creux...
Et en ressort...
Finalement, une scène qui ne sert à rien en matière d'intrigue mais qui finit joliment de camper le personnage de Comes Running.
Ce film est d'ailleurs assez bâti de la sorte, par des scènes un peu statiques où des personnages se présentent en nous dévoilant ainsi qui ils sont. Un procédé rendu efficace par des dialogues soignés.
Le premier exemple est celui de Natayo Smith (Thomas Gomez) qui vient négocier ses renseignements auprès des Tuniques rouges.
Il est vraiment sympa ce western, il faut que je réécoute le commentaire de P. Brion, l’ai entendu un peu trop tard…
Pas forcément porteur de grands messages, ni même de thématique majeure mais plutôt constitué de jolies séquences, assez restreintes en termes de d’ampleur (je veux dire par là des moments d’échanges entre deux, trois personnages) qui entrecoupent les scènes plus actives de bagarre ou de bataille.
Et ma foi, ça marche plutôt bien. Alors cela restreint bien sûr l’envergure de l’œuvre et il n’est pas non plus étonnant que, d’un point de vue technique, il y ait quelques bizarreries sur le montage mais au moins, les dialogues sont de qualité, les paysages superbes et ce malgré quelques décors un peu voyants certes mais voilà… on ne fait pas apparaître un bateau comme ça là en plein désert sans prendre un risque de crédibilité…
Ah ce mirage en forme de bateau, on sent qu’il tenait là le clou de son spectacle : c’est LE TRUC ! Un peu facile quand même en termes de scénario, mais bon il serait injuste de se montrer trop sévère et oublier, en sus de ce que j'ai évoqué plus haut, les belles couleurs, le jeu honnête des acteurs et certaines de ces séquences, bien animées et qui, misent bout à bout, parviennent à nous proposer un western tout à fait agréable.
Une de celle que j’aime le plus, le jeune Comes Running cherche un père et espère là en avoir trouvé un chouette !
Et là, le candidat papa fait la pire réponse qui puisse être imaginée :
Et la belle réponse du candidat enfant fuse bien sûr :
Et même s'il cherche à rectifier un peu le tir...
Comes Running s'en retourne vers sa solitude...
Il va rattraper le coup le Tunique Rouge, tout va bien dans ce western, ça ne se finit pas dans une noirceur désespérante... Mais il y a ainsi quelques face à face qui permettent de dessiner les personnages sans pour autant constituer une véritable intrigue, mais qui pourvoient sympathiquement à la qualité de ces 82mn.
Yo.
Certaines séquences font appel à des décors artificiels qui sont souvent un peu grossiers certes, mais cela ne m'a pas gêné dans le fond.
Sur le montage en revanche, ça déconne un peu...
Parfois cela se limite à un sentiment de discontinuité, mais vous souvenez-vous de la séquence du chariot qui traverse la rivière et qui va être attaqué au début du film ?
C'est là :
Cependant, ce qui n'est pas normal, c'est que ce cheval, lui aussi soit là ! "Là-bas" plutôt, sur l'autre rive. Il n'a été dépourvu de cavalier qu'après le début de l'attaque qui... se produit après cette scène.
Vous me suivez ?
Non ?
C'est normal. Ça s'appelle une erreur en fait...
Remarquez qu'il a l'air peinard, on dirait qu'il regarde ses confrères bosser au milieu de la rivière alors que lui, il se la coule douce...
Quelle espièglerie quand même !
Une petite scène amusante durant laquelle le jeune Indien Comes Running, avisant les tirs qui pleuvent de tout part, s'engouffre dans un tronc creux...
Et en ressort...
Finalement, une scène qui ne sert à rien en matière d'intrigue mais qui finit joliment de camper le personnage de Comes Running.
Ce film est d'ailleurs assez bâti de la sorte, par des scènes un peu statiques où des personnages se présentent en nous dévoilant ainsi qui ils sont. Un procédé rendu efficace par des dialogues soignés.
Le premier exemple est celui de Natayo Smith (Thomas Gomez) qui vient négocier ses renseignements auprès des Tuniques rouges.
Il est vraiment sympa ce western, il faut que je réécoute le commentaire de P. Brion, l’ai entendu un peu trop tard…
Pas forcément porteur de grands messages, ni même de thématique majeure mais plutôt constitué de jolies séquences, assez restreintes en termes de d’ampleur (je veux dire par là des moments d’échanges entre deux, trois personnages) qui entrecoupent les scènes plus actives de bagarre ou de bataille.
Et ma foi, ça marche plutôt bien. Alors cela restreint bien sûr l’envergure de l’œuvre et il n’est pas non plus étonnant que, d’un point de vue technique, il y ait quelques bizarreries sur le montage mais au moins, les dialogues sont de qualité, les paysages superbes et ce malgré quelques décors un peu voyants certes mais voilà… on ne fait pas apparaître un bateau comme ça là en plein désert sans prendre un risque de crédibilité…
Ah ce mirage en forme de bateau, on sent qu’il tenait là le clou de son spectacle : c’est LE TRUC ! Un peu facile quand même en termes de scénario, mais bon il serait injuste de se montrer trop sévère et oublier, en sus de ce que j'ai évoqué plus haut, les belles couleurs, le jeu honnête des acteurs et certaines de ces séquences, bien animées et qui, misent bout à bout, parviennent à nous proposer un western tout à fait agréable.
Une de celle que j’aime le plus, le jeune Comes Running cherche un père et espère là en avoir trouvé un chouette !
Et là, le candidat papa fait la pire réponse qui puisse être imaginée :
Et la belle réponse du candidat enfant fuse bien sûr :
Et même s'il cherche à rectifier un peu le tir...
Comes Running s'en retourne vers sa solitude...
Il va rattraper le coup le Tunique Rouge, tout va bien dans ce western, ça ne se finit pas dans une noirceur désespérante... Mais il y a ainsi quelques face à face qui permettent de dessiner les personnages sans pour autant constituer une véritable intrigue, mais qui pourvoient sympathiquement à la qualité de ces 82mn.
Yo.
Re: La Dernière Flèche - Pony Soldier - 1952 - Joseph M. Newman avec Tyrone Power
Première représentation à Paris le 20 Janvier 1953 en version française et originale .
- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
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Re: La Dernière Flèche - Pony Soldier - 1952 - Joseph M. Newman avec Tyrone Power
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
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Re: La Dernière Flèche - Pony Soldier - 1952 - Joseph M. Newman avec Tyrone Power
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
Re: La Dernière Flèche - Pony Soldier - 1952 - Joseph M. Newman avec Tyrone Power
Lorsque j'ai vu pour la première fois "La dernière flèche" j'avais l'âge du petit indien qui est adopté par Tyrone Power. J'avais été impressionné par ce gamin qui sauvait Tyrone Power à la fin du film. Je me suis procuré le DVD il y a peu pour me délecter à nouveau de ce film. 60 ans plus tard j'apprend que le début du film qui montre une grande scène de bataille a été emprunté au "Buffalo Bill" (1944) avec Joel McCrea. Vérification exacte. J'ai été un peu déçu de redécouvrir un Tyrone Power un peu rigide dans ce film de série B (et pourtant que de trésors dans ces séries B !) qui m'avait enthousiasmé petit garçon mais qui, pour moi, a mal vieillit.
Re: La Dernière Flèche - Pony Soldier - 1952 - Joseph M. Newman avec Tyrone Power
Un film que moi aussi, j'ai vu pour la première fois à l' âge de 11 ou 12 ans, j'avais trouvé " bizarre " le casque colonial de Power, je voyais plutôt ça sur le continent africain ou en Asie, mais pas au Canada. Film très moyen dans la filmo de l'acteur.
- yves 120
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Re: La Dernière Flèche - Pony Soldier - 1952 - Joseph M. Newman avec Tyrone Power
Moi aussi j 'avais bien aimé la dernière flêche je l 'ai vu aussi quand j 'étais gamin environ entre 11 où 13 ans je ne me souviens plus très bien l 'âge exact mais je l 'ai beaucoup aimé et l 'aime toujours grace au petit indien mais encore plus au grand chef indien qui m 'avait impressionné à l 'époque son nom: OURS DEBOUT joué par l 'acteur Stuart Randall , je l 'ai jamais oublié
" Qu' est - ce qu 'un revolver ? Ni pire ni mieux qu 'un autre outil , une hache , une pelle ou une pioche .
Qu 'il en sorte du bien ou du mal dépend de qui s'en sert . " SHANE
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- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
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Re: La Dernière Flèche - Pony Soldier - 1952 - Joseph M. Newman avec Tyrone Power
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
Re: La Dernière Flèche - Pony Soldier - 1952 - Joseph M. Newman avec Tyrone Power
Fiche Télé 7Jours.
Diffusion : Dimanche 13 Juin 1971 sur la deuxième chaine de L'ORTF.
( Collection Pass )
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( Collection Pass )