Du sang dans le désert - The Tin star - 1957 - Anthony Mann
Règles du forum
Avant d'ouvrir un nouveau sujet de discussion, pensez à consulter la liste de tous les westerns critiqués sur ce forum
SVP : Pour les images larges et lourdes, utilisez IMG2 et non IMG pour faire une miniature. Pensez aux connexions lentes!
Avant d'ouvrir un nouveau sujet de discussion, pensez à consulter la liste de tous les westerns critiqués sur ce forum
SVP : Pour les images larges et lourdes, utilisez IMG2 et non IMG pour faire une miniature. Pensez aux connexions lentes!
-
- Trappeur
- Messages : 3035
- Enregistré le : 31 juil. 2011 8:12
- Localisation : Paris Dans le 91
Re: Du sang dans le désert - The Tin Star - 1957 - Anthony Mann
Un bon Western avec une rencontre émouvante entre un chasseur de prime vieillissant ancien sheriff aigri ayant perdu Femme et enfant et un jeune sheriff inexpérimenté respectueux des lois dans une bourgade ou l’on tire avant d’avoir fait les sommations d’usages. j'ai bien aimé le cours pour dégainer mais je l'ai quand même trouvé calme pour un western
]
]
- Yosemite
- Texas ranger
- Messages : 5323
- Enregistré le : 12 nov. 2011 14:42
- Localisation : Issy (ou là ?)
Re: Du sang dans le désert - The Tin Star - 1957 - Anthony Mann
Un western en tous points sublime.
Le noir et blanc est exploité avec une virtuosité extraordinaire, les positionnements de caméra offrent toujours une diversité de tons qui colorent le film mieux que du Cinemascope.
Quelques exemples de captures glanées ici et là.
Dans un paysage désertique et rocailleux, l'uniformité guette... sauf quand justement on se joue du cadre et que l'uniformité est rompue, par un choix d'angle qui capte un élément végétal par exemple.
Et dans un paysage plus verdoyant et plus couvert, un brin d'urbanité ne nuit pas. Une barrière, un chemin... et une légère plongée pour ne pas laisser la frondaison faire un effet "plafond", un angle qui nous évite l'étouffement à nous spectateurs.
Ici, un déroulé superbe. La caméra bouge très peu, le cadre est tout près et pourtant, tout ce qui doit s'animer s'anime. Magique !
Un cavalier qui traverse et meuble l'arrière plan qui se dégarnit au fur et à mesure que notre jeune shérif avance...
Une ouverture se crée gauche cadre, la caméra a un peu reculé pour donner du champ à l'intérieur de la pièce où l'on cherche à nous amener et où notre shérif se dirige manifestement.
Est-ce nous seuls qu'il vient voir ? C'est flatteur dites-donc. Attendons voir...
C'est bien nous oui, mais pas nous seuls... pas étonnant qu'on ne s'ennuie jamais dans un tel film. Le réalisateur pense au spectateur à chaque instant.
Transversale inverse en arrière plan. Un cheval en moins cette fois, juste une roue de bois poussé par un quidam.
Un cheval, aurait peut-être été un peu encombrant visuellement mais surtout en termes d'attention.
La scène est à présent à l'intérieur du bureau et non dans la rue. Il ne faut pas trop nous en détourner de fait.
Alors une roue en bois... c'est parfait monsieur Mann (si vous me permettez bien sûr).
Yo.
Le noir et blanc est exploité avec une virtuosité extraordinaire, les positionnements de caméra offrent toujours une diversité de tons qui colorent le film mieux que du Cinemascope.
Quelques exemples de captures glanées ici et là.
Dans un paysage désertique et rocailleux, l'uniformité guette... sauf quand justement on se joue du cadre et que l'uniformité est rompue, par un choix d'angle qui capte un élément végétal par exemple.
Et dans un paysage plus verdoyant et plus couvert, un brin d'urbanité ne nuit pas. Une barrière, un chemin... et une légère plongée pour ne pas laisser la frondaison faire un effet "plafond", un angle qui nous évite l'étouffement à nous spectateurs.
Ici, un déroulé superbe. La caméra bouge très peu, le cadre est tout près et pourtant, tout ce qui doit s'animer s'anime. Magique !
Un cavalier qui traverse et meuble l'arrière plan qui se dégarnit au fur et à mesure que notre jeune shérif avance...
Une ouverture se crée gauche cadre, la caméra a un peu reculé pour donner du champ à l'intérieur de la pièce où l'on cherche à nous amener et où notre shérif se dirige manifestement.
Est-ce nous seuls qu'il vient voir ? C'est flatteur dites-donc. Attendons voir...
C'est bien nous oui, mais pas nous seuls... pas étonnant qu'on ne s'ennuie jamais dans un tel film. Le réalisateur pense au spectateur à chaque instant.
Transversale inverse en arrière plan. Un cheval en moins cette fois, juste une roue de bois poussé par un quidam.
Un cheval, aurait peut-être été un peu encombrant visuellement mais surtout en termes d'attention.
La scène est à présent à l'intérieur du bureau et non dans la rue. Il ne faut pas trop nous en détourner de fait.
Alors une roue en bois... c'est parfait monsieur Mann (si vous me permettez bien sûr).
Yo.
Modifié en dernier par Yosemite le 02 juin 2012 8:27, modifié 1 fois.
- Yosemite
- Texas ranger
- Messages : 5323
- Enregistré le : 12 nov. 2011 14:42
- Localisation : Issy (ou là ?)
Re: Du sang dans le désert - The Tin Star - 1957 - Anthony Mann
Je reviens sur cette photo, photo de Loyal Griggs (Dir de la photo dans Les Dix Commandements) et bien sûr d'A. Mann.
Ce que j'y trouve de sublime, c'est sa capacité à illustrer le thème du film qui se situe dans la continuité ou non d'une mission (celle de shérif en l'occurrence) et, de fait, l'acte de transmission qu'il est possible de mener à bien. N'oublions pas que l'enfant et la femme de Morg Hickman (H. Fonda) sont morts ensemble. Et donc, qu'une histoire dans son actualité (la mère et également la femme) mais aussi dans son avenir (l'enfant) s'est interrompue sur ces deux plans en un seul événement.
Cette rupture nous est fréquemment rappelé de façon très subtile notamment par la jolie musique galante lorsqu'il se trouve en compagnie de Nona et son fils Jim (une composition d'Elmer Bernstein si j'en crois la fiche du film).
Il y a aussi cet instant où, Nona Mayfield l'invite à dormir (alors que toutes les chambres de la ville lui ont été refusées) et qu'avant d'accepter il s'assure que le jeune homme Jim en est d'accord. L'avis d'un enfant qui compte... pas si fréquent...
Pour revenir à cette photo donc, le cavalier se dirige vers nous. Impossible de savoir d'où il vient car la ligne d'horizon est brisée par les formations rocheuses mais aussi par des herbes folles qui ôtent toute possibilité de délimitation nette.
Il est sur une piste, qui va décrire un tournant. Or justement, ce tournant, on en devine le début, on en distingue l'issue mais l'incurvation nous en est cachée par une tronc d'arbre lui-même brisé.
Il n'y a aucune continuités évidentes en définitive, ni dans les lignes droites qui sont brisées, ni dans les incurvations qui s'entremêlent.
Je trouve cela extraordinaire, qu'à partir d'un choix de prises de vue, on puisse tant porter et illustrer un sujet de film.
Et c'est ainsi qu'A. Mann est grand...
PS.
La séquence durant laquelle nous apprenons, simplement, que Mr Hickman a eu une épouse, un fils et que tous deux sont morts.
Ensemble et en même temps... Que veut dire cette réponse ? Il ne nous en sera pas dit plus.
Une scène où la colérique Millie (Mary Webster) vient de se sauver du bureau du shérif en claquant la porte.
Très plaisante :
Très plaisante scène oui car l'expérimenté Morg est en train d'expliquer la vie au jeune Ben Owens en lui disant que, certes les femmes ont tendance à faire claquer les portes mais que... dans ce cas, elle a raison car il devrait renoncer à cette étoile (et que finalement en se fâchant elle lui témoigne son amour).
Ca lui va bien de faire le malin au bel Henri Fonda... car lui aussi s'est fait claquer le beignet quelque temps auparavant par Nona Mayfield. Lorsqu'il s'emmêle les propos sur la paternité de son enfant Jim, envisageant en effet que son père était Mexicain mais sans imaginer qu'il pouvait être Indien... Loupé !
On réapprend tous les jours un peu l'humilité hein avec ces dames...
Mais bon, ce qu'il sous-entend pour le jeune shérif est vrai aussi pour eux. Elle l'aime bien Nona...
Le sourire d'Henry...(Morg Hickman)
Le trouble de Betsy Palmer... (Nona Mayfield)
Et ce beau sourire tout d'émotion et de douceur lorsqu'il va voir les fameux pigeons de son fils...
Quelle beauté !
Yo.
- Yosemite
- Texas ranger
- Messages : 5323
- Enregistré le : 12 nov. 2011 14:42
- Localisation : Issy (ou là ?)
Re: Du sang dans le désert - The Tin Star - 1957 - Anthony Mann
Je ne vais pas me lancer dans le postage de l'intégralité du film sur le forum, mais je suis émerveillé par les prises de vue dans ce western. Dommage qu'il n'y ait pas le commentaire d'un Bertrand Tavernier en bonus pour nous en décrire tout cela.
Je viens de revoir le film et j'ai retrouvé un travelling, court, à une heure du film environ. Il se passe lorsque le jeune homme et son beau paint horse - Dinky -, s'avance vers la scène où a eu lieu l'incendie.
Elle commence par un arrêt et un plan fixe de face qui introduit la séquence.
Un passage immédiat à l'arrière et, nouveau plan fixe. Passée l'introduction, le spectateur est invité à découvrir le spectacle de désolation avec ce jeune homme.
et même, à s'en approcher avec lui... un bref travelling avant de toute beauté.
Et ici, il y a une entrée dans le champ effectuée à droite du cadre et juste à proximité du théâtre des événements (entrée précédée par l'ombre des deux têtes). Ce nouveau plan borne en fait l'approche et répond au premier qui l'introduisait...
Et là, malgré toute la tension créée... tout va bien et le sourire va réapparaître !
Regardez qui est là-bas... le toutou du kid
Un choix tout à fait optimiste en fait. Ce jeune homme aurait pu tomber sur bien pire. Mais quand même, le spectateur est tenu en haleine puis délivré... Ce qui est de bon augure pour la fin de l'histoire si on y réfléchit bien.
Toute une préfiguration de Happy End dans ce noeud dramatique très resserré.
Yo.
Je viens de revoir le film et j'ai retrouvé un travelling, court, à une heure du film environ. Il se passe lorsque le jeune homme et son beau paint horse - Dinky -, s'avance vers la scène où a eu lieu l'incendie.
Elle commence par un arrêt et un plan fixe de face qui introduit la séquence.
Un passage immédiat à l'arrière et, nouveau plan fixe. Passée l'introduction, le spectateur est invité à découvrir le spectacle de désolation avec ce jeune homme.
et même, à s'en approcher avec lui... un bref travelling avant de toute beauté.
Et ici, il y a une entrée dans le champ effectuée à droite du cadre et juste à proximité du théâtre des événements (entrée précédée par l'ombre des deux têtes). Ce nouveau plan borne en fait l'approche et répond au premier qui l'introduisait...
Et là, malgré toute la tension créée... tout va bien et le sourire va réapparaître !
Regardez qui est là-bas... le toutou du kid
Un choix tout à fait optimiste en fait. Ce jeune homme aurait pu tomber sur bien pire. Mais quand même, le spectateur est tenu en haleine puis délivré... Ce qui est de bon augure pour la fin de l'histoire si on y réfléchit bien.
Toute une préfiguration de Happy End dans ce noeud dramatique très resserré.
Yo.
- Yosemite
- Texas ranger
- Messages : 5323
- Enregistré le : 12 nov. 2011 14:42
- Localisation : Issy (ou là ?)
Re: Du sang dans le désert - The Tin Star - 1957 - Anthony Mann
Pour aborder ce western d'un point de vue plus scénaristique, j'y ai particulièrement aimé le symbole des constructions et des reconstructions qui nous est proposé.
Certes l'illustration finale du nouveau départ en charriot et des couples formés est fortement hollywoodienne, toutefois le trajet mené pour en arriver là est quand même de toute beauté.
Le trajet et surtout le point de départ que constituent les personnages principaux.
Tous semblent un peu mal barrés en fait, soit parce qu'il n'ont pas bien choisis leur voie tel le jeune shérif Ben Owens, soit parce que la vie aura détourné les plus anciens (Nona Mayfield et bien sûr Morg Hickman) de la voie qu'ils envisageaient.
- Lorsque Morg lui pose la question de savoir si elle vit seule, Nona le rembarre en lui disant qu'elle vit avec son fils Jim. En même temps lui faire cette réponse c'est accéder à sa question et avouer ainsi une certaine solitude.
- Morg quant à lui se présente en père adoptif attentionné vis à vis de ce jeune homme, puis en pédagogue de l'art de dégainer et de tirer auprès de l'inexpérimenté shérif. Ainsi, il nous fait vite oublier ce personnage de chasseur de primes initial et dont je pense qu'il l'a choisi par dépit. Par dépit, ou par une certaine envie de se venger contre l'injustice, après la mort de son fils et de sa femme sur laquelle il reste d'ailleurs très discret.
De son passage dans cette bourgade, il repartira avec une femme, un fils adoptif et un fils spirituel. Fils spirituel qu'il intronise lui-même en lui laissant les clés de la ville en fait, ou plutôt en l'adoubant dans le rôle de shérif. Et ce shérif, Ben Owens, n'est plus seul lui non plus. La colérique Millie s'est rangée définitivement à ses côtés.
Elle qui ne semblait pas envisager qu'il puisse garder cette étoile, elle participe de son intronisation à son tour en restant là, avec lui alors que le trio Morg, Nona et Jim font route ailleurs.
C'est certes une vision très prude de la descendance (il n'y a finalement pas de famille parentale ici : il y a une recomposition familiale et une composition familiale à venir) et les différents legs s'effectuent donc entre père et fils spirituels ou adoptifs mais pas familiaux.
Toutefois, cela correspond aussi à un regard optimiste puisque les passés douloureux des uns et des autres se transforment en avenirs porteurs d'espérance.
Après tout, hein, pourquoi pas ?
Pour boucler avec le travail de Mann, je trouve que sa mise en scène est imprégnée de tous ces messages, de toute cette philosophie.
Le travelling avant qui montre le jeune homme avançant de façon rectiligne mais donc suivi par la caméra, c'est à dire nous (normal dans un travelling n'est-ce pas ? mais quand même, c'est un jeune homme et à ce titre il doit être accompagné), l'image de Morg sur cette piste assez indéfinie dont on ne sait ni trop d'où elle vient, ni trop où elle va, et ce jeune shérif qui traverse la rue un peu "hors des clous" j'ai envie de dire mais qui, tout de même, sait où il va.
Finalement, que The tin star soit intégralement en anglais aura l'avantage qu'il nécessitera de ma part des dizaines de visions pour en saisir toute la teneur.
Un grand. Un très très grand western.
Yo.
Certes l'illustration finale du nouveau départ en charriot et des couples formés est fortement hollywoodienne, toutefois le trajet mené pour en arriver là est quand même de toute beauté.
Le trajet et surtout le point de départ que constituent les personnages principaux.
Tous semblent un peu mal barrés en fait, soit parce qu'il n'ont pas bien choisis leur voie tel le jeune shérif Ben Owens, soit parce que la vie aura détourné les plus anciens (Nona Mayfield et bien sûr Morg Hickman) de la voie qu'ils envisageaient.
- Lorsque Morg lui pose la question de savoir si elle vit seule, Nona le rembarre en lui disant qu'elle vit avec son fils Jim. En même temps lui faire cette réponse c'est accéder à sa question et avouer ainsi une certaine solitude.
- Morg quant à lui se présente en père adoptif attentionné vis à vis de ce jeune homme, puis en pédagogue de l'art de dégainer et de tirer auprès de l'inexpérimenté shérif. Ainsi, il nous fait vite oublier ce personnage de chasseur de primes initial et dont je pense qu'il l'a choisi par dépit. Par dépit, ou par une certaine envie de se venger contre l'injustice, après la mort de son fils et de sa femme sur laquelle il reste d'ailleurs très discret.
De son passage dans cette bourgade, il repartira avec une femme, un fils adoptif et un fils spirituel. Fils spirituel qu'il intronise lui-même en lui laissant les clés de la ville en fait, ou plutôt en l'adoubant dans le rôle de shérif. Et ce shérif, Ben Owens, n'est plus seul lui non plus. La colérique Millie s'est rangée définitivement à ses côtés.
Elle qui ne semblait pas envisager qu'il puisse garder cette étoile, elle participe de son intronisation à son tour en restant là, avec lui alors que le trio Morg, Nona et Jim font route ailleurs.
C'est certes une vision très prude de la descendance (il n'y a finalement pas de famille parentale ici : il y a une recomposition familiale et une composition familiale à venir) et les différents legs s'effectuent donc entre père et fils spirituels ou adoptifs mais pas familiaux.
Toutefois, cela correspond aussi à un regard optimiste puisque les passés douloureux des uns et des autres se transforment en avenirs porteurs d'espérance.
Après tout, hein, pourquoi pas ?
Pour boucler avec le travail de Mann, je trouve que sa mise en scène est imprégnée de tous ces messages, de toute cette philosophie.
Le travelling avant qui montre le jeune homme avançant de façon rectiligne mais donc suivi par la caméra, c'est à dire nous (normal dans un travelling n'est-ce pas ? mais quand même, c'est un jeune homme et à ce titre il doit être accompagné), l'image de Morg sur cette piste assez indéfinie dont on ne sait ni trop d'où elle vient, ni trop où elle va, et ce jeune shérif qui traverse la rue un peu "hors des clous" j'ai envie de dire mais qui, tout de même, sait où il va.
Finalement, que The tin star soit intégralement en anglais aura l'avantage qu'il nécessitera de ma part des dizaines de visions pour en saisir toute la teneur.
Un grand. Un très très grand western.
Yo.
- Blue Bill
- Trappeur
- Messages : 3142
- Enregistré le : 30 mai 2009 12:22
- Localisation : Far West (dans mon Esprit)
Re: Du sang dans le désert - The Tin Star - 1957 - Anthony Mann
Je viens de le revoir , je partage ton avis YoYosemite a écrit : Un western en tous points sublime ...
...
Un grand. Un très très grand western.
Yo.
Re: Du sang dans le désert - The Tin Star - 1957 - Anthony Mann
Première représentation à Paris le 14 Février 1958 à L' Aubert , aux Elysées , aux Folies , au Gaumont-Théâtre , au Lutétia , au Sélect-Pathé et au Palais-Rochechouart en version française et originale .
Re: Du sang dans le désert - The Tin Star - 1957 - Anthony Mann
L' arrivée de Fonda dans la ville... ce travelling...
sa démarche...
ses cours de dégainage de revolver...
son attachement à cette femme et son fils...
I-nou-bli-a-ble !
sa démarche...
ses cours de dégainage de revolver...
son attachement à cette femme et son fils...
I-nou-bli-a-ble !
- lafayette
- Lieutenant
- Messages : 7167
- Enregistré le : 22 déc. 2010 1:53
- Localisation : Landais expatrié 91
Re: Du sang dans le désert - The Tin Star - 1957 - Anthony Mann
Si Sidonis ou autre fait un effort, je l'achète en priorité...
[ Posté depuis mon mobile ]
[ Posté depuis mon mobile ]
- lafayette
- Lieutenant
- Messages : 7167
- Enregistré le : 22 déc. 2010 1:53
- Localisation : Landais expatrié 91
Re: Du sang dans le désert - The Tin Star - 1957 - Anthony Mann
Superbe film pour un cadre familial!
Tout a été dit ou presque sur le côté paternaliste et initiatique du film.
Je ne renchérirai pas non plus sur le côté grand cinéma bien évoqué notamment par Yosemite, qui pourtant se demande ce que veut dire Fonda avec "Ensemble et en même temps" pour la mort des siens. C'est le contraire de "Séparément et en même temps" et Fonda expliquera plus tard à Perkins ce qui est arrivé à sa famille.
Un autre intervenant trouve trop facile et rapide la façon dont Fonda trouve un lit. La séduction immédiate et réciproque ça existe!
Je comprends aussi ce veuf et ses regards envers l'enfant et de l'enfant envers cet homme paternel puisque mon divorce m'a fait connaître le manque de mes filles et le décès de mon père jeune, le manque filial. Ces approches de sentiments profonds sont bien montrées et jouées. Du grand art.
En revanche personne n'a relevé la ressemblance d'attitude dans les postures du tireur qui se déplace en ville avec celle qu'a Fonda dans Il était une fois dans l'ouest. Et même on ne voit pas trop de différence d'âge entre les deux personnages malgré une décennie qui les sépare.
[ Posté depuis mon mobile ]
Tout a été dit ou presque sur le côté paternaliste et initiatique du film.
Je ne renchérirai pas non plus sur le côté grand cinéma bien évoqué notamment par Yosemite, qui pourtant se demande ce que veut dire Fonda avec "Ensemble et en même temps" pour la mort des siens. C'est le contraire de "Séparément et en même temps" et Fonda expliquera plus tard à Perkins ce qui est arrivé à sa famille.
Un autre intervenant trouve trop facile et rapide la façon dont Fonda trouve un lit. La séduction immédiate et réciproque ça existe!
Je comprends aussi ce veuf et ses regards envers l'enfant et de l'enfant envers cet homme paternel puisque mon divorce m'a fait connaître le manque de mes filles et le décès de mon père jeune, le manque filial. Ces approches de sentiments profonds sont bien montrées et jouées. Du grand art.
En revanche personne n'a relevé la ressemblance d'attitude dans les postures du tireur qui se déplace en ville avec celle qu'a Fonda dans Il était une fois dans l'ouest. Et même on ne voit pas trop de différence d'âge entre les deux personnages malgré une décennie qui les sépare.
[ Posté depuis mon mobile ]
- lafayette
- Lieutenant
- Messages : 7167
- Enregistré le : 22 déc. 2010 1:53
- Localisation : Landais expatrié 91
Re: Du sang dans le désert - The Tin Star - 1957 - Anthony Mann
Je me repasse le film en vérifiant un dvd non renseigné. J'ai été de suite capté, un film où on se sent bien avec en plus de Fonda, Neville Brand en méchant après l'avoir vu en shérif cette semaine.
J'ai dit plus haut à voir en famille, mais tout seul, ça marche aussi.
[ Posté depuis mon mobile ]
J'ai dit plus haut à voir en famille, mais tout seul, ça marche aussi.
[ Posté depuis mon mobile ]