Le Retour de Frank James - The Return of Frank James - 1940 - Fritz Lang

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metek
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Re: Le Retour de Frank James - The Return of Frank James - 1940 - Fritz Lang - Henry Fonda

Message par metek »

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Longway
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Re: Le Retour de Frank James - The Return of Frank James - 1940 - Fritz Lang - Henry Fonda

Message par Longway »

Fiche Télé 7Jours.
Diffusion : Dimanche 8 Avril 1973 sur la deuxième chaine de L'ORTF.


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( Collection Pass )
persepolis
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Re: Le Retour de Frank James - The Return of Frank James - 1940 - Fritz Lang - Henry Fonda

Message par persepolis »

Du pour et du moins. Le pour : de l'action et le film est en liaison avec Jesse James. Le moins : on discerne les trucages (mannequin qui tombe , gros plans sur des cavaliers qui sont en réalité en studio). Les noirs sont toujours traités de la même façon : serviteur docile, peureux et comique.
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Moonfleet
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Re: Le Retour de Frank James - The Return of Frank James - 1940 - Fritz Lang - Henry Fonda

Message par Moonfleet »

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Le Retour de Frank James (The Return of Frank James, 1940) de Fritz Lang 20TH CENTURY FOX

Sortie USA : 16 Août 1940

Au vu de l’immense succès obtenu par le Jesse James d’Henry King, la Fox pensa immédiatement lui donner une suite ; comme quoi le phénomène n’est pas si récent même si à l’époque il était encore très rare. Il ne faudra aux spectateurs patienter qu’à peine un an et demi avant de pouvoir découvrir comment Frank James allait se venger des deux assassins de son frère. Chose assez inhabituelle, le film de Fritz Lang débute par la reprise de la séquence finale du précédent, à savoir celle du meurtre de Jesse.

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Ayant appris que Bob et Charles Ford avaient été acquittés par la justice (il faut rappeler que la compagnie de chemin de fer ayant proposée une prime pour la tête de Jesse avait aussi annoncé l’amnistie pour les membres du gang aidant à le dénicher), Clem (Jackie Cooper), un adolescent que Frank a pris sous son aile, pousse ce dernier à aller rendre justice lui même. Réticent au départ, il fini pourtant par se lancer à la recherche des frères Ford. Pour avoir les mains plus libres, ils font croire à la mort de Frank, Clem racontant y avoir assisté. Cette légende est reprise dans le principal journal de Denver suite à l’article d’une jeune reporter, la charmante et émancipée Eleanor Stone (Gene Tierney) qui tombe amoureuse de son présumé défunt ! Frank retrouve Bob et Charles dans un théâtre où ils interprètent eux même leur exploit qui consiste à abattre héroïquement ‘les vils frères James’. Une poursuite s’ensuit dans les montagnes escarpées ; Charles fait une chute mortelle dans un torrent mais Bob parvient à s’enfuir. Désormais tout le monde est au courant que Frank est encore en vie. Il est bien décidé à aller jusqu’au bout de sa vengeance mais dans le même temps il apprend que Pinky, l’homme noir travaillant à sa ferme, est arrêté pour complicité de meurtre et condamné à mort. Sur les conseils d’une Eleanor agacée par les priorités vengeresses de l’homme qu’elle aime, Frank rebrousse alors chemin pour aller défendre celui que l’on accuse à tort…

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Intéressant de voir d’une année sur l’autre deux cinéastes aussi talentueux que différents par leur style et leur sensibilité poursuivre la même histoire avec huit des acteurs du premier film. Mais attention, une fois encore, l’histoire n’a rien à voir avec la réalité puisque Frank James n’est jamais parti à la recherche de ses ex-complices ; il s’était volontairement rendu à la justice déclarant à la presse : « Je suis fatigué de cette vie de hors-la-loi… Je désire vivre comme les autres hommes, avoir un foyer, une épouse et des enfants ». Il fut acquitté en 1883 lors d’un long procès. Destin trop peu enthousiasmant et héroïque pour les spectateurs qui demandait à ce qu’il y ait une vengeance en bonne et due forme ; idée peu originale mais sachant qu’il s’agissait d’un des thèmes de prédilection du grand Fritz Lang, son choix en tant que réalisateur s’avérait assez judicieux même s’il n’était aux USA que depuis 5 ans et qu’il n’avait auparavant encore jamais tourné de western.

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Histoire somme toute très conventionnelle mais à l’intérieur de laquelle on trouve quelques ambigüité au sein même du personnage joué merveilleusement bien par un Henry Fonda magistral. Il faut dire qu’à cette époque déjà, l’acteur en était arrivé à se montrer très exigeant sur le choix de ses films voulant comptabiliser une carrière sans faux pas, n’acceptant que les rôles correspondant parfaitement à sa sensibilité. Il n’accepta de tourner dans cette suite que sur les conseils de son ami Henry Hathaway auquel cas contraire il aurait refusé catégoriquement. Pourtant, avec sa manière toute personnelle de chiquer son tabac, son regard bleu acier perdu dans une espèce de perpétuelle mélancolie, sa démarche particulière, il est tout bonnement parfait d’autant que son personnage n’est pas exempt d’aspects antipathiques ; dès le début on le sent assez condescendant envers son ‘nègre’ qui ne s’en laisse pourtant pas compter (le rôle de Pinky est d’ailleurs plus étoffé que dans le film de King, Ernest Whitman maniant ici une ironie assez bienvenue pour l’époque) et a des idées assez réactionnaires sur le rôle des femmes dans la société, ne comprenant pas comment l’une d’elle peut prétendre à être journaliste alors que sa place devrait être devant les fourneaux. Frank est également un personnage indécis et peu enclin à aller de l'avant de sa propre initiative ; c’est le jeune Clem qui le pousse à aller poursuivre les assassins de son frère et c’est la journaliste qui le sermonne de préférer poursuivre Bob plutôt que d’aller sauver la vie de Pinky. Pour rendre le tout encore un peu moins ordinaire que l’on aurait pu l’imaginer, Sam Hellman et Fritz Lang iront à l’encontre de l’héroïsme du personnage interprété par Tyrone Power puisque Frank ne sera à l’origine d’aucune des deux morts.

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Dommage que les autres personnages principaux soient plus convenus, que ce soit Jackie Cooper ou même l’adorable Gene Tierney qui, pour sa première apparition à l’écran, s’avérait non pas encore une actrice prometteuse mais en tout cas une femme à la formidable photogénie ; Fritz Lang l’avait visiblement remarqué et George Barnes la photographie divinement comme tout le reste d’ailleurs. Plastiquement, on sent grandement l’influence de Lang avec ses clairs obscurs, sa profondeur de champs, son travail sur les ombres, certaines séquences semblant encore devoir beaucoup à l’expressionisme allemand comme celle du hold-up ou celle finale se déroulant dans une grange sombre ; rarement encore dans un western nous avions vu un travail aussi recherché au niveau de la photographie d’autant que George Barnes manie aussi le Technicolor de la Fox avec génie, les habits noirs et bruns de la plupart des personnages faisant mieux ressortir les tâches de couleur de certains costumes et éléments de décors. Quant aux extérieurs, ils sont splendidement filmés et photographiés, témoin l’une des rares séquences mouvementée, celle de la poursuite à cheval des frères Ford qui, malgré quelques transparences embarrassantes, est tout simplement parfaite ; Fritz Lang est tellement confiant en la force et la beauté de ses images et de son montage qu’il n’a même pas voulu y inclure de musique et que ça fonctionne pourtant à la perfection. Une partition d’ailleurs très réussie de la part de David Buttolph dont le leitmotiv inquiétant n’est pas sans préfigurer certains des futurs de Bernard Herrmann.

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Une suite toute à fait honorable au très beau film d’Henry King, moins romantique, moins mouvementée, moins captivante, moins émouvante, moins bucolique et pourtant presque tout aussi réussie du fait justement de ces différences de tonalité et de style ; un accent plus noir sans pour autant se départir d’un humour jamais gênant et au contraire bienvenu dans un western aussi austère. Le procès final au cours duquel on juge Frank du meurtre d’un employé lors du hold-up qui ouvre le film voit Henry Hull se déchainer en tant qu’avocat de la défense qui fait comprendre aux jurés la collusion très forte qu’il existe entre l’accusation et la compagnie de chemin de fer à l’origine de tant de spéculations et de spoliations ayant causés bien des malheurs aux petits fermiers du Sud des Etats-Unis dont la plupart font partie. « Frank a volé le chemin de fer qui vous a volé vos terres ». Une séquence qui finie de rendre ce film un poil trop bavard mais qui se révèle très intéressante par la mise en présence des deux conceptions opposés du rôle des frères James à l’époque de leurs méfaits, des thèses historiquement réelles cette fois et qui divisèrent l’opinion publique à la fin du 19ème siècle. S’ensuit un final digne des grandes précédentes réussites du cinéaste allemand, celle se déroulant dans une grange à peine éclairée entre Frank James et Bob Ford ; superbe travail une fois encore sur les ombres et lumières.

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U.S. Marshal Cahill
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Re: Le Retour de Frank James - The Return of Frank James - 1940 - Fritz Lang - Henry Fonda

Message par U.S. Marshal Cahill »

metek a écrit :Gene Tierney, Henry Fonda - The Return of Frank James (1940) - Metek09-Artwork-Production (2019)

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Arizona Kid
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Re: Le Retour de Frank James - The Return of Frank James - 1940 - Fritz Lang - Henry Fonda

Message par Arizona Kid »

Très belle actrice que cette Gene Tierney aux yeux teintés de fragilité, dont je viens de visionner le fameux Laura de Preminger.
Il est curieux de constater qu'en regard de son palmarès dans le drame ou le polar, elle n'aura tourné que fort peu de westerns; seulement quatre à ma connaissance: Le Retour de Frank James -dont il est ici question- , Belle Star Story, Le Gaucho et L'Enigme du Lac Noir.
En aurait-elle cependant fait d'autres ?
Ayant épluché en vain -enfin, pas pour mes petits yeux :mrgreen: - les six pages de biographie qui lui sont consacrées sur le forum, je ne crois pas y avoir vu le détail de sa filmographie dans le genre qui nous occupe.
J'ai également consulté l'inénarrable Wikipédia, mais comme il faut en prendre et en laisser avec ce site, je préfère demander confirmation aux vieux briscards du western :cool:
Modifié en dernier par Arizona Kid le 05 avr. 2020 15:48, modifié 1 fois.
" Personne ne t'empêchera de partir si c'est ce que tu veux; mais laisse-moi te donner un conseil, fiston: dans ce pays, c'est très mal vu de toucher au cheval d'un autre homme... " (Joël McCrea, Cattle Drive, 1951)
:sm70:
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Le Gaucher83
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Re: Le Retour de Frank James - The Return of Frank James - 1940 - Fritz Lang

Message par Le Gaucher83 »

Je ne suis pas un vieux briscard du forum mais tu as raison Arizona, elle n'a tournée que 4 westerns.
Pour en revenir à celui ci qui traînait sur mes étagères depuis un moment et qu'Arizona m'a lancé sur le sujet Gene Tierney dans un autre sujet du forum, j'ai sorti la galette de son boîtier et hop dans le lecteur.
Bien m'en a pris car le film est plaisant à suivre et j'ai bien aimé le côté théâtrale du film notamment le jugement de Frank James qui est rempli d'humour et qui m'a fait sourire plus d'une fois.
Et surtout, pour un premier rôle au cinéma, Gene Tierney s'en sors admirablement bien et elle est bien mise en valeur par la photo et par ces magnifiques robes. Un régal pour mes petits yeux. :oops:
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Trane
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Re: Le retour de Frank James - 1940 - Fritz Lang - Henry Fonda

Message par Trane »

17 déc. 2012
Trane a écrit :
Vin a écrit :Très peu de commentaires sur ce bon film de Fonda, avec Lang à la manivelle.

---
Les costumes de Gene Tierney sont assez somptueux,quelques chevauchées agréables,des seconds rôles bien ficelés,bref un bon moment, avec un Fonda qui au début est aux champs, et qui je crois mieux que personne incarne dans l'imaginaire le "farmer" américain, avec ses satisfactions et ses malheurs.
A revoir.
:wink:
Revu ce matin avec plaisir.
Nouvelle vision, plaisir renouvelé, en particulier le personnage du journaliste (Henri Hull) qui est l'ancêtre de celui de "Liberty Valence" (Edmond O'Brien)
Un homme qui a réussi est un homme qui gagne plus d'argent que sa femme n'en dépense. Et une femme qui a réussi est une femme qui a trouvé un tel homme. (Lana Turner)
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JoDel
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Re: Le Retour de Frank James - The Return of Frank James - 1940 - Fritz Lang

Message par JoDel »

Pour ce second volet de mon cycle Henry Fonda, je m’attaque à la suite de Jesse James l’année précédente, non sans une certaine appréhension je dois dire, les originaux étant souvent pour moi les meilleurs. Finalement je n’ai pas été déçu du tout, le style est un peu différent du film originel, mais cette suite est pour moi réussie.

Henry Fonda porte le film seul cette fois, et il s’en tire admirablement bien. Fini le rôle du fermier naïf que l’on a pu voir dans plusieurs films des années précédentes. Cette fois c’est dans la peau d’un hors la loi désabusé, voire même parfois un peu aigri, qu’on le retrouve. Et le rôle lui va comme un gant. J’ai bien aimé cette facette du personnage, qui n’est pas embellie, même loin de là, on nous le montre vraiment comme un homme un peu torturé, qui en a marre de se cacher, mais qui veut qu’on lui fiche la paix, qui ne veux plus prendre part à des tueries, mais qui ne peut pas passer outre son désir de vengeance après que les meurtriers de son frère aient été graciés. Un brin calculateur, surtout quand il s’agit de se faire passer pour mort en inventant une histoire, on prends quand même le personnage en sympathie, il essaye de faire les choses dans les règles, mais se retrouve quand même accusé de meurtre. Bien sur à la fin, il choisira de se rendre pour faire innocenter son « ami/serviteur » Pinky  plutôt que de courir après le dernier Ford.

C’est Gene Tierney qui sera le témoin privilégié d’une partie de cette histoire. Servie par de magnifiques plans portrait, elle incarne une jeune fille fragile et candide, mais non dénuée de piquant, s’accrochant à son rêve de devenir journaliste, malgré la désapprobation de son père et de l’opinion générale. C’est un aspect du personnage que j’ai trouvé intéressant, elle n’est pas juste le personnage féminin du film, nécessaire pour le happy-end, mais au contraire tient partie prenante dans l’histoire. J’imagine que le personnage est une pure invention, et si c’est bien le cas, c’est une partie du scénario qui donne du corps au film. Car le scénario de base est sans surprise, on se doute bien que Frank va essayer de venger son frère, et que cela se terminera par la mort des frères Ford. Et pour pimenter ce scénario assez convenu, il était pour moi nécessaire d’y intégrer des personnages qui ne font pas juste de la figuration.

Et quand on parle de personnage haut en couleur, impossible de ne pas penser au truculent Henry Hull, et à son interprétation très théâtrale du Major Cobb, rédacteur du journal du coin et avocat de la défense de Frank James. C’est je trouve le seul personnage à être aussi cabotin, s’il y en avait eu davantage cela aurait peut être nuit au film, mais comme c’est le seul, je trouve que ça passe bien, et que c’est dans la continuité de son rôle l’année précédente. Toute la séquence du procès donne la part belle à son personnage, alors que Fonda y est davantage passif, et Russell Hicks beaucoup plus sobre. Le procès est d’ailleurs la scène que j’ai le plus apprécié de tout le film, pour ce côté « pièce de théâtre » avec le Major, de petites pointes comiques, la façon de filer les jurés et des dialogues croustillants dans la défense du Major qui met en lumière les rapports entre la société du Chemin de Fer, le shérif véreux, et les intimidations, expulsions voire même davantage, subies par les fermiers pour que la construction de la ligne soit possible.

A l’inverse John Carradine n’a jamais eu besoin de beaucoup de dialogue pour faire forte impression, et c’est sans difficulté qu’on le retrouve dans la peau du lâche et fourbe Bob Ford. Simplement avec un regard et un sourire en coin, il arrive à rendre un personnage méprisable et haïssable, ce qui pour moi tient de la performance de haut vol.

Enfin on retrouve Donald Meek et J. Edward Bromberg dans la peau des employés du chemin de fer. Donald Meek est toujours parfait pour incarner les personnages de fouine, plein d’amertume et ne reculant devant rien pour faire tomber ses adversaires. J’aurais aimé voir davantage le personnage, mais dans ce volet c’est le second qi est davantage mis en lumière. Bromberg fait pour moi une très bonne performance dans ce second opus, ce qui m’avait moins marqué dans le premier, j’ai l’impression que son personnage est plus construit, et que l’acteur a davantage pu montrer ses qualités de jeu. Bien sur les deux seront tournées en dérision, l’un se cachant sous la table comme une souris au premier coup de feu, l’autre finissant accroché et bâillonné dans un placard.

Enfin un petit mot sur Jackie Cooper et Ernest Whitman, les deux seuls alliés de Frank au début du film. J’ai regretté qu’on ne voit pas le personnage de Pinky davantage, car il apporte au début une touche d’humour qui contrebalance avec le côté rude de Fonda. L’acteur dégage vraiment quelque chose je trouve, cela m’avait déjà frappé au premier volet, et il est pour moi un peu dommage que les rapports entre les deux hommes n’aient pas été davantage exploités.
Jackie Cooper ma fois, ne m’a pas plus déplu en tant qu’acteur que son personnage. Il est un peu surjoué mais bon, j’imagine que pour un acteur si jeune, se retrouver en face d’une équipe d’acteurs aussi talentueux, il fallait bien grossir un peu le trait pour essayer de tirer son épingle du jeu.
La fin m’a par contre surpris, j’avoue que je ne m’y attendais pas, on passe d’une émotion à l’autre en un rien de temps et c’est bien joué. Et le duel final est visuellement très beau dans cette grange mal éclairée.

En conclusion je dirais que pour moi le pari est réussi, on a une suite différente du premier volet, mais non moins plaisante à regarder, et qui laisse toute la place à Fonda pour la tête d’affiche et montrer l’étendue de son talent en tant qu’acteur. Il va falloir que je m’occupe d’obtenir le troisième western de ce réalisateur, qui est, de ce que j’ai lu sur le forum, un incontournable du western, car les deux autres m’ont laissé une fort bonne impression.
Puis visiblement, Lang aime bien les barbus…
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté

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Re: Le Retour de Frank James - The Return of Frank James - 1940 - Fritz Lang

Message par JoDel »

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Henry Fonda........................ Frank James

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Gene Tierney........................ Eleanor Stone

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John Carradine...................... Robert 'Bob' Ford

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Henry Hull............................ Major Rufus Cobb

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Jackie Cooper......................... Clem

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J. Edward Bromberg................. George Runyan

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Donal Meek........................... Mc Coy

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Eddie Collins.......................... Le Chef de Gare

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George Barbie......................... Le Juge

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Russell Hicks........................... Le Procureur

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Ernest Whitman....................... Pinky

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Lloyd Corrigan......................... Randolph Stone

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Charles Tannen......................... Charlie Ford

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Victor Kilian............................. Le Prédicateur

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Edward McWade......................... Le Colonel Jackson

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George Chandler........................ Roy, l'employé du journal

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Frank Shannon........................... Le Shérif
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté

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Re: Le Retour de Frank James - The Return of Frank James - 1940 - Fritz Lang

Message par JoDel »

Et là, j'en ai eu pour mon argent, un festival de troisième et quatrièmes couteaux, plus barbus les uns que les autres :


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Irving Bacon................................ Celui qui vend des charriots qui ne sont pas à lui

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Louis Mason................................. Wilson, le veilleur tué par des balles à tête chercheuse

Côté Jury :

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Edmund Elton.............................. Le président du Jury

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Nelson McDowell.......................... Le Juré Confédéré

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Russ Powell................................. Le Juré qui a une moustache sur les photos d'exploitation mais qui ne devait pas tenir car il ne l'a pas dans le film (Voyez Limpy que j'ai regardé les photos !!)

Côté Reporters :

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Milton Kibee, Lester Dorr et Frank Melton (assis) et Dale Van Sickel (debout à gauche)........ Les Journalistes

Ceux qui restent assis :

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Allen D. Sewall............................ Le Old Timer qui respire la bonne humeur

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Robert MacKenzie........................ Le Old Timer de la semaine prochaine

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Tex Driscoll et Tex Phelps................ Ceux qui adorent le théâtre

Dans les Townsman en mouvement :

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Kermit Maynard............................. Celui qui cours

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Slim Gaut..................................... Celui qui n'a plus de dents

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Al Kunde...................................... Celui qui a une belle barbe

Et un florilège de nouveaux crédits :

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Jack Kenny.................................. Celui qui reste au fond de la salle

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Tex Cooper.................................. Celui qui n'a pas aimé la pièce et veut se tirer fissa

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Jack Low..................................... Celui qui par contre, à l'air de se régaler!

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A côté de notre ami Al Kunde on trouve Victor Cox, que certains doivent connaitre pour ses nombreux rôles de méchant

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Forrest Dillon..... Celui que personne ne connait, qu'on trouve même pas de dates de naissance ou de décès, ni aucune autre information. Pouquoi moi je le connais, ben c'est mon boulot ça tiens!

Et celui que ce n'était pas lui :

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Rube Dalroy......... Non non il n'y est pas, non c'est pas le vieux barbu qui tend l'oreille, oui j'en suis sur
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté

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Re: Le Retour de Frank James - The Return of Frank James - 1940 - Fritz Lang

Message par LordDécadent »

:applaudis_6:
Il n'y a plus de qualificatif maintenant.
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Re: Le Retour de Frank James - The Return of Frank James - 1940 - Fritz Lang

Message par JoDel »

:beer1: :beer1:
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté

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Message par lasbugas »

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