Le Justicier de l'Ouest - The Gun hawk - 1963 - Edward ludwig
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- lafayette
- Lieutenant
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Re: Le Justicier de l'Ouest - The Gun hawk - 1963 - Edward ludwig
Sur un post de doc par Jicarilla plus haut, il est indiqué en fin du scénario que le meurtre est tacitement interdit dans la ville...
Pourquoi? Est-il permis ailleurs?
Il semble bien que ce sera un film de premier choix pour les cadeaux de fin d'année!
Pourquoi? Est-il permis ailleurs?
Il semble bien que ce sera un film de premier choix pour les cadeaux de fin d'année!
- lafayette
- Lieutenant
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Re: Le Justicier de l'Ouest - The Gun hawk - 1963 - Edward ludwig
Rory, Rory... et Ruta alors? Personne n'en a parlé ici!
Comment est-elle dans ce film?
Je l'ai récemment trouvée sublîme dans des épisodes de Maverick.
J'ai vu que dans son "cryptosite" Lasso lui mettait une note négative pour ce film.
Comment est-elle dans ce film?
Je l'ai récemment trouvée sublîme dans des épisodes de Maverick.
J'ai vu que dans son "cryptosite" Lasso lui mettait une note négative pour ce film.
- Yosemite
- Texas ranger
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Re: Le Justicier de l'Ouest - The Gun hawk - 1963 - Edward ludwig
Rory, Rod et Ruta sont tous très biens...
Effectivement, on sent bien que ce western a été construit avec un budget de misère mais pour autant, E. Ludwig a réussi à en faire un beau moment empli d'émotion et d'humanité.
De prime abord, le côté propret dans les décors, les costumes bien neufs, les coiffures impeccables et la luminosité par trop flatteuse laisse présager un western si ce n'est ennuyeux, disons convenu.
Au bout de quelques minutes, la direction d'acteurs apparaît comme vraiment trop rigide et laissant peu de place au jeu d'acteur.
Je vous laisse juge de la scène du saloon, les frères Sully entrent alors que Blaine Madden (Rory Calhoun) et Reb (Rod Lauren) se sifflent un verre au comptoir :
Quelle spontanéité n'est-ce pas ?
Comme souvent, je taquine... car en fait j'ai vraiment bien aimé ce western que je m'apprête à revoir ce soir. Pas de pognon, mais des décors choisis, des positionnements qui s'accommodent fort bien de cette sorte de langueur ambiante.
Deux hommes qui, finalement, ne recherche qu'une chose, transformer la ville dont ils ont la responsabilité en havre de paix.
La distribution est à ce titre tout à fait adaptée. Rory Calhoun sera d'autant meilleur que son personnage arrivera en fin de vie, Rod Cameron, que pour ma part j'aime beaucoup, déplacera sa grande carcasse et usera de son beau timbre de voix pour imprégner de calme les endroits qu'il parcourt.
Si le film s'arrêtait là, il manquerait je crois quelque chose. La belle idée du scénario est de relier ces personnages avec une histoire, commune ou pas, mais au moins avec un vécu dont on sent à quel point il a pu être douloureux et liant.
Mitch, l'adjoint du shérif (Morgan Woodward) en fait les frais. Il est le faire-valoir de cette histoire commune, de cette complicité tacite, de cette histoire tue entre les deux grands joués par Rory et Rod.
Ensuite, il y a bien sûr l'apparition et la disparition du père de Blaine Madden. Conjuguée avec la naissance d'un fils spirituel, Reb, elle finit de structurer le scénario.
De quoi alimenter une vraie discussion en effet comme le suggère Chip un peu plus haut dans le fil.
Yo.
Effectivement, on sent bien que ce western a été construit avec un budget de misère mais pour autant, E. Ludwig a réussi à en faire un beau moment empli d'émotion et d'humanité.
De prime abord, le côté propret dans les décors, les costumes bien neufs, les coiffures impeccables et la luminosité par trop flatteuse laisse présager un western si ce n'est ennuyeux, disons convenu.
Au bout de quelques minutes, la direction d'acteurs apparaît comme vraiment trop rigide et laissant peu de place au jeu d'acteur.
Je vous laisse juge de la scène du saloon, les frères Sully entrent alors que Blaine Madden (Rory Calhoun) et Reb (Rod Lauren) se sifflent un verre au comptoir :
Quelle spontanéité n'est-ce pas ?
Comme souvent, je taquine... car en fait j'ai vraiment bien aimé ce western que je m'apprête à revoir ce soir. Pas de pognon, mais des décors choisis, des positionnements qui s'accommodent fort bien de cette sorte de langueur ambiante.
Deux hommes qui, finalement, ne recherche qu'une chose, transformer la ville dont ils ont la responsabilité en havre de paix.
La distribution est à ce titre tout à fait adaptée. Rory Calhoun sera d'autant meilleur que son personnage arrivera en fin de vie, Rod Cameron, que pour ma part j'aime beaucoup, déplacera sa grande carcasse et usera de son beau timbre de voix pour imprégner de calme les endroits qu'il parcourt.
Si le film s'arrêtait là, il manquerait je crois quelque chose. La belle idée du scénario est de relier ces personnages avec une histoire, commune ou pas, mais au moins avec un vécu dont on sent à quel point il a pu être douloureux et liant.
Mitch, l'adjoint du shérif (Morgan Woodward) en fait les frais. Il est le faire-valoir de cette histoire commune, de cette complicité tacite, de cette histoire tue entre les deux grands joués par Rory et Rod.
Ensuite, il y a bien sûr l'apparition et la disparition du père de Blaine Madden. Conjuguée avec la naissance d'un fils spirituel, Reb, elle finit de structurer le scénario.
De quoi alimenter une vraie discussion en effet comme le suggère Chip un peu plus haut dans le fil.
Yo.
- COWBOY PAT-EL ZORRO
- Texas ranger
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Re: Le Justicier de l'Ouest - The Gun hawk - 1963 - Edward ludwig
J'ai acheté le dvd cet été dans la collection WARNER VOST et mon avis rejoint celui de Yosemite.
On voit que c'est un petit budget mais cela ne retire rien à son style ni à sa réussite.
J'espérais parvenir à le trouver depuis un bon moment déjà et je dois dire que je n'ai pas été déçu...
On voit que c'est un petit budget mais cela ne retire rien à son style ni à sa réussite.
J'espérais parvenir à le trouver depuis un bon moment déjà et je dois dire que je n'ai pas été déçu...
Re: Le Justicier de l'Ouest - The Gun hawk - 1963 - Edward ludwig
Après avoir dit grand bien du film dans " 50 ans de cinéma américain", Tavernier est beaucoup plus sévère dans son blog, et le renie. Perso, je continue à l'aimer, mais avec moins d'enthousiasme que lors de sa sortie en salle.
- COWBOY PAT-EL ZORRO
- Texas ranger
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Re: Le Justicier de l'Ouest - The Gun hawk - 1963 - Edward ludwig
Pour mon 2300ème message Chip je dirais que parfois il arrive que les opinions et les goûts changent en bien ou en mal avec les années. Il m'est également arrivé de ne plus forcément aimer ou de me révéler avec du recul déçu par des films que j'aimais bien autrefois...
Re: Le Justicier de l'Ouest - The Gun hawk - 1963 - Edward ludwig
Assez déçu de la fin de ma récolte Warner du début 2014 : "the command" puis "gun hawk",deux films qui ne m'apportent rien.
J'ai trouvé ce dernier verbeux, les protagonistes étalant des banalités. Que dire du décor de la ville "sanctuaire" sinon que ce doit être une peinture et que l'on ne sent pas dans la réalité...
J'ai trouvé ce dernier verbeux, les protagonistes étalant des banalités. Que dire du décor de la ville "sanctuaire" sinon que ce doit être une peinture et que l'on ne sent pas dans la réalité...
Un homme qui a réussi est un homme qui gagne plus d'argent que sa femme n'en dépense. Et une femme qui a réussi est une femme qui a trouvé un tel homme. (Lana Turner)
- lafayette
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Re: Le Justicier de l'Ouest - The Gun hawk - 1963 - Edward ludwig
Je viens de voir ce western que d'aucuns traiteraient de crépusculaire mais je dirai gangréneux...
On est en quelque sorte consterné de voir le beau Calhoun ne pas se soigner et devenir un zombie qui en plus demande à son ami de le tuer en duel ce qui peut accabler ce jeune toute sa vie.
Le "faucon armé" en devient en quelque sorte un vrai à la fin où il est fauché, tout comme le film d'ailleurs.
Donc cette fin ne me convient guère après la joie ressentie au début du film de voir aussi Rod Cameron en solide shérif mais affublé d'un adjoint rabat joie.
Il y a un peu de rigidité comme je l'ai lu ici et même la belle Ruta Lee est assez engoncée dans un rôle passif, mais quel charme!
Le décor panoramique de la ville est une "peinturlure" un peu comme le dit Trane effectivement.
Voir ce film après celui du gunfight dans une arène entre Kirk Douglas et Johnny Cash met l'amateur de western devant la condamnation de ces duels un peu hypocrite puisque le western se nourrit de ces combats. Pour me remonter le moral, je vais peut-être me revoir Hackman le plus rapide réel des acteurs au dégainage de revolver face à Stone, Caprio, Crowe and co. Je blague un peu...
Ceci dit je ne regrette pas mon achat de ce trésor Warner avec le plaisir du trio Calhoun Cameron et trop Belle Ruta Lee augmenté d'un jeune qui est une découverte pour moi. Il faut que je cherche son nom.
Le sanctuaire des hors la loi rappelle celui de Marlène Dietrich qui y meurt aussi, donc diriger un sanctuaire c'est mortel! Mdr!
Je viens de voir la bio du jeune le chanteur acteur Rod Lauren, mortelle aussi! En tout cas, il se sort très bien de ce rôle de compagnon de Calhoun.
Le titre français n'a aucun rapport avec le film.
En revoyant le film en vost, j'ai vu une séquence loupée à ma vision VF, j'avais du piquer du nez. Car c'est une nouvelle fois que je relève, le jeter d'étoile au sol. Cette fois-ci c'est le shérif qui arrache l'étoile de son adjoint qui est trop obnibulé de vengeance.
On est en quelque sorte consterné de voir le beau Calhoun ne pas se soigner et devenir un zombie qui en plus demande à son ami de le tuer en duel ce qui peut accabler ce jeune toute sa vie.
Le "faucon armé" en devient en quelque sorte un vrai à la fin où il est fauché, tout comme le film d'ailleurs.
Donc cette fin ne me convient guère après la joie ressentie au début du film de voir aussi Rod Cameron en solide shérif mais affublé d'un adjoint rabat joie.
Il y a un peu de rigidité comme je l'ai lu ici et même la belle Ruta Lee est assez engoncée dans un rôle passif, mais quel charme!
Le décor panoramique de la ville est une "peinturlure" un peu comme le dit Trane effectivement.
Voir ce film après celui du gunfight dans une arène entre Kirk Douglas et Johnny Cash met l'amateur de western devant la condamnation de ces duels un peu hypocrite puisque le western se nourrit de ces combats. Pour me remonter le moral, je vais peut-être me revoir Hackman le plus rapide réel des acteurs au dégainage de revolver face à Stone, Caprio, Crowe and co. Je blague un peu...
Ceci dit je ne regrette pas mon achat de ce trésor Warner avec le plaisir du trio Calhoun Cameron et trop Belle Ruta Lee augmenté d'un jeune qui est une découverte pour moi. Il faut que je cherche son nom.
Le sanctuaire des hors la loi rappelle celui de Marlène Dietrich qui y meurt aussi, donc diriger un sanctuaire c'est mortel! Mdr!
Je viens de voir la bio du jeune le chanteur acteur Rod Lauren, mortelle aussi! En tout cas, il se sort très bien de ce rôle de compagnon de Calhoun.
Le titre français n'a aucun rapport avec le film.
En revoyant le film en vost, j'ai vu une séquence loupée à ma vision VF, j'avais du piquer du nez. Car c'est une nouvelle fois que je relève, le jeter d'étoile au sol. Cette fois-ci c'est le shérif qui arrache l'étoile de son adjoint qui est trop obnibulé de vengeance.
Modifié en dernier par lafayette le 01 août 2017 3:15, modifié 1 fois.
Re: Le Justicier de l'Ouest - The Gun hawk - 1963 - Edward ludwig
Jadis j'avais critiqué et donné le synopsis de THE GUN HAWK ici
http://decrypte.westernmovies.fr/cri.php?id=401
Ville sans Sheriff
le sujet de père/fils est trop exploité dans ce Western, il se répète trop souvent.... il est vrai, comme Lafayette,
le dit, que le lieu de refuge caché de Sanctuary rappelle le film de Marlene Dietrich. Ruta Lee dans Gun Hawk
s'appelle Marleen ( rien à voir avec le film de Fritz Lang ).
Les acteurs Rod Cameron et Rory Calhoun sont fatigués, fin de carrière. Le maquillage de Calhoun est trop
accentué (gengraine) il trouve quand-même la force de s'habiller et de confronter son "fils", parce qu'il ne
veut pas mourir dans son lit, en le forçant au Duel, un drôle de suicide, le fils est blessé à l'épaule, ce que
le Gun Hawk voulait, que son "fils" abandonne la vie tumultueuse et se range comme comme brave citoyen.
La fiancée du Gun Hawk, Ruta Lee, est complètement en dehors du film, une bien pauvre interprétation,
pour une amante d'un chef de Gang, car il était un Bandit notoire, il n'avait pas seulement les deux meurtres,
à sa concience, grâce à sa cache Sanctuary, la justice n'avait jamais jusqu'à lors de preuve contre lui.
Peut-être un bon sujet psychologique,mais mal mise en image par E. Ludwig, sur une musique paresseuse.
titre allemand du film : Ville sans Sheriff
http://decrypte.westernmovies.fr/cri.php?id=401
Ville sans Sheriff
le sujet de père/fils est trop exploité dans ce Western, il se répète trop souvent.... il est vrai, comme Lafayette,
le dit, que le lieu de refuge caché de Sanctuary rappelle le film de Marlene Dietrich. Ruta Lee dans Gun Hawk
s'appelle Marleen ( rien à voir avec le film de Fritz Lang ).
Les acteurs Rod Cameron et Rory Calhoun sont fatigués, fin de carrière. Le maquillage de Calhoun est trop
accentué (gengraine) il trouve quand-même la force de s'habiller et de confronter son "fils", parce qu'il ne
veut pas mourir dans son lit, en le forçant au Duel, un drôle de suicide, le fils est blessé à l'épaule, ce que
le Gun Hawk voulait, que son "fils" abandonne la vie tumultueuse et se range comme comme brave citoyen.
La fiancée du Gun Hawk, Ruta Lee, est complètement en dehors du film, une bien pauvre interprétation,
pour une amante d'un chef de Gang, car il était un Bandit notoire, il n'avait pas seulement les deux meurtres,
à sa concience, grâce à sa cache Sanctuary, la justice n'avait jamais jusqu'à lors de preuve contre lui.
Peut-être un bon sujet psychologique,mais mal mise en image par E. Ludwig, sur une musique paresseuse.
titre allemand du film : Ville sans Sheriff
- Arizona Kid
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Re: Le Justicier de l'Ouest - The Gun hawk - 1963 - Edward ludwig
Je suis en train de relire vos commentaires, qui m'ont donné l'envie de revoir ce Justicier de l'Ouest incarné par Rory Calhoun -un de mes acteurs favoris du genre, je le rappelle.
J'avais acheté le DVD de la collection Trésors Warner l'année dernière, et dans mon souvenir, ce western ne dégageait pas cette impression de série B fauchée dont vous parlez, ou bien cela ne m'a pas sauté aux mirettes.
Intéressante histoire que celle de ce pistolero blessé et mourant, qui préfère se faire descendre le colt au poing plutôt que d'agoniser au fond d'un lit, un thème préfigurant avec plus d'une décennie d'avance celui du Dernier des Géants de Don Siegel, le western-testament de John Wayne.
J'avais acheté le DVD de la collection Trésors Warner l'année dernière, et dans mon souvenir, ce western ne dégageait pas cette impression de série B fauchée dont vous parlez, ou bien cela ne m'a pas sauté aux mirettes.
Intéressante histoire que celle de ce pistolero blessé et mourant, qui préfère se faire descendre le colt au poing plutôt que d'agoniser au fond d'un lit, un thème préfigurant avec plus d'une décennie d'avance celui du Dernier des Géants de Don Siegel, le western-testament de John Wayne.
" Personne ne t'empêchera de partir si c'est ce que tu veux; mais laisse-moi te donner un conseil, fiston: dans ce pays, c'est très mal vu de toucher au cheval d'un autre homme... " (Joël McCrea, Cattle Drive, 1951)
- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
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Re: Le Justicier de l'Ouest - The Gun hawk - 1963 - Edward ludwig
c'est Robert J. Wilke (1914–1989) sauf erreur
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL