Le Désert de la peur - Along the great divide - 1951 - Raoul Walsh

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U.S. Marshal Cahill
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Re: Le Désert de la peur - Along the Great Divide - 1951 - Raoul Walsh

Message par U.S. Marshal Cahill »

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metek
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Re: Le Désert de la peur - Along the Great Divide - 1951 - Raoul Walsh

Message par metek »

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metek
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Re: Le Désert de la peur - Along the Great Divide - 1951 - Raoul Walsh

Message par metek »

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Winchester73
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Re: Le Désert de la peur - Along the Great Divide - 1951 - Raoul Walsh

Message par Winchester73 »

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Abilène
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Re: Le Désert de la peur - Along the Great Divide - 1951 - Raoul Walsh

Message par Abilène »

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Longway
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Re: Le Désert de la peur - Along the Great Divide - 1951 - Raoul Walsh

Message par Longway »

Fiche Télé 7Jours.
Diffusion : Dimanche 1er Novembre 1970 sur la première chaine de L'ORTF.


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Abilène
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Re: Le Désert de la peur - Along the Great Divide - 1951 - Raoul Walsh

Message par Abilène »

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lasso
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Re: Le Désert de la peur - Along the Great Divide - 1951 - Raoul Walsh

Message par lasso »

Encore un excellent Western de Raoul Walsh, avec des performances extraordinaires des acteurs et une musique attentive et preignante.

Le titre : Along the great divide . Je suppose que celà veut dire que l'action se trouve le long de la chaîne des Rocky Mountains.
Ceci à l'est de la Californie vers le sud de la Californie, proche de la frontière Mexicaine.

Au départ Walsh a choisi Long Pine dans la Sierra Nevada, avec ses Alabama Hills, pour donner plus d'envergure à l'action, dans ces
Rochers Photogéniques.

Une curiosité du film : noté par Trane

le vol de bétail négligé devant le meurtre

c'est vrai, que le vol de bétail, suffisait à lui seul la pendaison, par lynchage ou par la loi.

L'Affiche LES VOYAGEURS DU DESERT

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Abilène
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Re: Le Désert de la peur - Along the Great Divide - 1951 - Raoul Walsh

Message par Abilène »

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Compte Supprimé 0A
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Re: Le Désert de la peur - Along the Great Divide - 1951 - Raoul Walsh

Message par Compte Supprimé 0A »

Bon western.

Superbe N&B, désert, tension, enjeux dramatiques, questionnement sur la justice, course-poursuite, fusillades. On va de révélations en révélations.

Kirk Douglas torturé comme souvent, vêtu de noir.

Walter Brennan, encore pas trop mal, impuissant de ce qui lui arrive.

Virginia Mayo, comme d'habitude magnifique, en symbiose avec Kirk.

Vers la fin la tension et les émotions monte d'un cran, jusqu'au dénouement, qu'on attendait tous ! Du tout bon. :sm28:
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lasso
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Re: Le Désert de la peur - Along the Great Divide - 1951 - Raoul Walsh

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persepolis
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Re: Le Désert de la peur - Along the Great Divide - 1951 - Raoul Walsh

Message par persepolis »

Beaucoup de défauts : des zooms inutiles , un jeu d'acteurs exagéré , des incongruités dans le scénario (douglas part devant ces poursuivants puis les retrouve devant lui cinq minutes après), on présume dès le départ qui est le vrai meurtrier et comment il va être confondu. Malgré cela le film mérite d' être vu pour ses acteurs principaux et secondaires (mention pour le père de l'enfant tué), son rythme soutenu et la beauté du désert.
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Moonfleet
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Re: Le Désert de la peur - Along the Great Divide - 1951 - Raoul Walsh

Message par Moonfleet »

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Une Corde pour te pendre – Le Désert de la peur (Along the Great Divide, 1951) de Raoul Walsh
WARNER



Avec Kirk Douglas, Virginia Mayo, Walter Brennan, John Agar, Ray Teal, Morris Ankrum
Scénario : Walter Doniger & Lewis Meltzer
Musique : David Buttolph
Photographie : Sidney Hickox
Une production Anthony Veiller pour la Warner


Sortie USA : 16 mai 1951


« Qu’il soit coupable ou non, ça ne me regarde pas » dit le Marshall Len Merrick à plusieurs reprises au cours du film. Along The Great Divide raconte en effet l’histoire d’un homme de loi déterminé ayant sauvé un pauvre bougre du lynchage pour mieux le conduire à la potence après qu’il ait pu avoir un procès en bonne et due forme. Qu’il soit ou non innocent, qu’il soit condamné à mort lui importe peu du moment que la loi ait pu avoir son mot à dire et la sentence être appliquée en fonction du verdict du jury. Len Merrick, suite à un ‘trauma’ (dont l’explication est le premier ‘whodunit’ du film) est devenu en quelque sorte une espèce de monomaniaque ; et le film de pouvoir ainsi poursuivre la trilogie ‘western psychologique’ de Walsh entamé avec La Vallée de la Peur (Pursued) puis La Fille du Désert (Colorado Territory). Et grâce à ce ‘Strong Arm of the Law’, Kirk Douglas fait son entrée remarquée dans le western. Ayant commencé sa carrière cinématographique seulement quatre ans plus tôt, il n’était alors pas encore une star confirmée mais comptait déjà quelques très beaux rôles à son actif dans des films de Joseph Mankiewicz (Chaînes Conjugales – A Letter to Three Wives), Mark Robson (Le Champion) ou Michael Curtiz (La Femme aux Chimères – Young Man with a Horn). Dans son autobiographie ‘Le Fils du chiffonnier’, il disait abhorrer Une Corde pour te pendre : « Je détestais le film suivant de la Warner Brothers dans le quel je tournais : Along the Great Divide (le précédent ayant été le film de Michael Curtiz cité ci-dessus, biopic romancé sur le trompettiste Bix Beiderbecke). Je le fis seulement pour remplir l'obligation qui m'était faite par contrat de tourner un film par an pour eux. […] Walsh adorait la violence. Je fus dégouté un jour de le voir excité presque jusqu'à l'orgasme en observant une dangereuse cascade au cours de laquelle un cascadeur manqua d'être tué [...] Sur ce tournage, les animaux furent maltraités. Une corde pour te pendre a été mon premier western : je l’ai détesté de bout en bout ! »

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Len Merrick (Kirk Douglas), nouvellement élu US Marshal, sauve le vieux Pop Keith (Walter Brennan) du lynchage. Le Cattle Baron Ed Rhoden (Morris Ankrum) était sur le point de lui passer la corde au cou pour lui avoir volé du bétail mais aussi et surtout pour avoir tué son fils préféré. Si Pop reconnaît avoir voulu dépouillé le cheptel du rancher de quelques bêtes, il clame son innocence quant au meurtre. Quoiqu’il en soit, pour Merrick, l’homme doit être jugé par un tribunal et il décide que ce sera à Santa Loma. Avec l’aide de ses assistants Lou Gray (Ray Teal) et Billy Shear (John Agar), il soutire donc à Ed son ‘pendu’ ; le rancher est furax puisqu’il ne peut ainsi plus exercer sa vengeance comme il l’aurait souhaité. Son mécontentement ne pouvant être apaisé, il décide de poursuivre le petit groupe pour récupérer ‘son’ prisonnier, étant prêt pour se faire à tuer les trois hommes de loi. En attendant, ces derniers sont invités par Pop à passer la nuit dans sa maison qui se trouve à deux pas d’ici. Mais ils sont accueillis à coup de fusil ; Merrick arrive à désarmer le forcené… qui n’est autre que… la fille de Pop, Ann (Virginia Mayo). Après une seconde tentative pour faire s’échapper son père, elle est embarquée par Merrick et ses hommes : ayant appris que Roden était sur leurs traces avec tout une horde d’hommes sans scrupules, ils partent à la nuit tombée pour Santa Loma. Pour y arriver, la route sera longue et difficile d’autant qu’elle traverse un rude et épuisant désert et que Pop ne cesse de mettre les nerfs à vif de Len dont il a découvert le talon d’Achille…

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S’il est exagéré de trouver ce western détestable à notre tour (mais il semblerait que Kirk Douglas jugeait souvent plus les films sur leurs conditions de tournage et sur leurs résultats financiers que sur leurs réelles qualités cinématographiques ; il suffit de le savoir pour faire la part des choses), je suis obligé d’avouer avoir été encore déçu par un western de Raoul Walsh. Je précise bien ‘western’ car le cinéaste venait précédemment de réaliser trois films dont je ne me lasse pas : L’Enfer est à lui (White Heat), La Femme à Abattre (The Enforcer) ainsi que Capitaine sans Peur (Captain Horatio Hornblower). Dans le domaine 'westernien', si La Piste des Géants (The Big Trail) et La Charge Fantastique (They Died with Their Boots on) emportaient tout sur leur passage par leur ampleur, leur vitalité et leur dynamisme, la ‘série’ qu’il a entamé avec Pursued (malgré des qualités certaines dans chacun des films) m’a beaucoup moins convaincu à l’exception de Cheyenne, le moins ambitieux du lot mais qui m’a semblé dans le même temps le plus réjouissant. Une Corde pour te pendre (ou Le Désert de la peur, le film étant sorti en salles en France sous ces deux titres) se révèle malheureusement être celui où les défauts prennent le plus le pas sur les aspects positifs.

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Ces derniers ne sont néanmoins pas négligeables et font de Along the Great Divide un western regardable et qui surpasse de beaucoup les innombrables westerns de séries tournés sans imagination à la même époque. Il s’agit de la forme qui semble être le seul élément qui ait intéressé le réalisateur ; et quelle forme ! La photographie expressionniste en noir et blanc de Sidney Hickox, le collaborateur habituel de Walsh, est extraordinaire que ce soit en extérieurs ou en studio même si les raccords entre les deux ne sont pas toujours bien amenés. Quant à la mise en scène, elle est d’une redoutable efficacité lorsqu’il s’agit d’action, de course-poursuite ou de chevauchées, de filmer un paysage ou un Gunfight. Il faut voir cette parfaite gestion de l’espace, cette mise en valeur des paysages naturels (les cieux sont parfois presque aussi grandioses que les cieux 'fordien's), ce génie de la topographie, lors par exemple de la séquence se déroulant parmi les rochers de Lone Pine alors que Len Merrick arrive à prendre en otage le fils du rancher qui les poursuit ; montage implacable et parfait placements des personnages au sein des éléments rocailleux constituant le paysage ! Un régal pour le formaliste qui s’étonne néanmoins une nouvelle fois de découvrir quatre zooms hideux qu’on dirait sortis tout droit d’une série Z ; à moins que ce soit Raoul Walsh qui ait quasiment inventé cette figure stylistique et qu’il l’expérimentait encore après celui de Silver River (tout aussi pénible) et de Colorado Territory (celui-ci mémorable en revanche). Parions sur l’expérimentation qui serait donc à l’origine de ces errements esthétiquement douteux. Quant au plan de Virginia Mayo tirant la langue, on pourrait croire à une mauvaise blague.

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Ces quelques secondes auraient pu facilement être oubliées si, malgré une histoire qui aurait pu déboucher sur un film passionnant, le scénario n’avait pas été aussi mal rythmé et mal écrit (pas forcément d’une grande fluidité et nous délivrant une brochette de personnages tous aussi inintéressants les uns que les autres) et si la direction d’acteur n’avait pas été aussi lâche, ce qui semble confirmé par des échos du tournage au cours duquel Walsh se serait désintéressé de ce qu’il tournait, oubliant même expressément des pages entières des dialogues et du scénario. Kirk Douglas, Walter Brennan et Virginia Mayo sont en roue libre et rien de bien passionnant n’arrive à filtrer de leurs jeux d’acteur ; ils sont tour à tour monolithiques ou cabotins tout comme les personnages qu’ils ont à interpréter d’ailleurs. Le maquillage outrancier des trois comédiens n’arrange rien à l’affaire ; il procède de expressionnisme de la photographie (faisant ressortir cils et sourcils pour des visages plus marquants) et en ce sens il peut se comprendre mais il rend leurs personnages encore plus caricaturaux. Résultat, aucun des trois n’arrive à être attachant, le spectateur devant se replier sur Morris Ankrum, John Agar ou Ray Teal pour trouver un poil plus de subtilité. Le scénario superficiel en étant dépourvu (de subtilité), il ne fallait pourtant pas en attendre plus de ses protagonistes. Heureusement, il reste les superbes jambes de Virginia Mayo qui nous font oublier sa mauvaise performance et qui sont à l’origine de quelques séquences à fort potentiel érotique. Et je ne pensais pas devoir dire un jour du mal de Walter Brennan aussi pénible parfois que la rengaine ‘Down in the Valley’ qu’il entonne sans arrêt pour agacer les nerfs de son ‘geôlier’. Quant à Kirk Douglas, la psychologie lourdingue de son Merrick n’était pas pour faciliter la sobriété de son jeu pas plus que les relations tendues qu’il eut avec son réalisateur ; malgré tout, il fait déjà montre d’un formidable charisme et dégage une formidable puissance physique vêtu en tenue du Far-West, ici tout de noir. Si son interprétation est loin d’être mémorable, il s’avère néanmoins déjà très 'classieux' et on pouvait deviner qu’il serait très à l’aise dans le genre avec un script moins pataud.

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Bref, si tout ce qui concerne la partie aventureuse est rondement menée (c’est déjà ça de gagné), les rapports à la psychanalyse s’avèrent sacrément superficiels tout comme la tension qui naît au sein du groupe à cause des tourments névrotiques et dilemmes cornéliens du Marshall. On croirait parfois assister à du mauvais théâtre à l’image des deux improbables ‘Whodunit’ (celui qui explique la blessure psychologique de Merrick et l’autre qui révèle le coupable du meurtre initial). Et, quand la traversé du désert est terminée, on pourrait penser que Walsh s’est totalement moqué du reste, expédiant en deux temps trois mouvement un procès bâclé et un happy end absolument pas convaincante au vu du ton noir et tragique qui a parcouru le film. Un western qui ne manque pas de qualités formelles mais qui ne s’avère que bien peu satisfaisant (voire même incohérent) au niveau du fond. Dommage. Ceci dit, pour ceux qui en douteraient, Along the Great Divide s’avère un nouvel exemple des formidables capacités de Raoul Walsh s’agissant de pure mise en scène.
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Re: Le Désert de la peur - Along the great divide - 1951 - Raoul Walsh

Message par metek »

Kirk Douglas - Along the Great Divide (1951)
Encore une autre photo parfaite! :beer1:

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Abilène
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Re: Le Désert de la peur - Along the great divide - 1951 - Raoul Walsh

Message par Abilène »

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