Le Diable dans la peau - Hell bent for leather - 1960 - George Sherman
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Re: Le diable dans la peau - Hell bent for leather - 1960 - George Sherman
très bon film comme toutes les interventions ci dessus le disent, et une actrice magnifique qui est très présente.Lou a écrit : .....
...Et dans les bizarreries on peut rajouter le rouge à lèvres magique de la belle Felicia Farr, celui qui ne s'estompe jamais !
Un homme qui a réussi est un homme qui gagne plus d'argent que sa femme n'en dépense. Et une femme qui a réussi est une femme qui a trouvé un tel homme. (Lana Turner)
Re: Le diable dans la peau - Hell bent for leather - 1960 - George Sherman
Revu hier-soir : Ma traduction pour le titre du film - UN DUR A CUIRE se rapportant au rôle d'Audy Murphy.
Ce Western de Sherman m'a rappellé les bons films de Boetticher, où une très jolie et douée héroïne joue un rôle primordial dans
le développemnet du scénario. Ici Felicia Farr domine largement les acteurs masculins, bien que Audy Murphy, McNally, Middleton
et Merlin donnent de leur meilleur.
Le film est tourné entièrement dans la Sierra Nevada, dans les Alabama Hills près de Lone Pine, paysage très souvant utilisé dans
les Western, mais se prêtant ici très bien au scénario.
Entre autres, j'ai appécié particulièrement la scène dans la maison avec Middleton et ses frères menacés par McNally, ainsi que
la scène d'attente dans le Saloon, de Murphy, Farr à la traque de Merlin (Travers).
.....
..............................................................................................Die Unerbittlichen(titre allemand) trad. Les Inexorables
Ce Western de Sherman m'a rappellé les bons films de Boetticher, où une très jolie et douée héroïne joue un rôle primordial dans
le développemnet du scénario. Ici Felicia Farr domine largement les acteurs masculins, bien que Audy Murphy, McNally, Middleton
et Merlin donnent de leur meilleur.
Le film est tourné entièrement dans la Sierra Nevada, dans les Alabama Hills près de Lone Pine, paysage très souvant utilisé dans
les Western, mais se prêtant ici très bien au scénario.
Entre autres, j'ai appécié particulièrement la scène dans la maison avec Middleton et ses frères menacés par McNally, ainsi que
la scène d'attente dans le Saloon, de Murphy, Farr à la traque de Merlin (Travers).
.....
..............................................................................................Die Unerbittlichen(titre allemand) trad. Les Inexorables
- Yosemite
- Texas ranger
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- Localisation : Issy (ou là ?)
Re: Le diable dans la peau - Hell bent for leather - 1960 - George Sherman
Western adapté d'une nouvelle de Ray Hogan.
Auteur prolixe en matière de romans et nouvelles westerniennes, on recontre quelques thèmes du présent film dans plusieurs de ces ouvrages.
Le sherif contrarié dans "Texas lawman", voire renié comme dans "Marshal without a badge", la notion d'injustice et de poursuite dans "The trackers" (http://manuelruiz.canalblog.com/archive ... 18502.html) et nous voici peu à peu arrivés à "Outlaw marshal" où l'on retrouve les personnages Clay Santell, Shotgun Travers et le Marshall Decket...
Un western agréable à suivre mais dont le scénario ne révèle pas de grande originalité. A saluer quand même le personnage de Janet (Felicia Farr) qui incarne une femme courageuse et au parti pris affirmé. Stephen McNally dans le rôle du Marshall Deckett est remarquable.
Pour ce qui concerne Audie Murphy je trouve que son apparente jeunesse est trop exploitée comme atout d'innocence. Cela confère un côté un peu trop facile au récit.
En résumé, un western qui doit ses principales qualités à l'histoire d'origine plus qu'à son adaptation et à sa mise en scène.
Pour contredire ce que je viens d'écrire... une belle idée d'utilisation des reliefs d'Alabama Hills de la part de Sherman :
Clay Santell fait face à son "double", l'usurpateur Shotgun Travers. L'usage de l'ombre projetée suggère le côté insaisissable du tueur et l'angle choisi lui confère également une position dominatrice et menaçante par le bras armé.
Il a encore l'initiative mais l'effet de surprise peut lui être fatal, en effet, l'ombre à ceci de moindre que les personnages, elle est aveugle. Clay Santell l'a vue mais ce n'est pas réciproque.
Noter également la position de Janet (Felicia Farr), dans son duo avec Clay, elle n'est pas décideuse, il la protège et elle le suit.
Malgré l'importance affichée de son personnage tout au long du film, ce sera son lot jusqu'à la fin. Elle ne servira même pas à l'innocenter tant il parviendra à le faire lui-même en abattant Travers et en usant d'un ton affirmé à l'encontre de ses poursuivants.
Yo.
Le sherif contrarié dans "Texas lawman", voire renié comme dans "Marshal without a badge", la notion d'injustice et de poursuite dans "The trackers" (http://manuelruiz.canalblog.com/archive ... 18502.html) et nous voici peu à peu arrivés à "Outlaw marshal" où l'on retrouve les personnages Clay Santell, Shotgun Travers et le Marshall Decket...
Un western agréable à suivre mais dont le scénario ne révèle pas de grande originalité. A saluer quand même le personnage de Janet (Felicia Farr) qui incarne une femme courageuse et au parti pris affirmé. Stephen McNally dans le rôle du Marshall Deckett est remarquable.
Pour ce qui concerne Audie Murphy je trouve que son apparente jeunesse est trop exploitée comme atout d'innocence. Cela confère un côté un peu trop facile au récit.
En résumé, un western qui doit ses principales qualités à l'histoire d'origine plus qu'à son adaptation et à sa mise en scène.
Pour contredire ce que je viens d'écrire... une belle idée d'utilisation des reliefs d'Alabama Hills de la part de Sherman :
Clay Santell fait face à son "double", l'usurpateur Shotgun Travers. L'usage de l'ombre projetée suggère le côté insaisissable du tueur et l'angle choisi lui confère également une position dominatrice et menaçante par le bras armé.
Il a encore l'initiative mais l'effet de surprise peut lui être fatal, en effet, l'ombre à ceci de moindre que les personnages, elle est aveugle. Clay Santell l'a vue mais ce n'est pas réciproque.
Noter également la position de Janet (Felicia Farr), dans son duo avec Clay, elle n'est pas décideuse, il la protège et elle le suit.
Malgré l'importance affichée de son personnage tout au long du film, ce sera son lot jusqu'à la fin. Elle ne servira même pas à l'innocenter tant il parviendra à le faire lui-même en abattant Travers et en usant d'un ton affirmé à l'encontre de ses poursuivants.
Yo.
Modifié en dernier par Yosemite le 01 janv. 2015 16:38, modifié 1 fois.
- Yosemite
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Re: Le diable dans la peau - Hell bent for leather - 1960 - George Sherman
Si l'intrigue démarre sur une démarche tout à fait injuste, illégale et immorale on ne peut guère dire que l'immoralité soit ce qui ressort du film malgré tout.nathan a écrit :L'histoire est délicieusement immorale ( un prévôt minable incapable d'arrêter un meurtrier fait accuser un innocent pour toucher la prime), l'interprétation est excellente, les paysages superbes, Félicia a des airs sublimes de Grace Kelly.
Pour résumer la fin de celui-ci : les poursuivants se repentent platement, les deux personnages malintentionnés sont morts, Clay poursuit son chemin en toute liberté avec à son bras la belle Janet...A la limite il va même pouvoir retrouver son cheval volé.
Inespéré comme dénouement non ?
Yo.
Re: Le diable dans la peau - Hell bent for leather - 1960 - George Sherman
Je me lasse pas à revoir ce Western régulièrement
affiches Italienne, allemande
la scène dans la hutte (une des meilleures) Felicia Farr et Robert Middleton
la scène me rappelle celle de THE MAN OF THE WEST avec Julie London
affiches Italienne, allemande
la scène dans la hutte (une des meilleures) Felicia Farr et Robert Middleton
la scène me rappelle celle de THE MAN OF THE WEST avec Julie London
Re: Le diable dans la peau - Hell bent for leather - 1960 - George Sherman
Robert Middleton - Hell Bent for Leather (1960)
- Arizona Kid
- Trappeur
- Messages : 3044
- Enregistré le : 01 nov. 2016 16:26
- Localisation : Marseille, France
Re: Le diable dans la peau - Hell bent for leather - 1960 - George Sherman
J'ai acheté ce matin le DVD de cet excellent western signé George Sherman, que je viens de finir de visionner. Et je n'ai qu'un seul mot à dire: EXCELLENT.
Une série B de belle tenue, avec un Audie Murphy parfait dans le rôle de Clay Santell, ce cow-boy sans histoire, victime d'une erreur judiciaire et traqué par le pugnace Deckett, une sorte de Javert du Far-West, impeccablement campé par Stephen McNally.
McNally, justement: un acteur injustement méconnu, dont on ne dira jamais assez de bien, et qui compose ici un rôle de marshal cruel et sadique, encore plus illuminé que son personnage de Soulèvement en Arizona (1953) de Lee Sholem.
Quel plaisir de revoir également cette " gueule " patibulaire de Robert Middleton, soumis à la question par un McNally aux méthodes musclées, lui qui se payait déjà une mémorable dérouillée par Rory Calhoun dans Le Crépuscule sanglant (1955) de Jack Arnold.
Décidément, je crois que les westerns des studios Universal sont mes préférés: des intrigues fortes et concises -grâce auxquelles le spectateur n'a pas le temps de s'ennuyer- , des acteurs sympathiques et des techniciens récurrents d'un générique à l'autre, ce qui donne un peu à l'amateur le sentiment d'être en famille: Bud Westmore au maquillage (le père de la fameuse créature du Lac Noir) , Joan St-Oegger à la coiffure...
Des petits détails de prime abord insignifiants, mais que j'ai toujours plaisir à retrouver dans les westerns Universal de cette glorieuse époque.
Sans compter un magnifique logo en ouverture: ce globe rotatif sur fond de ciel étoilé n'a jamais été, je pense, plus beau qu'à cette période.
Une série B de belle tenue, avec un Audie Murphy parfait dans le rôle de Clay Santell, ce cow-boy sans histoire, victime d'une erreur judiciaire et traqué par le pugnace Deckett, une sorte de Javert du Far-West, impeccablement campé par Stephen McNally.
McNally, justement: un acteur injustement méconnu, dont on ne dira jamais assez de bien, et qui compose ici un rôle de marshal cruel et sadique, encore plus illuminé que son personnage de Soulèvement en Arizona (1953) de Lee Sholem.
Quel plaisir de revoir également cette " gueule " patibulaire de Robert Middleton, soumis à la question par un McNally aux méthodes musclées, lui qui se payait déjà une mémorable dérouillée par Rory Calhoun dans Le Crépuscule sanglant (1955) de Jack Arnold.
Décidément, je crois que les westerns des studios Universal sont mes préférés: des intrigues fortes et concises -grâce auxquelles le spectateur n'a pas le temps de s'ennuyer- , des acteurs sympathiques et des techniciens récurrents d'un générique à l'autre, ce qui donne un peu à l'amateur le sentiment d'être en famille: Bud Westmore au maquillage (le père de la fameuse créature du Lac Noir) , Joan St-Oegger à la coiffure...
Des petits détails de prime abord insignifiants, mais que j'ai toujours plaisir à retrouver dans les westerns Universal de cette glorieuse époque.
Sans compter un magnifique logo en ouverture: ce globe rotatif sur fond de ciel étoilé n'a jamais été, je pense, plus beau qu'à cette période.
Modifié en dernier par Arizona Kid le 11 mai 2020 19:22, modifié 1 fois.
" Personne ne t'empêchera de partir si c'est ce que tu veux; mais laisse-moi te donner un conseil, fiston: dans ce pays, c'est très mal vu de toucher au cheval d'un autre homme... " (Joël McCrea, Cattle Drive, 1951)