Les 7 chemins du couchant - Seven ways from sundown - 1960 - Harry Keller

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Abilène
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Re: Les Sept Chemins du Couchant - Seven Ways from Sundown - 1960 - Harry Keller

Message par Abilène »

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COWBOY PAT-EL ZORRO
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Re: Les Sept Chemins du Couchant - Seven Ways from Sundown - 1960 - Harry Keller

Message par COWBOY PAT-EL ZORRO »

BONSOIR LES AMIS!!

J'ai eu ce film en cadeau pour Noël...

J'avoue avoir adoré ce film...Murphy semble reprendre encore une fois son perso habituel mais j'adore...Barry Sullivan est un hors-la-loi pour lequel j'avoue avoir ressenti une certaine sympathie,sauf lorsqu'il abat le pauver John Mc Intire...Un western plaisant avec des seconds rôles que j'ai jadis découvert avec ZORRO(Suzanne LLYOD en fille de saloon copine de SULLIVAN(Raquel dans ZORRO saison 1)et Ken LYNCH en chasseur de primes(Pablo au début de la seconde saison)...

Un bon MURPHY encore une fois pour moi!
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Yosemite
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Re: Les Sept Chemins du Couchant - Seven Ways from Sundown - 1960 - Harry Keller

Message par Yosemite »

Merci à Sidonis de nous permettre de découvrir ("découvrir", pour ma part) ce très beau western. Il y a beaucoup de choses à en dire.
En parcourant ce topic j'ai lu le qualificatif de "un peu routinier", je rebondis sur ce propos puisque justement une des premières qualités que j'ai trouvé à ce western est justement son rythme.
Alors évidemment, je ne le qualifierais pas de "routinier" mais encore moins de trépidant certes, on peut même lui trouver une certaine lenteur. Toutefois, cette lenteur n'est pas, selon moi, une faiblesse mais une volonté maîtrisée de Harry Keller.
Nous sommes dans une histoire qui est un peu à l'image d'un arbre... la partie visible est tout aussi importante que celle invisible.
L'histoire de tous ces personnages se recoupe ici de par leur passé : le frère perdu, la couverture mal assurée d'un ranger, les tribulations d'un séducteur...
Dans le fond, la véritable vitesse d'action appartient ici au passé. A leur passé plus exactement. Passé qui nous est peu à peu, et fort adroitement dévoilé. Ce que nous dévoile ce western, c'est déjà la période d'un retour au calme, d'apaisement, de dépliage.
Merveilleux sur ce plan-là. Entre-autres... :sm80:


Barry Sullivan. Il en est également beaucoup question sur le fil, et comment pourrait-il en être autrement ?
Pour se risquer à une comparaison française, il m'a rappelé dans son jeu Yves Montand.
Il joue avec une justesse merveilleuse.

Le propre de Dom Juan et de Casanova est qu'ils avancent masqués. On ne sait pas qui ils sont et peut-être n'a-t-on pas envie de le savoir tant nous sommes fascinés par leur capacité à nous donner envie d'être comme eux.
Impressionnant Barry Sullivan qui joue sur toutes les cordes de cet arsenal de la séduction, et il est certain d'une chose, s'il en avait fait trop, cela n'aurait pas fonctionné !
Alors, qui opposer à un tel personnage interprété par un tel acteur ? Le choix d'Audie Murphy ne pouvait pas être supplanté je pense. Une jeunesse, une (fausse ?) candeur, un sens de l'éthique dont on se demande jusqu'au bout de quel côté il va se diriger...
D'un certain côté mais avec des outils de séduction et d'éthique moins prégnant au profit de choix virils et meurtriers, je me demande si ce duo n'aurait pas pu influencer Leone dans sa trilogie des dollars. Le duo entre Eastwood et Cleef ne me semble pas dénué de similitudes avec celui-ci.

D'une façon générale, la distribution a fait l'objet d'une attention toute particulière. Vanessa Stevenson est elle aussi magnifique et très crédible dans son jeu d'amoureuse hésitante mais... faisant le premier pas. Quand même !

Au rang et de la distribution, et du rythme que j'évoquais dans mon précédent message, je mentionnerais le fameux Sergent Henessey (John McIntire).
Impeccable en tant que témoin des générations liant l'histoire des uns et des autres et en tant que personnage calme, initié, un brin paternaliste avec notre beau "N° Sept".
Il fait partie de ces personnages qui, légèrement en arrière plan, donne le rythme, véhicule l'intrigue, et s'efface lorsque celle-ci doit laisser place au dénouement.

laurent a écrit :Barry Sullivan que j'avais personnellement déjà vu dans "40 tueurs" de samuel Fuller joue un personnage complexe et ambigu à souhait.
En effet, ci celui-ci charme facilement son entourage, il peut également s'attirer haine et jalousie d'une façon toute aussi violente. Il ne peut laisser personne indifférent car il est "libre comme l'oiseau", libre de paroles et de faits.
Des faits pour lui sans grande importance ou tout au moins pendant quelques secondes puis aprés...il passe à autre chose et oublie tout remord.
C'est la raison pour laquelle j'ai du mal à expliquer son "absence" quasi-suicidaire lorsqu'il doit empêcher Murphy de l'arrêter à la fin du film. Il se laisse quasiment tirer dessus, un peu comme kirk Douglas dans "El Perdito".
Il propose pourtant juste avant à Murphy de s'associer pour écumer la région.
J'aime beaucoup aimé ce film. De la même veine pour moi que "Le diable dans la peau" en ce qui concerne la qualité d'interprêtation d'audy Murphy. :applaudis_6:
A mon avis, la réponse est dans ton propos je pense Laurent.
La scène lors de laquelle le jeune Sept règle son compte aux chasseurs de prime dans le saloon de Hobbes, entérine définitivement la transition qui est préfigurée lors du choix fait entre ces deux directions.
Choix opéré à cet instant par John Seven :

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A cet instant donc, John éloigne Jim de la belle Lucinda qui l'attend à Sterling.
Pour un séducteur tel que lui, c'est un coup de massue en dedans (bien qu'il n'en montre rien bien entendu et ce, toujours pour la même raison... c'est un séducteur).
Ce coup de massue sera renouvelé, lorsqu'ils sortent du saloon de Hobbes. Non seulement le jeune Coucouche vient de lui sauver la vie, mais en plus il lui enlève le baiser d'une belle admiratrice... cf. la photo que j'ai posté à la rubrique bisous ce matin (je ne sais pas faire le lien désolé).

C'est je pense ce qui enterrera définitivement la suprématie de JimFlood sur John Seven.
Son seul recours qui permettrait de ne pas ternir la légende qu'il incarne est désormais d'en faire un allié. Proposition sincère bien que toute égocentrique et propre à son personnage. Mais sans alternative, il est détrôné

N'oublions pas que muni du revolver qu'il dissimule en douce dans son pantalon, il aurait pu tuer John Seven dans son dernier trajet avant la prison et s'enfuir. Il ne veut pas, il ne peut pas le faire. Il se doit de s'évader avec grandeur. Et cette grandeur elle est à l'aune du ranger qui le mène en lui tournant le dos.

Pour finir d'illustrer cette mini-démonstration, le coup de feu de Jim Flood qui atteint Joy Karrington (Vanessa Stevenson) à la fin du film n'est pas du tout anodin symboliquement.
C'est elle qui lui ravit sa moitié !
C'est elle la plus séduisante donc.
Insupportable pour lui, il n'a plus qu'un recours pour préserver son image et ce recours, il va le chercher chez son seul vrai rival... à qui il rappellera avant de mourir, qu'il lui doit des sous... grandeur et humilité, puisqu'il s'agit d'un trait d'humour de sa part.

Quant à Joy, elle, ouf ! elle ne meurt pas...
Vive le cinéma.
Yo.
Modifié en dernier par Yosemite le 29 févr. 2012 17:16, modifié 1 fois.
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Yosemite
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Re: Les Sept Chemins du Couchant - Seven Ways from Sundown - 1960 - Harry Keller

Message par Yosemite »

Alec Longmire a écrit : D'autant plus que la relation père-fils entre J.Mc Intire et Audie Murphy est transposable à celle entre Lee Van Cleef et Clint Eastwood...
Je n'avais pas remarqué tes propos Alec Longmire avant de citer également la trilogie des dollars. J'évoquais pour ma part une similitude entre Eastwood et Audie Murphy, mais c'est qu'il y a peut-être ici aussi un effet de trilogie... ? :num1


Pour continuer encore un peu avec ce western, j'ai eu l'impression agréable de m'y sentir bien.
Les personnages sont séduisants et pleins d'élégance, il n'est pas, comment dire... bruyant, les choix de paysages sont remarquables et très investis. Que vous soyons dans des intérieurs ou dans des extérieurs il y a quelque chose de cosy, d'indéfinissablement américain.
Je ne reviendrai pas sur l'attaque des indiens qui tombe tout à fait à plat et ne présente pas d'intérêt.


Un autre bémol peut-être, il concerne un terme utilisé dans les bonus.
Dans le propos de BT et peut-être également de PB (je ne me souviens plus), il est question d'amitié pour définir ce qui lie Jim et John.
A mon avis, cela n'a rien à voir avec de l'amitié.
Certes, lors de propos tenus dans un bonus il est difficile d'aller chercher un autre vocable toutefois, je ne pense pas qu'il puisse s'agir de cela.
Bien plus confus, bien plus aliénant, bien plus en lien avec un rapport de pouvoir, en clair bien moins simple et franc qu'une relation amicale, voila comment me semble être le lien entre ces deux hommes.
Bon, je n'arrive pas à trouver meilleur mot pour autant remarquez... :(.
Yo.
Modifié en dernier par Yosemite le 28 mai 2012 15:24, modifié 1 fois.
Byrdman
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Re: Les Sept Chemins du Couchant - Seven Ways from Sundown - 1960 - Harry Keller

Message par Byrdman »

Bonjour à tous,

je viens de voir les 7 chemins du couchant, donc je voulais lire un peu autour du film qui m'a bien plu, et me voilà.
Bon je précise que je ne suis pas un très grand connaisseur de westerns..

Comme certains commentaire précédent je ne pense pas non plus qu'on puisse vraiment parler d'amitié entre les personnages, même si il dévelopent de la complicité, de l'estime, etc.
Mais je pense surtout que le relation entre jim et seven, elle est assez bien ficelée parce qu'elle joue toujours sur l'opposition nette entre les conviction des deux (coureur de jupons VS stabilité de l'amour , hors la loi VS homme de loi, homme qui se tient droit et avec dignité (murphy dans la posture du corps, comme dans tous ses films) VS homme avec un visage plus expressif, toujours amusé, plus tordu, qui est capable de tomber fortement (quand il s'évanouit ou quand il meurt, c'est des chutes brutales)..etc. Murphy a manifestement des conviction humaniste : quand il dit à jim à la fin : tu ne peux pas continuer à tuer n'importe qui comme ça, c'est pas possible. dailleurs j'ai bien écouté et il ne lui dit pas "you shot my girl" mais "you shot a girl", sous entendu, ce n'est pas parce que tu as tirer sur celle que j'aime que je t'en veux personnellement, mais c'est parce que tu as tirer sur qqn qui n'a rien à voir).
Et à l'opposé Jim Flood, plus complexe, qui est obligé de se sacrifier parce qu'il comprend qu'ils sont dans une impasse (mais c'est vrai, quand on y pense, le sacrifice implique quand meme une forme d'amitié, en tt cas plus que du respect non?), et qui dégaine au ralenti sous pretexte que l'autre lui doit 86 dollars...(meme si elle est un peu mal filmée je trouve, les dialogue sont quand mm super dans la scène finale)..

Bon, voilà mes impression sur ce film...
Et par ailleurs j'ai écouté la présentation de patrick brion, je le trouvais vrmt à coté de la plaque, il n'y a que moi qui trouve ces commentaires insupportables??
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Yosemite
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Re: Les Sept Chemins du Couchant - Seven Ways from Sundown - 1960 - Harry Keller

Message par Yosemite »

Je viens d'écouter à nouveau le commentaire de Brion au sujet du film.
Personnellement je le trouve pertinent et plutôt enrichissant, du coup je ne sais pas pourquoi tu estimes qu'il est à côté de la plaque Byrdman.
Alors certes il brode un peu sur des appréciations qui ne regardent que lui (lorsqu'il évoque des films pour adolescentes ou autre Coccinelle à MC) mais en s'attardant sur A. Murphy il me semble donner un éclairage intéressant,et surtout que nous ne pourrions pas avoir sans les professionnels qui connaissent les anecdotes, les dessous, bref la vie des acteurs qui révèlent parfois certains aspects de leur personnages.

Pour ce qui est de ses propos sur le film lui-même, cela rejoint mon ressenti. Deux hommes qui, certes ne s'aiment pas (ce qui ne signifie pas qu'ils se détestent), mais qui tout du moins s'estiment.
Deux hommes que la vie a mené là où ils se situent dans le film mais deux hommes qui, bien qu'amateurs de gunfights, ne sont pas des brutes. C'est tout simple, mais c'est porteur dans le scénario.
Mais peut-être n'ai-je pas identifié ce qui te gênait dans ses propos tout simplement. :sm80:


En tout cas, Byrdman, la question que tu poses "le sacrifice implique quand meme une forme d'amitié, en tt cas plus que du respect non ?" me semble digne d'un western autour du feu.
J'aime beaucoup, j'aime beaucoup et pour autant je suis certain qu'il n'y a pas de réponse satisfaisante... :sm53s:
C'est tout l'intérêt en fait !
Yo.
Byrdman
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Re: Les Sept Chemins du Couchant - Seven Ways from Sundown - 1960 - Harry Keller

Message par Byrdman »

Bonjour,

dabord merci d'avoir répondu à mon commentaire!

pour patrick brion, ce n'est pas vraiment ses jugements de valuer sur les films tardifs de keller qui me gène, c'est plus sa démarche de présentation.
exemple : il dit que Clair Huffalker est un bon scénariste, c'est vrai, mais plutôt que d'expliquer pourquoi, il se contente de lister les bons films ou il a participer, il ne dit pas ce qu'il y a de bon ou d'original chez lui, donc résultat on n'en sait pas vraiment plus sur ce scénariste..

Comme toi Yosemite je suis d'accort pour dire que ni l'un ni l'autre ne sont des brutes, mais PB dit aussi que chacun, dans une autre situation, aurait pu être l'autre, Murphy est texas ranger mais aurait pu être assassin et inversement : là par contre je ne suis vraiment plus d'accord du tout, parce que selon moi le film fonctionne grâce aux opposition entre les deux, dans leur comportement et leur caractère (les valeurs morales, la valeur qu'ils accordent à l'exiqstence humaine, etc.). Alors bien sûr ils sont tous les deux au fond la même chose, ils sont tous les deux des "gunfiters", mais pas du tout pour les mêmes raisons, et ça ne veut pas dire (enfin ça n'engage que mo) que leur personnages soient reversibles (le rêve de jim flood est que seven jones soit justement réversible, qu'il se joigne à lui pour écumer la région, ce que jones ne peut bien sur pas faire..)

Pour ce qui est du sacrifice, tu as raison, c'est justement parce que c'est ambigu que c'est amusant!
D'ailleur dans plusieurs western on a des personnage qui se sacrifient pour d'autres, mais justement alors qu'ils sont en conflit, qu'ils sont des personnages opposés et qu'on aurait pas forcément attendu un sacrifice : widmark pour cooper dans Jardin du diable (mais pourquoi il se sacrifie : pour cooper, pour hayward, pour les deux, ou encore pour lui-même, parce qu'il est dégoûté par sa propre existence (il me semble qu'il le disait à mitchell au début du film : moi je n'ai pas peur et je m'en fiche que tu me tire dans le dos)), ou quinn pour fonda (ils étaient dans un conflit insoluble)cdans l'Homme aux colts d'or; à la limite victor mature pour fonda dans My Darlinge Clementine (mais là encore c'est sûrement par dégout pour sa propre existence?).
En tout cas c'est vrai que le sacrifice est souvent mis en rapport avec l'amitié (mieux vaut mourir sous la balle d'un ami que d'un ennemi non?), toujours de manière ambigue, en effet, c'esst vraiment ça qui est intriguant..

Bonne journée!
Byrdman
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Yosemite
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Re: Les Sept Chemins du Couchant - Seven Ways from Sundown - 1960 - Harry Keller

Message par Yosemite »

Oui, je comprends mieux ce que tu soulignais Byrdman. Pour ce qui est de la démarche de présentation de PB, je crois que c'est en effet un peu une constante chez lui. Peut-être est-ce dû au temps réduit qui lui est accordé ; BT dispose de davantage d'epace et prend bien plus la peine d'illustrer le pourquoi de ces propos je trouve (et ceci en général dans cette collection, pas uniquement sur de film). Alors faute de temps ou non, il est vrai que PB édicte souvent un avis et dresse une liste de films qui, dans son esprit, illustre ledit avis, mais sans qu'on sache trop pourquoi.

Pour ce qui serait de l'interchangeabilité des deux personnages je suis d'accord avec toi bien sûr. J'insistais sur le côté séducteur de Jim Flood, séducteur, manipulateur, excessif et insatiable. En aucun cas, ces traits de caractère ne me semble être ceux de John Seven qui est plus réservé bien moins extraverti que son aîné.
Non, l'interversion des deux personnages ne me semble pas imaginable une seconde non plus.

Alors, tout de même, pour abonder un peu vers les propos de PB, la seule chose qui pourrait être envisagé et qui aille dans son sens serait à la limite, un John Seven devenu hors la loi (là, ça me paraît assez facile à envisager...).
Quant à imaginer, un Jim Flood défenseur de la loi... l'exercice est plus difficile.
Pourquoi pas certes, car on ne peut pas dire qu'il soit un tueur pour le plaisir de tuer. Ce n'est pas un sanguinaire.
Disons que tant qu'on lui laisse la liberté de jouir des plaisirs de la vie il ne se montre pas menaçant ; alors s'il avait une étoile de shérif épinglée à son gilet nul doute qu'il agirait toujours de la même façon, c'est à dire avant tout pour lui et au profit de ses plaisirs propres. Faire appliquer la loi, bon, pourquoi pas, mais à mon avis là ne serait pas son zèle premier.
Ce serait je crois toute la limite d'une interversion ; l'étoile aurait changé de veste mais les tempéraments non.
Yo.
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Re: Les Sept Chemins du Couchant - Seven Ways from Sundown - 1960 - Harry Keller

Message par lasbugas »

Theatrical trailer - Bande annonce

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Message par metek »

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Re: Les Sept Chemins du Couchant - Seven Ways from Sundown - 1960 - Harry Keller

Message par Abilène »

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Re: Les Sept Chemins du Couchant - Seven Ways from Sundown - 1960 - Harry Keller

Message par Longway »

Fiche Télé 7Jours.
Diffusion : Dimanche 28 Octobre 1973 sur la deuxième chaine de L'ORTF.

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COWBOY PAT-EL ZORRO
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Re: Les Sept Chemins du Couchant - Seven Ways from Sundown - 1960 - Harry Keller

Message par COWBOY PAT-EL ZORRO »

J'ai revu dernièrement ce western...
Le personnage de Flood, aussi complexe soit-il, reste pour moi quelque peu sympathique malgré son côté manipulateur.
On a presque envie de le voir s'en sortir.
Pour Murphy j'ai le sentiment que si la fille avait pas été abattue il aurait peut-être filé avec lui (d'autant plus qu'il me semble qu'ironiquement il ignorera jusqu'au bout que c'est Flood qui a tué son frère...).
Le seul personnage qui m'exaspère dans ce film c'est celui de la mère de sa potentielle copine... (Quand il vint manger, direct: "Le déjeuner est fini ! Qui vous envoie, ce Lieutenant ?")...
Un film que j'apprécie donc et qui, curieusement, eu aussi un passage bref repris en stock-shot... (Le plan sur le village de nuit avant que Flood brûle tout sera réutilisé au début de l'épisode BILLY LE KID de la série AU COEUR DU TEMPS réalisé par Nathan JURAN avec Robert WALKER Jr dans le rôle de Billy).
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chip
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Re: Les Sept Chemins du Couchant - Seven Ways from Sundown - 1960 - Harry Keller

Message par chip »

Le chapeau porté par Barry Sullivan dans le film, est en vente sur eBay : 499 dollars :wink:
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