Jeremiah Johnson - Sydney Pollack - 1972
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- Sartana
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Re: Jeremiah Johnson - Sydney Pollack - 1972
Débat sur le film : http://forum.westernmovies.fr/viewtopic.php?f=20&t=3915
"Il suffit de franchir les limites de la violence individuelle qui est criminelle,
pour atteindre la violence de masse qui... qui fait l'histoire..." Brad Fletcher dans Le dernier face à face
pour atteindre la violence de masse qui... qui fait l'histoire..." Brad Fletcher dans Le dernier face à face
Personne a écrit :Sartana, tu as un coeur de pierre!
Re: Jeremiah Johnson - Sydney Pollack - 1972
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Diffusion du 31 Mai 1988 sur la 5 ( celle de Berlusconi )
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- The Cemetery Kid
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Re: Jeremiah Johnson - Sydney Pollack - 1972
Vu ce soir même.
Enorme surprise, je ne m'en remet pas.
Quand je vois un excellent film comme ça, j'ai du mal à faire une grosse critique et à m'exprimer. C'est peut-être bien l'un de mes favoris-favoris, un western rare comme on en voit peu.
Je suis ébloui devant la réalisation parfaite du film, devant ses personnages pleins de surprise et d'humanité. Cette galerie de personnages est un des atouts du film. Je me suis attaché à toutes ses personnes de la montagne. A la manière d'un Hataway, Pollack utilise ses personnages de façon extraordinaire. Ils me font chaud au coeur.
L'autre atout du film, c'est évidemment les paysages. C'est comme ça que j'imagine l'ouest, c'est là bas que j'aimerais aller. Les arbres, la roche, la neige, la rivière, les cabanes, je suis fan. C'est pour ça que je suis passionné par le western. On est ému, on fantasme devant ce territoire pourtant dangereux. On partage les émotions de Jeremiah. On aimerait habiter avec lui, discuter avec lui.
Moi j'adhère entièrement à ce genre de film, quasi muet, à l'esthétique et la beauté irréprochable, qui sert de voix aux personnages. Les acteurs étant déjà excellents, ils donnent à leur personnage une énorme personnalité. Le film est donc violent, il est tendre, il est magique. Même si tout le film est magnifique, je retiens deux scènes incroyables : celle où Jeremiah pousse un cri du tonnerre qui résonne dans toutes les rocheuses, et puis la scène finale. Celle où Jeremiah et l'indien en Chemise Rouge, ami de Jeremiah lui tend la main en signe d'amitié. Jeremiah hésite, puis lui renvoie le signe. Plan fixe, musique, chanson, générique. Extraordinaire. Mais n'oublions pas non plus la scène de la femme folle croyant sa famille encore vivante. Les montagnes peuvent vous rendre fou, peuvent vous aimer, et aussi vous détester. Je vous renvoie donc sur ce sujet au monologue inoubliable de Del Gue, vers la fin du film.
Quand l'émotion n'a d'égal que la beauté des montagnes, ça s'appelle Jeremiah Johnson.
Ca c'est que j'appelle du grand cinéma. Et puis aussi du grand western. Mon western préféré ? Ce serait incroyable, mais vrai.
Ce soir, je vais me coucher heureux.
Ma note : 9.5/10
Enorme surprise, je ne m'en remet pas.
Quand je vois un excellent film comme ça, j'ai du mal à faire une grosse critique et à m'exprimer. C'est peut-être bien l'un de mes favoris-favoris, un western rare comme on en voit peu.
Je suis ébloui devant la réalisation parfaite du film, devant ses personnages pleins de surprise et d'humanité. Cette galerie de personnages est un des atouts du film. Je me suis attaché à toutes ses personnes de la montagne. A la manière d'un Hataway, Pollack utilise ses personnages de façon extraordinaire. Ils me font chaud au coeur.
L'autre atout du film, c'est évidemment les paysages. C'est comme ça que j'imagine l'ouest, c'est là bas que j'aimerais aller. Les arbres, la roche, la neige, la rivière, les cabanes, je suis fan. C'est pour ça que je suis passionné par le western. On est ému, on fantasme devant ce territoire pourtant dangereux. On partage les émotions de Jeremiah. On aimerait habiter avec lui, discuter avec lui.
Moi j'adhère entièrement à ce genre de film, quasi muet, à l'esthétique et la beauté irréprochable, qui sert de voix aux personnages. Les acteurs étant déjà excellents, ils donnent à leur personnage une énorme personnalité. Le film est donc violent, il est tendre, il est magique. Même si tout le film est magnifique, je retiens deux scènes incroyables : celle où Jeremiah pousse un cri du tonnerre qui résonne dans toutes les rocheuses, et puis la scène finale. Celle où Jeremiah et l'indien en Chemise Rouge, ami de Jeremiah lui tend la main en signe d'amitié. Jeremiah hésite, puis lui renvoie le signe. Plan fixe, musique, chanson, générique. Extraordinaire. Mais n'oublions pas non plus la scène de la femme folle croyant sa famille encore vivante. Les montagnes peuvent vous rendre fou, peuvent vous aimer, et aussi vous détester. Je vous renvoie donc sur ce sujet au monologue inoubliable de Del Gue, vers la fin du film.
Quand l'émotion n'a d'égal que la beauté des montagnes, ça s'appelle Jeremiah Johnson.
Ca c'est que j'appelle du grand cinéma. Et puis aussi du grand western. Mon western préféré ? Ce serait incroyable, mais vrai.
Ce soir, je vais me coucher heureux.
Ma note : 9.5/10
Modifié en dernier par The Cemetery Kid le 02 janv. 2011 13:54, modifié 1 fois.
- Dis-donc, toi, tu sais que t'as la tête de quelqu'un qui vaut 2000 dollars ?
- Oui, mais toi tu n'as pas la tête de celui qui les encaissera...
- Oui, mais toi tu n'as pas la tête de celui qui les encaissera...
-
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Re: Jeremiah Johnson - Sydney Pollack - 1972
J'en connais un qui va boire du petit lait en lisant ce dernier message bien écrit ... qui me donne envie de le re-re-re-revoir. "IL" fait la quasi unanimité, non ? Cemetery Kid.
Je suis un vieux Peau-Rouge solitaire qui ne marchera jamais en file indienne.
- You've seen too many westerns, old man.
- That doesn't exactly work in your favor.
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- The Cemetery Kid
- Eclaireur
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Re: Jeremiah Johnson - Sydney Pollack - 1972
Merci Chris.
C'est un film qui m'a profondément marqué. J'ignore si je tomberais plus tard sur un autre western aussi extraordinaire désormais, car celui-ci à mit la barre très haut.
C'est un film qui m'a profondément marqué. J'ignore si je tomberais plus tard sur un autre western aussi extraordinaire désormais, car celui-ci à mit la barre très haut.
- Dis-donc, toi, tu sais que t'as la tête de quelqu'un qui vaut 2000 dollars ?
- Oui, mais toi tu n'as pas la tête de celui qui les encaissera...
- Oui, mais toi tu n'as pas la tête de celui qui les encaissera...
Re: Jeremiah Johnson - Sydney Pollack - 1972
Un très beau film, images et décors, ambiance, mais je suis à coté du concert de louanges écrit ci dessus car il n'a pas ce que j'attend d'un western. En gros je peux reprendre ceci :
de tepepa le 26 Sep 2007 8:35
Un très bon film, mais honnêtement, peut on parler ici de western? Il manque les coups de feux à répétition, il manque la violence ininterrompue et les chevauchées dans les canyons arides, il manque un vrai méchant en overdose de folie, il manque l'argent et l'appât de l'argent, il manque le cynisme et les retournements de situation, les astuces scénaristiques et les flash-backs au ralenti, et surtout, il manque la chaleur de l'Espagne du sud!
De plus ce film est daté par la vague 68/hippie/vietnam qui est intéressante mais, pour moi, étouffe ici le coté western.
de tepepa le 26 Sep 2007 8:35
Un très bon film, mais honnêtement, peut on parler ici de western? Il manque les coups de feux à répétition, il manque la violence ininterrompue et les chevauchées dans les canyons arides, il manque un vrai méchant en overdose de folie, il manque l'argent et l'appât de l'argent, il manque le cynisme et les retournements de situation, les astuces scénaristiques et les flash-backs au ralenti, et surtout, il manque la chaleur de l'Espagne du sud!
De plus ce film est daté par la vague 68/hippie/vietnam qui est intéressante mais, pour moi, étouffe ici le coté western.
Un homme qui a réussi est un homme qui gagne plus d'argent que sa femme n'en dépense. Et une femme qui a réussi est une femme qui a trouvé un tel homme. (Lana Turner)
Re: Jeremiah Johnson - Sydney Pollack - 1972
Pardon, mais qui a décidé qu'un western était un film à bagarres, coups de feu et autres numéros de cirque ? Un western, c'est un film qui se passe dans l'ouest américain du 19ème, non ? C'est même tout ce que veut dire "western" . Heureusement que les meilleurs réalisateurs de western aimaient plus les personnages que les coups de feu, car le genre serait plutôt barbant. Au lieu de reprocher à Jérémiah sa pauvreté pyrotechnique, il serait mieux venu de lui en faire louange et de saluer son originalité et son courage d'avoir refusé les lieux communs attachés au genre. Franchement, c'est comme si on reprochait à la "planète des singes" de ne pas être un film de Science-Fiction sous prétexte qu'il n'y a pas d'extraterrestres canardés par des armadas de vaisseaux spatiaux...
Re: Jeremiah Johnson - Sydney Pollack - 1972
Tu as raison, du reste je dis uniquement que c'est un bon film mais que ce n'est pas ce que, moi , j'attend d'un western.
Un homme qui a réussi est un homme qui gagne plus d'argent que sa femme n'en dépense. Et une femme qui a réussi est une femme qui a trouvé un tel homme. (Lana Turner)
Re: Jeremiah Johnson - Sydney Pollack - 1972
Je viens de voir hier soir sur TCM à la demande ce somptueux film d'aventure westernienne ,que je n'avait pas revu depuis des années ,chose faite je vais acheter le DVD. Ce merveilleux film dont les diadoques sont assez perspicaces dans la bouche des acteurs sonnent justes. Sidney Pollack n'a pas fait beaucoup de western; mais chaque foi qu'il en a réalisé un,c'était toujours en traitant des sujets assez passionnants. En fait à ma connaissance il en à réalisé que trois,The Scaphunters( les chasseurs de scalp) son premier western avec Burt Lancaster,Jeremiah Johnson et un western des temps Modernes mais excellent The Electronic Horsemen(Le cavalier électrique),trois sujet intéressant signer Pollack.
Jeremiah Johnson est un western à découvrir,le traitement de l'éloge de la nature est un hymne merveilleux, Je suis tout à fait d'accord avec The Cemetery Kid et quelques forumeurs c'est un endroits chaleureux avec qui Jeremiah Johnson se liera d'amitier avec un vieil ermite et quelques camarades qu'il rencontrera dans sa terrible vengeance contre les Crows,mais la nature à ses règles et parfois elles sont hostiles, par exemple
Jeremiah Johnson est un western à découvrir,le traitement de l'éloge de la nature est un hymne merveilleux, Je suis tout à fait d'accord avec The Cemetery Kid et quelques forumeurs c'est un endroits chaleureux avec qui Jeremiah Johnson se liera d'amitier avec un vieil ermite et quelques camarades qu'il rencontrera dans sa terrible vengeance contre les Crows,mais la nature à ses règles et parfois elles sont hostiles, par exemple
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Re: Jeremiah Johnson - Sydney Pollack - 1972
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Re: Jeremiah Johnson - Sydney Pollack - 1972
Pas grand chose à dire face à cet extraordinaire film. Un pur régal pour les yeux, un pur régal pour l'imaginaire et, comme souvent hélas, un désenchantement face à l'âme humaine quelle qu'en soit l'origine d'ailleurs. Tout ceci n'est pas une question de couleur de peau !
C'est vraiment une des grandeurs de ce tableau que de nous montrer des humains sans manichéisme, de nous montrer également une nature merveilleuse et pourtant si hostile à l'homme venu vivre ici. Nulle mièvrerie, nulle béatitude et la beauté des saisons ne change rien à l'affaire, les loups cherchent à bouffer les chevaux restés attachés (et l'âne aussi... ) dès qu'on a le dos tourné pour aller faire ses emplettes...
Ce qui est frappant, c'est que malgré le peu de personnages croisés dans cette histoire, il me semble qu'il s'agit d'un propos essentiellement orienté sur les rapports humains. Un film sur les regards, sur les actes, sur les propos. Un film sur les rencontres bien sûr, joyeuses ou délétères, mornes ou fantasques, toujours sources d'apprentissage. Parfois salvateurs, mais hélas souvent douloureux...
Dire que je n'avais jamais vu cette merveille !
Chapeau Mr Pollack
Yo.
C'est vraiment une des grandeurs de ce tableau que de nous montrer des humains sans manichéisme, de nous montrer également une nature merveilleuse et pourtant si hostile à l'homme venu vivre ici. Nulle mièvrerie, nulle béatitude et la beauté des saisons ne change rien à l'affaire, les loups cherchent à bouffer les chevaux restés attachés (et l'âne aussi... ) dès qu'on a le dos tourné pour aller faire ses emplettes...
Ce qui est frappant, c'est que malgré le peu de personnages croisés dans cette histoire, il me semble qu'il s'agit d'un propos essentiellement orienté sur les rapports humains. Un film sur les regards, sur les actes, sur les propos. Un film sur les rencontres bien sûr, joyeuses ou délétères, mornes ou fantasques, toujours sources d'apprentissage. Parfois salvateurs, mais hélas souvent douloureux...
Dire que je n'avais jamais vu cette merveille !
Chapeau Mr Pollack
Yo.
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- Localisation : Issy (ou là ?)
Re: Jeremiah Johnson - Sydney Pollack - 1972
Quant à dire s'il s'agit ou pas d'un western... je rejoindrais aisément l'avis de Trane. Les codes du genre, codes que j'aime et que j'attends lors de chaque visionnage d'un western ne sont pas présent ici selon moi.
Yo.
Yo.
Re: Jeremiah Johnson - Sydney Pollack - 1972
Bien sûr que c'est un Western, Jeremiah Johnson (1824-1890) est devenu Mountain Man ou Trapper et fait donc bien partie des Légendes
du Western, voici sa tombe à Cody, Wyoming
Yellowstone Kelly, qui a vécu pendant la même période dans le Montana est aussi une Légende, sa tombe est à Billings, Montana au-dessus du Yellowstone River
Photo de YK en 1870
tombe de YK à Billings
un film sur la vie de JJ ne serait pas un Western
du Western, voici sa tombe à Cody, Wyoming
Yellowstone Kelly, qui a vécu pendant la même période dans le Montana est aussi une Légende, sa tombe est à Billings, Montana au-dessus du Yellowstone River
Photo de YK en 1870
tombe de YK à Billings
un film sur la vie de JJ ne serait pas un Western
Re: Jeremiah Johnson - Sydney Pollack - 1972
Après The Revenant, j'ai resorti mon DVD avec ouverture, entracte de J.Johnson, trappeur, homme des montagnes...
Pollak réussit merveilleusement à nous raconter en belles images cette formidable aventure, de ce solitaire qui
a cherché aboutir sa vie dans les Montagnes Rocheuses et ce endéans de 109 minutes.
Le réalisateur de The Revenant a besoin de 2heures et 20 minutes pour nous raconter son histoire toute simple.
Cent minutes lui auraient fait du grand bien.
Pollak réussit merveilleusement à nous raconter en belles images cette formidable aventure, de ce solitaire qui
a cherché aboutir sa vie dans les Montagnes Rocheuses et ce endéans de 109 minutes.
Le réalisateur de The Revenant a besoin de 2heures et 20 minutes pour nous raconter son histoire toute simple.
Cent minutes lui auraient fait du grand bien.