Le Retour de Ringo - Il Returno de Ringo / El Retorno de Ringo - 1965 - Duccio Tessari

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Cartman
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Re: Un Pistolet pour Ringo et Le Retour de Ringo D. Tessari 1965

Message par Cartman »

J'ai vu Le Retour de Ringo et j'ai beaucoup apprécié ce film ; je suis tout à fait d'accord avec l'un de vous qui disait que ce film pouvait être vu par n'importe qui, même quelqu'un n'ayant pas forcément d'affinités avec le western. Ce film était très frais, agréable à regarder de bout en bout, avec des personnalités attachantes (le fleuriste un peu fou qui sautille dès qu'il réussit à atteindre quelqu'un au fusil, l'indien peu loquace qui revient régulièrement mais dont on ne sait qui il est, le shérif ivrogne qui boit son verre en remontant son écharpe blanche (d'ailleurs si quelqu'un peut m'indiquer la signification de son geste, il m'ôtera une épine du pied), la voyante un peu volage, etc.) en confrontation avec des méchants très méchants. Gemma est plutôt convaincant même si la teinture blonde au début du film est fort laide (on est soulagé qu'il se teigne en brun :lol: vraiment, le film aurait été insoutenable avec cette coloration tout du long), son tic récurrent est un peu lassant à force, mais n'entache en rien la qualité du jeu de ce très bon acteur de western spaghetti, qui joue juste et émeut bien vite. La référence à l'Odyssée est flagrante, je me demande si elle est volontaire ou involontaire (les anciens grecs avaient ce don de rassembler la quintessence des comportements humains de notre merveilleuse civilisation dans leurs œuvres, qu'il s'agisse d'Hésiode, d'Homère ou des tragiques grecs). Tel Ulysse revenant au pays déguisé en mendiant, Ringo retourne au village avec l'apparence d'un peón afin de découvrir ce qui s'est déroulé pendant son absence et d'entendre ce que l'on dit de lui. Tout comme Ulysse trouve refuge chez le fidèle Eumée, c'est vers Myosotis que Ringo se tourne. La femme de Ringo est une véritable Pénélope, digne et fidèle, qui bien qu'elle n'use pas de subterfuge de la tapisserie sans cesse défaite pour faire patienter ses prétendants, fait tout pour retarder son mariage avec l'un des bandits bien que celui ci menace sa fille de mort (bien que plus jeune que le fils d'Ulysse, elle est en perpétuel danger, tout comme le fut Télémaque). Comme Ulysse affrontant le dédain et l'irrespect des nouveaux habitants Ringo doit subir maintes humiliations ; forcé à manger de la viande jetée par terre, blessé à la main, etc.

Pour conclure, une petite citation de l'Odyssée d'Homère ne fera pas de mal, surtout qu'elle correspond bien à Ringo :
Elle parla ainsi, et la vieille femme cacha son visage dans ses mains, et elle versa de chaudes larmes et elle dit ces paroles lamentables :

- Hélas ! je suis sans force pour te venir en aide, ô mon enfant ! Assurément Zeus te hait entre tous les hommes, bien que tu aies un esprit pieux. Aucun homme n'a brûlé plus de cuisses grasses à Zeus qui se réjouit de la foudre, ni d'aussi complètes hécatombes. Tu le suppliais de te laisser parvenir à une pleine vieillesse et de te laisser élever ton fils illustre, et voici qu'il t'a enlevé le jour du retour ! Peut-être aussi que d'autres femmes l'outragent, quand il entre dans les illustres demeures où parviennent les étrangers, comme ces chiennes-ci t'outragent toi-même. Tu fuis leurs injures et leurs paroles honteuses, et tu ne veux point qu'elles te lavent ; et la fille d'Ikarios, la prudente Pènélopéia, m'ordonne de le faire, et j'y consens. C'est pourquoi je laverai tes pieds, pour l'amour de Pènélopéia et de toi, car mon coeur est ému de tes maux. Mais écoute ce que je vais dire : de tous les malheureux étrangers qui sont venus ici, aucun ne ressemble plus que toi à Odysseus. Tu as son corps, sa voix et ses pieds.
Homère, L'Odyssée, Chant XIX, traduction de Leconte de Lisle

:sm32:
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Breccio
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Re: Un Pistolet pour Ringo et Le Retour de Ringo D. Tessari 1965

Message par Breccio »

La capacité de recyclage du western all'italiana est flagrante et déjà pas mal balisée. Plein de découvertes fabuleuses t'attendent, Cartman !
En vrac, et sans prétendre à l'exhaustivité (je ne cite que les films en ma possession) :
-- Le Dernier des salauds (titre DVD: Les Pistoleros de l'Ave Maria), de Ferdinando Baldi : l'Orestie (tragédie grecque)
-- Django porte sa croix, d'Enzo G. Castellari : Hamlet (tragédie shakespearienne, donc)
-- L'Homme, l'Orgueil et la Vengeance, de Luigi Bazzoni : Carmen (en fait, c'est une adaptation franche qu'on a tenté de faire passer pour un spaghetti)
-- Johnny le Bâtard, d'Armando Crispino : Don Juan (avec un Gordon Mitchell majuscule en statue du commandeur)
-- Les Longs Jours de la Vengeance, de Florestano Vancini : Le Comte de Monte-Cristo
-- Pas de pardon, je tue, de Joaquin Romero Marchent : Phèdre
-- Quatre dollars de vengeance, de Jaime Jesus Baltazar : Le Comte de Monte-Cristo (bis !)
-- Trois cavaliers pour Fort Yuma, de Giorgio Ferroni : Michel Strogoff
-- Un Colt et le diable, de Marino Girolami : L'Ile au trésor

B
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Cartman
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Re: Un Pistolet pour Ringo et Le Retour de Ringo D. Tessari 1965

Message par Cartman »

Une excellente liste dont je possède déjà quelques éléments que j'ai hâte de voir ! Je tenterai de me procurer ceux dont j'ignorais l'existence (une adaptation de Michel Strogoff :shock: )

D'un autre côté je ne suis pas étonné, le western, tout comme la littérature dépeignent les comportements humains, il est donc normal que l'un s'inspire de l'autre.
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Breccio
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Re: Un Pistolet pour Ringo et Le Retour de Ringo D. Tessari 1965

Message par Breccio »

Bon, Trois cavaliers pour Fort Yuma n'est pas stricto sensu une adaptation de Michel Strogoff, mais disons qu'il reprend l'un de ses épisodes les plus célèbres (la cécité, réelle puis feinte, du héros).
B
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tepepa
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Re: Un Pistolet pour Ringo et Le Retour de Ringo D. Tessari 1965

Message par tepepa »

Allez hop, je me suis revu le Retour de Ringo dans la foulée. Je confirme ce que je disais précédement. Giuliano Gemma n'est pas terriblement bon dans le rôle du chien battu, on n'y croit pas assez et sa gueule d'ange ne correspond pas vraiment au profil. Je pense qu'un acteur plus marqué comme Franco Nero aurait beaucoup mieux convenu. Mais cela ne gène nullement et il n'en reste pas moins que Le Retour de Ringo est un des tous meilleurs 'Return and revenge' du genre. :D

On prend les mêmes et on ne recommence pas. Sorti à quelques mois d’intervalle d’Un pistolet pour Ringo, Le retour de Ringo n’en est pas la suite, malgré le titre, le casting identique, du réalisateur au compositeur en passant par l’ensemble des acteurs. Il semblerait que le réalisateur ait décidé d’utiliser le nom de Ringo tardivement au cours de la production du film, peut-être surpris lui-même par le succès de son premier film. Ringo est un personnage totalement différent, un officier qui perd tout ce qu’il a lors de son retour au pays. C’est ce retour que le titre évoque, et non pas le retour du Ringo rigolo du premier épisode pour de nouvelles aventures. Le retour tragique, thème de centaines de westerns spaghetti, de nombreux westerns américains avant eux, de quelques péplums encore avant jusqu’à la matrice odysséenne originelle, est ici traitée de la façon la plus misérabiliste qui soit. Ringo ne supportant pas le choc de voir sa région sous la coupe mexicaine, sa femme aux mains d’un autre et sa petite fille dans une maison qui n’est plus la sienne sombre dans la dépression, se laisse maltraiter et laisse les autres se faire maltraiter jusqu’à ce qu’un déclic lui fasse reprendre ses esprits et faire ce que tout le monde attend de lui depuis une heure : descendre tous les bandidos !

En attendant, on subit avec délice les affres d’un anti-héros impuissant, son alcoolisme incognito, son passage à tabac, dans une ville désertique et oppressée, battue par un vent « spaghettien » qui semble souffler en continu le désespoir des opprimés, sa mutilation inéluctable et presque volontaire. On regarde médusé Giuliano Gemma être l’ombre de lui-même, plus un sourire, plus un regard pétillant, plus aucune vie dans son allure dépenaillée (Gemma est d'ailleurs au fond un peu fade dans un rôle de looser, on n'y croit pas assez, sans que cela ne nuise trop au film). On assiste avec plaisir à des nœuds familiaux tragiques, de la découverte de sa propre petite fille par le héros à son propre enterrement factice, nappés d’émotions Morriconiennes exquises. Le mariage forcé de la belle Lorella de Luca et sa culpabilité, le retour de Ringo qui retrouve sa maison et son bureau après de nombreuses années, le choc quand sa femme le reconnaît, autant de scènes indispensables pour ce genre de scénario, autant de petites pépites parsemées pendant l’attente jusqu’à ce que cela se débloque, vers 60 minutes.

Et alors au bout de ces 60 minutes, Giuliano Gemma redevient lui-même, grand sourire, grands yeux, performances athlétiques et petite phrase rituelle (« je t’expliquerai »). Les morts commencent alors à pleuvoir, d’abord tranquillement, puis en pagaille, les colts font entendre leur musique rythmée par le gros son de la dynamite. Et en vingt minutes, tous ces gens qui s’étaient observés pendant une heure s’entretuent jusqu’au dernier. Et c’est typiquement là le genre d’extase proprement sadomasochiste que recherchent tous les amoureux du genre : ça virevolte, ça tombe, ça saute, ça flingue. Oh bien sûr, rien n’est parfait : il y a un indien parfaitement ridicule, des cabrioles de Gemma vraiment too much, mais dans l’ensemble la réalisation parfaitement honnête des combats permettra même aux réfractaires au genre de passer un bon moment.
Contrairement à la violence du premier Ringo, Duccio Tessari traite ici les meurtres et la cruauté comme une affaire sérieuse, chaque cadavre ayant son importance. Contrairement à la mort du méchant dans Un pistolet pour Ringo, la mort du méchant dans Le retour de Ringo est théâtralisée à outrance. Ce n’est d’ailleurs plus Fernando Sancho, qui a décidément une tête trop sympathique qui tient le rôle du vrai salaud de service. Contrairement à Un pistolet pour Ringo, rien n’est dédramatisé, aucune ironie distante ne cherche à séparer le spectateur du premier degré du spectacle auquel il assiste. En 1965 et en deux films, Duccio Tessari aura réussi à faire une synthèse de toute la production de westerns italiens des dix ans qui suivront. C’est assez fort et les deux films sont suffisamment réussis pour que l’on achète les deux excellents DVD Seven 7 qui les mettent à la disposition des spectateurs des années 2000.
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Trinita
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Re: Un Pistolet pour Ringo et Le Retour de Ringo D. Tessari 1965

Message par Trinita »

Le retour de Ringo fait parti de mes Gemma préférés(je suis d'accord avec Tepeppa, c'est vrai que sa gueule d'ange n'est pas assez marquée pour ce genre de film mais je trouve qu'il s'en sort bien dans le rôle d'un Ulysse modèrne) avec Ben et Charlie dans un autre registre et Le Dernier jour de la Colère mais là je suis pas vraiment objectif car je suis un fan inconditionnel de Van Cleef.
"celui qui a inventé les spaghettis c'est pas la moitié d'un con !!!!" Trigado dans Far West Story
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Re: Un Pistolet pour Ringo et Le Retour de Ringo D. Tessari 1965

Message par rex lee »

Gemma n'est pas une figure emblématique du genre pour rien : aucun de ses westerns ne m'a déçu , à part le Corbucci que je n'ai pu regarder entièrement !
Bon nombre de ses films sont des pièces maîtresses : "Arizona Colt" , " 3 cavaliers pour Fort Yuma"...et ceux que vous citez , Scorpio et Trinita ! Viva Gemma !!!
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metek
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Re: Le Retour de Ringo - Il Returno de Ringo - 1965 - Duccio Tessari

Message par metek »

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Voici 2 autres trouvé tantot! Tu avais raison Rex Lee voici l'affiche original des 3 cavaliers! cool! :beer1:






L'affiche Latino! :beer1:

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Jicarilla
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Re: Le Retour de Ringo - Il Returno de Ringo - 1965 - Duccio Tessari

Message par Jicarilla »

:lol: :lol: J'ai petit faible pour l'acteur GUILIANO GEMMA. :lol: :lol:

:oops: Une vieille fiche TV

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http://western-mood.blogspot.fr/
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U.S. Marshal Cahill
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Re: Le Retour de Ringo - Il Returno de Ringo - 1965 - Duccio Tessari

Message par U.S. Marshal Cahill »

une autre fiche TV :
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CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
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The Cemetery Kid
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Re: Le Retour de Ringo - Il Returno de Ringo - 1965 - Duccio Tessari

Message par The Cemetery Kid »

Le retour de Ringo : 6/10 = Pas mal

Scénario : 6.5/10
Réalisation : 6/10
Acteurs : 7/10
Musique : 7/10
Décors et paysages : 5.5/10

Film de Duccio Tessari de 1965.

Points forts :

- Pas mal d'émotion.
- Une émotion amplifiée par musique réussie adéquate.
- Des personnages sympathiques, comme la fille de Ringo ou le fleuriste Myosotis.
- De bons acteurs.
- Un scénario classique mais plutôt bien mené.
- Le côté tragique du film est réussi...

Points faibles:

- Ringo est blond au début du film et est brun pour la suite ?!
- Le suspense de la mort de Ringo est stoppé trop vite en cours de film. Y croire jusqu'à la fin aurait été plus judicieux.
- Beaucoup de lenteurs.
- Une réalisation plutôt bâclée.
- Des décors très plats.
- ...mais ne dure que pour la première moitié du temps du film.

Conclusion :

Encore un western divertissant qui aurait pu être bien meilleur si le réalisateur s'était donné un peu plus de mal dans la réalisation et la construction de son film. Un film assez creux dans l'ensemble mais qui ne manque pourtant pas d'atouts.
- Dis-donc, toi, tu sais que t'as la tête de quelqu'un qui vaut 2000 dollars ?
- Oui, mais toi tu n'as pas la tête de celui qui les encaissera...
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Django, le retour
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Re: Le Retour de Ringo - Il Returno de Ringo - 1965 - Duccio Tessari

Message par Django, le retour »

Cimetière a écrit :Le retour de Ringo :
Points faibles:
- Le suspense de la mort de Ringo est stoppé trop vite en cours de film. Y croire jusqu'à la fin aurait été plus judicieux.
D'accord avec toi sur ce point précis. L'identité du personnage principal ou d'un personnage secondaire, s'il a l'intention de se venger ou de mener à bien n'importe quel mission, ne devrait révéler que bien plus tard dans un film en général afin de conserver le mystère et/ou de faire réfléchir le téléspectateur.

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Re: Le Retour de Ringo - Il Returno de Ringo - 1965 - Duccio Tessari

Message par Ronald »

Un de mes westerns préférés de Gemma, le personnage de Ringo a ici beaucoup plus de charisme que dans le premier film. Le Retour de Ringo surclasse le premier film grâce à une orientation plus "sérieuse" et plus dramatique aussi. Pour moi, c'est un classique du western spaghetti.
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U.S. Marshal Cahill
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Re: Le Retour de Ringo - Il Returno de Ringo - 1965 - Duccio Tessari

Message par U.S. Marshal Cahill »

et en plus avec un beau costume comme je les aime :sm57: :horse:
(trouvé à 5,90 eur en version intégrale remastérisée)
ImageImage
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
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COWBOY PAT-EL ZORRO
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Re: Le Retour de Ringo - Il Returno de Ringo - 1965 - Duccio Tessari

Message par COWBOY PAT-EL ZORRO »

Bonjour à toutes et tous!Je rejoue donc les archéologues westerners car en cherchant un truc sur Giuliano je constate ne pas avoir donné mon avis...

HONTE SUPRÊME SUR MOI...C'EST MON PREMIER WESTERN SPAGHETTI!!
Ah je me souviens bien...C'était vers 1997 ma collection débutait alors vraiment...Bien qu'il ne figure pas dans ce qui fut pendant longtemps ma Bible(LES 80 GRANDS SUCCES DU WESTERN par Pierre TCHERNIA que m'offrit feue ma grand-mère maternelle)(ma présentation jadis) UN élément déclencheur me poussa à le prendre dans Le Cinéma de Quartier de Canal+..."Réalisé par Duccio TESSARI"

Je recherche alors dans mes livres..."ZORRO"avec Alain Delon c'était lui...J'ignorais tout de Giuliano,Fernando SANCHO et les autres mais le réalisateur du second Zorro culte de mon enfance...Alors je prends!Autre truc qui me plut d'office,le thème de la Guerre de Sécession(OK on en parle peu mais bon!)...

Points forts pour moi:MORRICONE(la première musique que j'entendis)
GEMMA(j'adorais son style,humain contrairement à l'image donnée des héros de spaghetti)
Fernando SANCHO et George MARTIN(mon grand-père vit de suite que c'étaient les méchants et,pour revenir vite à Zorro il dit"On dirait Monastorio(MARTIN)et Garcia(SANCHO)...En moins sympas cependant...

Autre truc que j'adorais:les fusillades à la fin et avant ça l'apparition fantômatique de Gemma("PACO FUENTES!Je suis de retour...")...J'ai aussi trouvé e roman-photos des 70's(Star Ciné Colt je crois)et constate que cette scène est écourtée(Giuliano en uniforme est planqué lors de la fusillade et avec une bulle"Francisco(AU LIEU DE"PACO")Fuentes!!Sors et laisse ma femme!Je suis là!")

Quand le film est sorti en dvd j'achetais d'office et aujourd'hui encore il reste un de mes prférés et j'adore le fait de retrouver le"premier"BUGS BUNNY(Guy PIERRAULT)doublant MYOSOTIS(ce n'est pas son seul western car il a aussi doublé Arthur HUNNICUTT sur BONANZA("COURSE A LA POTENCE"1959 dvd 3)...Je le préfère aussi au premier et au dernier western du duo TESSARI-GEMMA en 1985"TEX ET LE SEIGNEUR DES ABYSSES"qui malgré qq bons points(les vétérans GEMMA,Francisco BRANA,William BERGER(CARSON)et Aldo SAMBRELL(El Dorado)a tendance à flirter avec le nanar(les Indiens caricaturaux,le Grand Prêtre Tulac de la BD RODEO originale dont est tirée le film devenant une femme(pas jojo d'ailleurs!)...Pour un bon western TESSARI-GEMMA mieux vaut rester sur cette belle relecture western de L'ODYSSEE...RESPECT ETERNEL POUR Mr TESSARI...
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