Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - 1967 - Luigi Vanzi
Règles du forum
Avant d'ouvrir un nouveau sujet de discussion, pensez à consulter la liste de tous les westerns critiqués sur ce forum
SVP : Pour les images larges et lourdes, utilisez IMG2 et non IMG pour faire une miniature. Pensez aux connexions lentes!
Avant d'ouvrir un nouveau sujet de discussion, pensez à consulter la liste de tous les westerns critiqués sur ce forum
SVP : Pour les images larges et lourdes, utilisez IMG2 et non IMG pour faire une miniature. Pensez aux connexions lentes!
Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - 1967 - Luigi Vanzi
A vous de jouer Ma femme m'appelle pour les spaghettis (al dente)
SO LONG
SO LONG
PARTI VERS D'AUTRES ESPACES
http://western-mood.blogspot.fr/
http://western-mood.blogspot.fr/
Ca, je connais -- c'est le deuxième volet de la trilogie du "Stranger", avec Tony Anthony, réalisée par Luigi Vanzi. Le premier s'intitule Un dollar entre les dents et le troisième, inédit en France et peut-être même en Italie, c'est The Silent Stranger, ou encore The Stranger in Japan.
L'envie d'en parler ici me trotte dans la tête depuis un petit moment, mais il faut que je revisionne les deux premiers et que je me procure le troisième, rigoureusement introuvable.
B
PS1 : le méchant interprété par Dan Vadis s'appelle... En Plein (en français dans le texte). Sans doute parce que, quand il tire, il met toujours... en plein (dans le mille, bien sûr).
PS2 : le clou du film, selon Giré, c'est la scène de bâfrerie macabre entre Tony Anthony et Raf Baldassare.
L'envie d'en parler ici me trotte dans la tête depuis un petit moment, mais il faut que je revisionne les deux premiers et que je me procure le troisième, rigoureusement introuvable.
B
PS1 : le méchant interprété par Dan Vadis s'appelle... En Plein (en français dans le texte). Sans doute parce que, quand il tire, il met toujours... en plein (dans le mille, bien sûr).
PS2 : le clou du film, selon Giré, c'est la scène de bâfrerie macabre entre Tony Anthony et Raf Baldassare.
Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - 1967 - Luigi Vanzi
AVERTISSEMENT : Ce film est le deuxième volet d'une trilogie -- pour la critique du premier, voir ici :
http://www.westernmovies.fr/forum/viewt ... 9265#49265
« Je veux pas d’emmerdes. »
Et on retrouve notre Étranger, qui semble avoir pris conscience de son statut de héros mythique.
Tout est là : la vestimentation (le même poncho genre couverture SNCF mitée/miteuse, les long johns rose fané, le galure fatigué), le louque (barbe de trois jours), les accessoires (l’ombrelle rose , la pétoire genre… mais n’anticipons pas ) et surtout, surtout, le gag récurrent.
Quoi-t’est-ce, le gag, tonton Breccio ? Simple : tout héros de western digne de ce nom sait se rouler une cigarette d’une main. Pas lui. Enfin, il y arrive parfois, mais vu la gueule qu’il tire à la première bouffée, elle doit être infecte, sa clope. On est soulagé pour lui lorsque, à la fin du film, un lieutenant de l’US Cavalry (Ettore Manni) lui file un cigarillo.
Bon, donc, notre héros, chevauchant son super-cheval — il s’appelle Pussy, mais faites-moi plaisir, lancez pas une recherche Google pour savoir ce que ça veut dire, vous vous en sortirez pas —, continue de vaquer, décanillant au passage les lièvres que lui lève l’équidé supérieur cité supra — suivez un peu, quoi —, et voilà-t-y pas qu’il tombe sur une arnaque en cours genre détournement de transports de fonds. (Encore ? Encore.)
Aux manettes, le chef d’une bande de Mexicains surnommé « En Plein »*. Pourquoi ? passeque il met toujours (en plein) dans le mille, eh banane ! Starring Dan Vadis, dit le James Coburn du pauvre, flanqué de toute une bande de troisièmes couteaux velus, parmi lesquels on reconnaît Raf Baldassare.
Le shérif du villlage (Daniele Vargas, plus faux-cul tu meurs) tente de résister, sans convaincre le spectateur qui en a vu d’autres…
Ensuite, c’est le schéma habituel : je te trahis, tu me trahis — avec quelques fioritures pour mettre un peu de variété dans tout ça. Par exemple, le magot que tout le monde convoite ; eh ben...
Pour en revenir à Un homme, un cheval, un pistolet, ce film est justement célèbre pour UNE scène, qui me permet de citer Jean-François Giré citant Alain Petit :
Et en plus, la qualité d’image est un poil meilleure sur ce film. Vous en avez de la chance.
-----------------------------------
* En français dans le texte.
En allant ici :
http://www.westernmovies.fr/forum/viewt ... 9470#49470
vous trouverez la critique du troisième volet, Le Cavalier et le Samouraï, avec la réponse à cette angoissante question : qu'est-ce qu'un Japonais en slip fiche au fin fond du Yukon ?
http://www.westernmovies.fr/forum/viewt ... 9265#49265
« Je veux pas d’emmerdes. »
Et on retrouve notre Étranger, qui semble avoir pris conscience de son statut de héros mythique.
Tout est là : la vestimentation (le même poncho genre couverture SNCF mitée/miteuse, les long johns rose fané, le galure fatigué), le louque (barbe de trois jours), les accessoires (l’ombrelle rose , la pétoire genre… mais n’anticipons pas ) et surtout, surtout, le gag récurrent.
Quoi-t’est-ce, le gag, tonton Breccio ? Simple : tout héros de western digne de ce nom sait se rouler une cigarette d’une main. Pas lui. Enfin, il y arrive parfois, mais vu la gueule qu’il tire à la première bouffée, elle doit être infecte, sa clope. On est soulagé pour lui lorsque, à la fin du film, un lieutenant de l’US Cavalry (Ettore Manni) lui file un cigarillo.
Bon, donc, notre héros, chevauchant son super-cheval — il s’appelle Pussy, mais faites-moi plaisir, lancez pas une recherche Google pour savoir ce que ça veut dire, vous vous en sortirez pas —, continue de vaquer, décanillant au passage les lièvres que lui lève l’équidé supérieur cité supra — suivez un peu, quoi —, et voilà-t-y pas qu’il tombe sur une arnaque en cours genre détournement de transports de fonds. (Encore ? Encore.)
Aux manettes, le chef d’une bande de Mexicains surnommé « En Plein »*. Pourquoi ? passeque il met toujours (en plein) dans le mille, eh banane ! Starring Dan Vadis, dit le James Coburn du pauvre, flanqué de toute une bande de troisièmes couteaux velus, parmi lesquels on reconnaît Raf Baldassare.
Le shérif du villlage (Daniele Vargas, plus faux-cul tu meurs) tente de résister, sans convaincre le spectateur qui en a vu d’autres…
Ensuite, c’est le schéma habituel : je te trahis, tu me trahis — avec quelques fioritures pour mettre un peu de variété dans tout ça. Par exemple, le magot que tout le monde convoite ; eh ben...
- Montrer les spoilers
Pour en revenir à Un homme, un cheval, un pistolet, ce film est justement célèbre pour UNE scène, qui me permet de citer Jean-François Giré citant Alain Petit :
Breccio a dit : allez-y voir de plus près, ce qui est d’autant plus facile que la seule édition connue de ce film est le DVD ricain zone zéro qui contient aussi Un dollar entre les dents, le premier film de la trilogie.… la fameuse séquence où l’Étranger élimine à bout portant l’un des bandits en train de se livrer à un repas gargantuesque (la performance du comédien Raf Baldassare est un moment inoubliable ; touché à mort, il glisse lentement de la table dans une cascade de rires, de vociférations, tirant une langue gigantesque). Pour Alain Petit, « cette séquence est une véritable pièce d’anthologie […] l’une des plus typiques du caractère paillard, picaresque et jouissif du western italien. »
Et en plus, la qualité d’image est un poil meilleure sur ce film. Vous en avez de la chance.
-----------------------------------
* En français dans le texte.
En allant ici :
http://www.westernmovies.fr/forum/viewt ... 9470#49470
vous trouverez la critique du troisième volet, Le Cavalier et le Samouraï, avec la réponse à cette angoissante question : qu'est-ce qu'un Japonais en slip fiche au fin fond du Yukon ?
Modifié en dernier par Breccio le 04 déc. 2007 15:09, modifié 1 fois.
- Sartana
- Shérif
- Messages : 2952
- Enregistré le : 20 avr. 2006 16:51
- Localisation : Dans la vallée des vautours
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - 1967 - Luigi Van
Ca promet encore plus que les deux critiques délirantes que tu viens de nous livrer !! J'avoue que ça me tenterait bien de les voir... Mais avec une qualité d'images minimum quand même...Breccio a écrit : PROCHAINEMENT: la critique du troisième volet, Le Cavalier et le Samouraï, avec la réponse à cette angoissante question : qu'est-ce qu'un Japonais en slip fiche au fin fond du Yukon ?
Comment ça, "Sartana tu as déjà vu pire ?" Oui, mais c'était des films qui étaient tellement pourris à la base que c'était pas grave. Ceux là, ce sont des curiosités, donc je préfèrerai pouvoir les apprécier dans une qualité pas trop pique aux yeux.
"Il suffit de franchir les limites de la violence individuelle qui est criminelle,
pour atteindre la violence de masse qui... qui fait l'histoire..." Brad Fletcher dans Le dernier face à face
pour atteindre la violence de masse qui... qui fait l'histoire..." Brad Fletcher dans Le dernier face à face
Personne a écrit :Sartana, tu as un coeur de pierre!
Un homme, un cheval, un pistolet
Revu avec ma femme et mes amis Philoo, Scorpy et Crazy Gator
Un bon western européen illuminé par la présence de l'excellent Tony Anthony. Je ne comprends toujours pas ces affirmations récurrentes concernant sa supposée mégalomanie. Son personnage n'est pas un surhomme, il grimace (et avec son faciès particulier, c'est énorme), il souffre, il s'en prend plein la trogne mais il gagne quand même à la fin... enfin presque, ici.
Quelques points remarquables à relever :
- les mimiques faciales de Tony Anthony,
- un vieux prédicateur aux sermons très personnels qui assiste le "héros",
- la longue séquence finale où Tony Anthony élimine avec son fusil à 4 canons la bande d'En Plein, et qui contient la fameuse scène rabelaisienne narrée par Giré.
Le film n'est visible que par le DVD américain cité plus haut par Breccio et un DVD brésilien qui repique exactement le même master en y ajoutant doublage et sous-titres portugais. L'image est terne, grise, pixelisée, on ne sait pas exactement de quelle couleur sont les cheveux de Tony Anthony, les extérieurs d'Almeria virent au jaune pâle aveuglant mais rien qui ne saurait rebuter l'aficionado die-hard. C'est dommage, car on a l'intuition d'une photographie superbe.
On se plaît à rêver d'une vraie édition restaurée comme en a bénéficié le premier volet des aventures de Tony Anthony, Un dollar entre les dents. On compte tous bien sûr sur Seven Sept
En attendant, faites avec ce qu'on a !
Un bon western européen illuminé par la présence de l'excellent Tony Anthony. Je ne comprends toujours pas ces affirmations récurrentes concernant sa supposée mégalomanie. Son personnage n'est pas un surhomme, il grimace (et avec son faciès particulier, c'est énorme), il souffre, il s'en prend plein la trogne mais il gagne quand même à la fin... enfin presque, ici.
Quelques points remarquables à relever :
- les mimiques faciales de Tony Anthony,
- un vieux prédicateur aux sermons très personnels qui assiste le "héros",
- la longue séquence finale où Tony Anthony élimine avec son fusil à 4 canons la bande d'En Plein, et qui contient la fameuse scène rabelaisienne narrée par Giré.
Le film n'est visible que par le DVD américain cité plus haut par Breccio et un DVD brésilien qui repique exactement le même master en y ajoutant doublage et sous-titres portugais. L'image est terne, grise, pixelisée, on ne sait pas exactement de quelle couleur sont les cheveux de Tony Anthony, les extérieurs d'Almeria virent au jaune pâle aveuglant mais rien qui ne saurait rebuter l'aficionado die-hard. C'est dommage, car on a l'intuition d'une photographie superbe.
On se plaît à rêver d'une vraie édition restaurée comme en a bénéficié le premier volet des aventures de Tony Anthony, Un dollar entre les dents. On compte tous bien sûr sur Seven Sept
En attendant, faites avec ce qu'on a !
“Moi ce que je vois, c’est que dans deux secondes je vais te botter le cul.”
- edocle
- Hors-la-loi
- Messages : 603
- Enregistré le : 11 déc. 2006 14:08
- Localisation : 92 Spaghetti Ville
Re: Un homme, un cheval, un pistolet
C'est beaucoup mieux que rien !Cartman a écrit :Revu avec ma femme et mes amis Philoo, Scorpy et Crazy Gator
En attendant, faites avec ce qu'on a !
à regarder donc sur un écran de TV pas trop grand ( 66 cm est un max. )
et là on se régale, même si, comme déjà dit, la couleur est plutôt
mauvaise...
Merci à ceux qui se reconnaitront !
Amicalement E.
Quand les colts fument ... on l' appelle Cimetière !
" Quelque soit la couleur de la peau, le sang est rouge pour tous !"
(Au-delà de la haine de Alessandro SANTINI - 1972)
" Quelque soit la couleur de la peau, le sang est rouge pour tous !"
(Au-delà de la haine de Alessandro SANTINI - 1972)
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - 1967 - Luigi Vanzi
Un western tout à fait estimable ...Personnellement , je me suis régalé , même si je ne suis pas un grand fan de Tony Anthony. Dan Vadis et Raf Baldassarre campent des crapules inoubliables , Marco Guglielmi est épatant en Prophète ...La musique est excellente et elle souligne sans arrêt les péripéties qui sont fort nombreuses. J'ajoute que l'image , dont il a été déjà question ici , est correcte et qu'elle ne nuit en aucun cas au plaisir que l'on a à voir ce film .
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - 1967 - Luigi Vanzi
Salut, tant qu'a moi T. Anthony a jamais ete un grand acteur.. quand on dit que son meilleur role etais celui d'un aveugle..
btw
je les ai les 3, la trilogie THE SILENT STRANGER en fr
btw
je les ai les 3, la trilogie THE SILENT STRANGER en fr
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - 1967 - Luigi Vanzi
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - 1967 - Luigi Vanzi
Bande annonce Us.
Errare humanum est...
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - 1967 - Luigi Vanzi
Effectivement, cela fait 2 titres du "Stranger" disponibles sur amazon. Manque le dernier, distribués par MGM aux USA avec, je pense, un certain succès, ; on trouve (ait) les 3 dans un coffret DVD Warner Archive*.
Pour l'anecdote, c'est Klaus Kinski qui devait tenir le rôle finalement échu à Dan Vadis. Blessé pendant des essais à cheval, il y renonça.
Dan Vadis, on le voit pas mal chez Clint Eastwood, comme Walter Barnes et Gregory Walcott, qui remplace Bud Spencer dans El Magnifico.
* par ex., le coffret anglais Sartana est déjà épuisé, avec des prix de vente records pour l'acquérir neuf ou en bon état...
Pour l'anecdote, c'est Klaus Kinski qui devait tenir le rôle finalement échu à Dan Vadis. Blessé pendant des essais à cheval, il y renonça.
Dan Vadis, on le voit pas mal chez Clint Eastwood, comme Walter Barnes et Gregory Walcott, qui remplace Bud Spencer dans El Magnifico.
* par ex., le coffret anglais Sartana est déjà épuisé, avec des prix de vente records pour l'acquérir neuf ou en bon état...