Connie SAWYER (1912-2018)

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DEMERVAL
Colonel
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Connie SAWYER (1912-2018)

Message par DEMERVAL »

Née Rosie Cohen à Pueblo, Colorado ,le 27 novembre 1912, Connie SAWYER était la fille d’une famille orthodoxe juive. Elle déménagea à Oakland, Californie, quand elle eut 7 ans. Son père avait émigré de la Roumanie vers Denver pour épouser sa mère, une union arrangée par son oncle. Il dirigea un petit magasin de la Marine qui rapporta juste assez d’argent pour faire vivre la famille. Mais c’était sa mère, qui voulait devenir actrice, qui introduisit Connie dans son futur environnement professionnel.
“Ma mère adorait le show business,” dit Connie. “Elle m’inscrivit dans nombre de compétitions amateurs comme il existe aujourd’hui — comment est-ce qu’ils appellent cela? ‘Idole’? Ils croient que c’est nouveau,” dit-elle en roulant des yeux, “Ce n’est pas nouveau.”
Enfant, Connie Sawyer apprit à chanter et à danser pour participer à des petits concours —terminant troisième dès le premier d’entre eux. Contrairement à aujourd’hui, le prix n’était pas l’octroi d’un contrat avec une maison de disques, mais, à son grand désarroi, un paquet de tartes. Après son baccalauréat, elle reçut sa première fiche de paye pour sa participation à San Francisco à un show de variétés intitulé “Al Pearce and His Gang,” ce qui lui permit de développer ses propres talents dramatiques.
A 19 ans, Connie Sawyer déménagea avec quelques amis à New York, où elle commença à se produire dans des boîtes de nuit et des théâtres de vaudeville. Un dénicheur de talents de l’agence William Morris vit sa performance et saisit immédiatement son potentiel mais il y avait juste un problème: “Il dit, ‘Vous allez devoir vous débarrasser de cette façon d’agir. C’est trop ringard et c’est trop juif. Et votre nom est juif,’ ” se rappelle Connie Sawyer avec un mépris rétroactif. “Et tous ces mecs étaient des juifs — mais en 1940, c’était une tare d’être juive.”
Son premier succès survint au Grossinger’s, le célèbre lieu de villégiatures des Catskills, où elle fit la première partie du spectacle de Sophie Tucker, mais Connie Sawyer foira le show dès sa première soirée. Humiliée, elle était sur le point de quitter le show business quand Sophie Tucker vint dans sa loge pour lui offrir de l’aider. Sophie Tucker lui trouva un autre auteur de bons mots et Connie Sawyer emporta son spectacle sur les routes et, “Ma carrière s’envola,” dit-elle.
Mais le point crucial de sa carrière survint à la fin des années 1950, quand, l’agent Lillian Small la vit dans un show de Broadway, “A Hole in the Head.” Frank Sinatra acheta les droits pour réaliser la version cinématographique et demanda à Connie Sawyer de reprendre son rôle— le seul membre du casting original à reprendre son rôle au cinéma, selon Connie. Sinatra s’arrangea même pour que Connie Sawyer amène ses deux filles et un garde-enfant de New York en Californie. A ce moment, Sawyer avait déjà divorcé de son mari de 10 ans, le producteur et distributeur de films Marshall Schacker.
Elle ne se remaria jamais. Et elle ne fut jamais disposée à expliquer pourquoi. Sa fille, Lisa Dudley, dit qu’à sa connaissance, sa mère n’eut jamais une autre relation sérieuse. Elle convertit tout manque d’affection et sentiment de solitude en combustible professionnel.
“Les comiques et les comédiennes font de bons acteurs parce que c’est très dur de jouer la comédie,” dit-elle. “Ca vient de tes tripes. C’est la tristesse de la vie: si tu ne ris pas tout le temps…vous voyez ce que je veux dire?”
En plus d’avoir tourné avec des icones comme Kirk Douglas, Robert Mitchum, Susan Hayward et Dean Martin, Connie Sawyer travailla avec presque toutes les stars majeures du business: Milton Berle, Jack Carter, Jackie Gleason. “Et Billy Crystal,” déclara-t-elle. “Quel était le film?” réfléchit-elle, en regardant sa fille pour l’aider à faire travailler sa mémoire.
Juste un petit film intitulé “Quand Harry rencontre Sally …,” dans lequel Connie Sawyer est créditée de “documentary couple” — c’était, néanmoins, une mémorable apparition, car elle figure dans l’une des interviews débutant le film. Sa carrière est pleine d’instantanés significatifs: “La route de l’ouest” (1967), “The Andy Griffith Show” (1968), “Welcome Back, Kotter” (1978), “Laverne et Shirley” (1983), “Le bûcher des vanités” (1990), “Dumb & Dumber” (1994), “Seinfeld” (1997), “Hors d’atteinte” (1998) et “Tout peut arriver” (2003).
Elle est littéralement une mémoire vivante d’Hollywood— excepté, bien sûr, quand elle se déplace à toute vitesse avec son scooter autour de la Motion Picture Home. Le film dont elle est le plus fier? Le nominé aux Oscars “The Man in the Glass Booth” (1975) avec Maximilian Schell, au sujet d’un riche industriel juif accusé par Israël de crimes de guerre Nazis. Pas aussi prisé est “Délire Express” (“Je ne veux pas dire ce que je pense de ce film), bien qu’elle ait une grande affection pour une de ses vedettes (“Mon petit ami [James] Franco!” crie-t-elle, puis, dans une étrange commutation en une sorte de fierté maternelle, elle ajoute, “Il est retourné à l’université de Columbia pour passer son doctorat en philosophie.!”
Membre de l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences à près de 104 ans, elle était la plus vieille actrice encore en activité au monde.
Connie Sawyer est décédée de causes naturelles le 21 janvier 2018 à Woodland Hills, Californie, à 105 ans.

Sa contribution au western fut la suivante :

Guestward Ho!, un épisode, “You Can’t Go Home Again” (1960)
Stoney Burke, un épisode, Liz dans “Color Him Lucky” (1963)
La route de l’ouest d’Andrew V. McLagen (1967), Mme McBee
Bonanza, un épisode, Mme Lewis dans “The Clarion” (1969)
100 dollars pour un shérif de Henry Hathaway (1969), une femme bavarde au lynchage
Evil Roy Slade, TV film de Jerry Paris (1972), Aggie Potter
La côte sauvage, un épisode, une vieille dame dans “Funny Money” (1975)
Modifié en dernier par DEMERVAL le 05 déc. 2022 17:09, modifié 1 fois.
DEMERVAL
Colonel
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Re: Connie SAWYER (1912- )

Message par DEMERVAL »

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