Jim HUTTON (1934-1979)

[DEMERVAL]

Dana James ‘Jim’ HUTTON est né le 31 mai 1934 à Binghamton, New York, le fils d’Helen et de Thomas R. Hutton, un éditeur du Binghamton Press. Les parents de Jim Hutton divorcèrent alors qu’il n’était encore qu’un bébé et il ne connut jamais son père. Hutton fut renvoyé de cinq lycées à cause de problèmes comportementaux mais il avait néanmoins d’excellents résultats scolaires. Après avoir assuré les pages sportives du journal du lycée, il remporta une bourse scolaire en journalisme à l’Université de Syracuse. Il fut renvoyé de Syracuse après avoir conduit un bulldozer à travers un champ de tulipes. Hutton intégra alors l’Université de Niagara où il commença une carrière d‘acteur.
Hutton servit dans l’Armée des Etats-Unis et fut la vedette de plus de 40 films de propagande avant de se rendre à Berlin pour servir dans le service spécial. Hutton créa personnellement l’American Community Theater en étant le fer de lance de la rénovation de théâtres abandonnés durant la seconde guerre mondiale. Il établit le premier théâtre parlant anglais à Berlin. Hutton se produisait sur des planches Allemandes quand il fut remarqué par le réalisateur américain Douglas Sirk. Sirk l’utilisa pour un petit rôle dans un film et lui permit de décrocher un contrat avec Universal Studios. Quand Hutton quitta l’armée, ce contrat expira mais il signa finalement un autre contrat de long terme avec Metro-Goldwyn-Mayer.
Une de ses premières apparitions à l’écran eut lieu dans un épisode de La quatrième dimension (1959), dans lequel il était la costar de Rod Taylor. A Hollywood, il acquit une certaine renommée auprès des adolescents pour son rôle d’étudiant dans Ces folles filles d’Eve (1960), où il apparut aux côtés de Paula Prentiss, une actrice avec qui il devait être associé dans plusieurs de ses premiers films, notamment parce qu’ils étaient les acteurs les plus grands en taille sous contrat avec la MGM de cette époque (Hutton faisait 1m96 et Prentiss 1m78). Il apparut avec Prentiss dans Branle-bas au casino à la fin 1960, suivi en 1961 par L’américaine et l’amour avec Bob Hope et Lana Turner, et finalement La guerre en dentelles en 1962. En 1966, Hutton renforça sa popularité avec Rien ne sert de courir avec Samantha Eggar et Cary Grant (pour la dernière apparition de Grant sur le grand écran). A cause de sa taille, de son allure dégingandée et de sa manière distraite de délivrer son texte, Jim Hutton était considéré comme le successeur de James Stewart.
En plus d’être un acteur comique talentueux, Jim Hutton assumait aussi les rôles dramatiques. Bien qu’il eût quelques scènes sérieuses dans le western de Sam Peckinpah de 1965, Major Dundee, il y eut quelques scènes comiques récurrentes dans la première moitié du film montrant l’officier comme quelqu’un d’inefficace. Il revint à des rôles purement comiques en 1965 dans Sur la piste de la grande caravane et en 1967 dans Who's Minding the Mint?. En 1968, Hutton apparut dans le film de guerre de John Wayne, Les Bérets verts, dans lequel Jim Hutton incarnait un sergent des Forces Spéciales dans un mélange de comédie et de drame, qui décédait dans un traquenard mémorable. Egalement en 1968, Hutton apparut avec John Wayne dans Les feux de l’enfer, y interprétant le rôle de Greg Parker. Le film était librement basé sur la carrière du pompier de puits de pétrole Red Adair. L’un de ses derniers rôles principaux fut celui qu’il occupa dans le film d’horreur Psychic Killer (1975), film qui fut dirigé par Ray Danton.
Au début des années 1970, Hutton commença à travailler presqu’exclusivement pour la télévision et incarna le détective amateur de fiction Ellery Queen dans le téléfilm de 1975 et la série télévisée de 1975-1976, Ellery Queen. La costar de Hutton dans la série (dont l’action se situait à New York City en 1946-1947) était David Wayne, qui interprétait son père veuf, un officier de la police criminelle de New York. Ellery, un écrivain de livres policiers, assistait son père comme détective amateur, résolvant chaque semaine une énigme différente. Vers la fin de chaque histoire et avant de révéler la solution, il faisait découvrir le pot aux roses en mettant les téléspectateurs sur la voie de tous les mystères de l’histoire et en leur demandant s’ils avaient résolu l’énigme.
Une de ses apparitions télévisées les plus mémorables fut celle qu’il fit dans le premier épisode de la 3ème saison (1977-1978) de la sitcom de Norman Lear, Au fil des jours. L’épisode, intitulé "The Older Man", était une histoire en quatre parties dans laquelle Hutton interprétait le docteur Paul Curran, un vétérinaire de 42 ans qui tombe amoureux de Julie Cooper, 27 ans, (incarnée par Mackenzie Phillips). Son dernier rôle à la télévision fut un pilote invendu intitulé Butterflies basé sur une sitcom de la BBC2. Il fut diffusé sur la NBC en août 1979 à peu près deux mois après la mort de Jim Hutton.
Jim Hutton fut mariée à Maryline Adams (née Poole), qui était un professeur. Ils eurent deux enfants: une fille, Heidi (née en 1959) et un fils, Timothy (né en 1960). Timothy devint aussi un acteur et apparut avec son père dans une production estivale de Harvey. Ils divorcèrent en 1963. En 1970, il épousa Lynni Solomon et ils eurent une fille, Punch Hutton (ex éditrice de mode de Vanity Fair). Hutton eut aussi une relation intermittente de 15 ans avec l’actrice et modèle Yvette Vickers.
Le 2 juin 1979, Jim Hutton décéda à Los Angeles d’un cancer du foie, juste deux jours après son 45ème anniversaire. Deux ans plus tard, son fils, Timothy Hutton, dédia à son père l’Oscar qu’il avait remporté pour le film Ordinary People.
Sa contribution au western ne comporte que deux films, Major Dundee de Sam Peckinpah (1965) dans lequel il était le lieutenant Graham et Sur la piste de la grande caravane de John Sturges (1965) dans lequel il interprétait le capitaine Paul Slater et un épisode de la série Tate intitulé ''Home Town'' (1960) dans lequel il interprétait le rôle de Jess Jory.

[U.S. Marshal Cahill]

j'ai toujours aimé cet acteur

[major dundee]

Il est terrible dans "Major Dundee", il fait d'ailleurs partie des rescapés de l'expédition...pas de bol dans "Les bérets verts", il connait un sort tragique, son role du chapardeur est pas mal, Aldo Ray a coté en fait des tonnes mais c'est super quand meme...vachement décrié ce film, et pourtant, "Les bérets verts" est un authentique film de guerre,un film de guerre "total",sortit au moment des faits, donc forcément partisan, "Aventures en Birmanie" (Walsh) est de la meme trempe.

[U.S. Marshal Cahill]

avec Martin Landau et Robert-J.Wilke dans Sur la piste de la grande caravane de John Sturges (1965)


Hellfighters-1968


Trouble-Angels-1966


Branle-bas au casino :

[LordDécadent]

"Major Dundee" en 1964.