Josey Wales hors-la-loi - The Outlaw Josey Wales - 1976 - Clint Eastwood
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- Cowboy
- Messages : 254
- Enregistré le : 23 août 2004 16:46
Josey Wales hors-la-loi - The Outlaw Josey Wales - 1976 - Clint Eastwood
“ The outlaw Josey Wales “, c’est l’histoire d’un fermier qui perd sa vie et son âme lors d’une journée tout à fait habituelle. Sa femme violée et tuée, son fils mort brûlé vif dans sa maison, Josey Wales les enterre et se laisse dépérir sur leur tombe… Mais on vient le chercher pour s’engager dans l’armée sudiste, car l’auteur de ces faits se cache dans l’armée nordiste. La guerre de sécession fait rage au sein des Etats désunis. Le jour de la fin de la guerre arrive, le sud a perdu. Le régiment de Josey est le dernier à se rendre, mais lui continue le combat. Il aura bien fait, car tout son régiment sera exécuté. Traqué par les nordistes, meurtri par un passé inavouable, vide de raison, rien à quoi se rattacher, sans but… il devient un hors la loi. Mais la légende ne fait que commencer…
En 1976, quand Clint Eastwood annonce la mise en chantier de ce nouveau Western, la firme Warner réplique alors que le Western n’est plus un genre qui a la côte, mais à force de persévérance, Eastwood impose son film et en fait un de ses plus gros succès et l’un des plus gros succès des années 1970. Le Western n’est évidemment pas un genre nouveau pour le maître Eastwood. L’expérience lui avait particulièrement bien réussie pour des chef-d’œuvres tels que « Pour une poignée de dollars », « Pour quelques dollars de plus », « Le bon, la brute et le truand », « L’homme des hautes plaines » et quelques autres… Mais force est d’avouer qu’il signe ici une œuvre hors pair et grandiose. Loin de se contenter du rôle de Josey Wales qu’il interprète magistralement, il signe également la réalisation. Sa mise en scène est appuyée, méthodique et rythmée. Eastwood sait parfaitement figer un moment intense, faire d’une simple réplique une envolée philosophique et d’une simple prise de vue du désert un immense cloaque d’anarchie. Filmant un Ouest en pleine déliquescence, loin des clichés habituels d’Hollywood, Eastwood se montre aussi talentueux que Sergio Leone, la musique d’Ennio Morricone en moins…
En effet, l’acteur réalisateur nous livre ici une œuvre cruelle et violente, mais d’une beauté inépuisable, à l’image de ses couchers de soleil. Déployant une force esthétique inouïe et une mise en scène rigoureuse au plus haut point, « The outlaw Josey Wales » remplit admirablement son rôle de beau film, au sens le plus large du terme. Alternant guns-fights stylisés d’une rare efficacité et réflexions psychologiques intenses, Eastwood nous rappelle constamment qu’il sait pertinemment bien où il va et ce qu’il veut tirer de son histoire. Par beaucoup d’aspects, il en fait un film personnel, d’une puissance à la fois atténuée et dévastatrice. Dès le début, l’Ouest installé et rabâché pendant 50 ans par Hollywood n’est à l’évidence plus de ce monde. Les soldats de l’union, les nordistes, sont décrits comme des hommes ordinaires autant que des bouchers, nous faisant alors douter du fait qu’ils combattent du bon côté comme l’a si ardemment affirmé Hollywood dans des temps passés, et cela même si certains réalisateurs s’étaient déjà essayés à cet exercice. Ici, l’on se prend d’affection pour un soldat confédéré, un hors la loi, un tueur… mais avant tout un homme qui erre dans l’Ouest sans conviction aucune sinon de se venger de la vie qui l’a si méchamment attaqué et blessé.
Mais par son apparence poisseuse, son héros solitaire et avant tout humain, ce film épique et dantesque se hisse largement à la hauteur de la fresque monumentale. Plus qu’un simple Western, « The outlaw Josey Wales » est une expiation, une histoire où la vie rencontre sans cesse la mort et où les méchants se confondent avec les bons dans une misère absolue, tableau réaliste de notre monde. Alors oui, « The outlaw Josey Wales » est et restera pour toujours le plus grand Western de Clint Eastwood et l’un des meilleurs Westerns de tous les temps. La cruelle beauté de ce film aussi intimiste qu’effréné n’aura de cesse de grandir au fur et à mesure que les années passeront… Et à la fin de cette œuvre cinématographique de 136 minutes, une chose se montre inévitable : on n’oubliera jamais Josey Wales le hors-la-loi.
En 1976, quand Clint Eastwood annonce la mise en chantier de ce nouveau Western, la firme Warner réplique alors que le Western n’est plus un genre qui a la côte, mais à force de persévérance, Eastwood impose son film et en fait un de ses plus gros succès et l’un des plus gros succès des années 1970. Le Western n’est évidemment pas un genre nouveau pour le maître Eastwood. L’expérience lui avait particulièrement bien réussie pour des chef-d’œuvres tels que « Pour une poignée de dollars », « Pour quelques dollars de plus », « Le bon, la brute et le truand », « L’homme des hautes plaines » et quelques autres… Mais force est d’avouer qu’il signe ici une œuvre hors pair et grandiose. Loin de se contenter du rôle de Josey Wales qu’il interprète magistralement, il signe également la réalisation. Sa mise en scène est appuyée, méthodique et rythmée. Eastwood sait parfaitement figer un moment intense, faire d’une simple réplique une envolée philosophique et d’une simple prise de vue du désert un immense cloaque d’anarchie. Filmant un Ouest en pleine déliquescence, loin des clichés habituels d’Hollywood, Eastwood se montre aussi talentueux que Sergio Leone, la musique d’Ennio Morricone en moins…
En effet, l’acteur réalisateur nous livre ici une œuvre cruelle et violente, mais d’une beauté inépuisable, à l’image de ses couchers de soleil. Déployant une force esthétique inouïe et une mise en scène rigoureuse au plus haut point, « The outlaw Josey Wales » remplit admirablement son rôle de beau film, au sens le plus large du terme. Alternant guns-fights stylisés d’une rare efficacité et réflexions psychologiques intenses, Eastwood nous rappelle constamment qu’il sait pertinemment bien où il va et ce qu’il veut tirer de son histoire. Par beaucoup d’aspects, il en fait un film personnel, d’une puissance à la fois atténuée et dévastatrice. Dès le début, l’Ouest installé et rabâché pendant 50 ans par Hollywood n’est à l’évidence plus de ce monde. Les soldats de l’union, les nordistes, sont décrits comme des hommes ordinaires autant que des bouchers, nous faisant alors douter du fait qu’ils combattent du bon côté comme l’a si ardemment affirmé Hollywood dans des temps passés, et cela même si certains réalisateurs s’étaient déjà essayés à cet exercice. Ici, l’on se prend d’affection pour un soldat confédéré, un hors la loi, un tueur… mais avant tout un homme qui erre dans l’Ouest sans conviction aucune sinon de se venger de la vie qui l’a si méchamment attaqué et blessé.
Mais par son apparence poisseuse, son héros solitaire et avant tout humain, ce film épique et dantesque se hisse largement à la hauteur de la fresque monumentale. Plus qu’un simple Western, « The outlaw Josey Wales » est une expiation, une histoire où la vie rencontre sans cesse la mort et où les méchants se confondent avec les bons dans une misère absolue, tableau réaliste de notre monde. Alors oui, « The outlaw Josey Wales » est et restera pour toujours le plus grand Western de Clint Eastwood et l’un des meilleurs Westerns de tous les temps. La cruelle beauté de ce film aussi intimiste qu’effréné n’aura de cesse de grandir au fur et à mesure que les années passeront… Et à la fin de cette œuvre cinématographique de 136 minutes, une chose se montre inévitable : on n’oubliera jamais Josey Wales le hors-la-loi.
L'un des rares western des anneés 70 qui m'ait emballez hormis les wayne bien sur les scènes sont très vraie,une approche differente pour notre genre et puis aussi le plaisir de retrouvez un acteur que j'adore royal dano
je propose et recherche tous westerns américains.
ymdb.com/user_top20_view.asp?usersid=20346
(copyrigth by james)
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Je l'ai déjà dit , c'est le film de Clint Eastwood que je préfère le plus , toute catégorie confondue . C'est un peu tous les Eastwood en un seul .
Ce western est un summum du genre , par son histoire originale, son action, son interprétation, ses scènes de bravoures, son humour, son humanisme, sa cruauté ....
note : 10/10 je ne m'en lasse pas .
Ce western est un summum du genre , par son histoire originale, son action, son interprétation, ses scènes de bravoures, son humour, son humanisme, sa cruauté ....
note : 10/10 je ne m'en lasse pas .
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- Cowboy
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- jim
- Forgeron
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C'est aussi mon western préféré d'Eastwood . Je viens de le revoir à nouveau et toujours avec le même plaisir. Josey Wales est un western sans trop d'effets tapageurs (ce qui pour l'époque est plutôt rare) et dont l'originalité des personnages lui donne une saveur toute particulière. Mention spéciale pour Chief Dan George dans le rôle d'un indien rejeté par les indiens car il a connu.... la civilisation. Un film marqué tout entier par une ironie d'une exquise saveur. Ainsi Josey Wales mâchouille et crache sa chique car c'est la réponse d'Eastwood aux critiques (qui avaient dit de lui que son jeu d’acteur était aussi pur qu'un jet de salive) tandis que partout sur son passage on le reconnaît et on le salut (clin d’œil du réalisateur au public qui lui fut toujours fidèle).Quant au dialogue final sur la prétendu mort de Josey Wales, sous-entendu la mort du western, il est à mon sens un véritable manifeste pour la défense du genre :nathan a écrit :Je l'ai déjà dit , c'est le film de Clint Eastwood que je préfère le plus , toute catégorie confondue . C'est un peu tous les Eastwood en un seul .
Ce western est un summum du genre , par son histoire originale, son action, son interprétation, ses scènes de bravoures, son humour, son humanisme, sa cruauté ....
note : 10/10 je ne m'en lasse pas .
« Ah oui il est mort ? » , « il est vraiment mort ? » s’exclame l’un des personnages tandis que l’autre lui répond « Non je crois qu’il est encore en vie » . En 1976 Eastwood est bien l’un des derniers à y croire, tel Josey Wales refusant de se rendre.
Au final un film bourré de malice et de finesse et dont la lecture réserve bien des surprises à celui qui prend le temps de lire entre les lignes. Le temps finira par rendre à Josey Wales justice en le plaçant au sommet (loin devant Impitoyable) des westerns d'Eastwood. Note 9/10
- SuperJerome
- Forgeron
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J'y comprends rien !
Hé les gars ! Je reviens d'un autre post où vous disiez que c'était "Et pour quelques dollards de plus" votre film préféré, faut savoir ! Y'avait pas Clint Eastwood dans ce film ???
- jim
- Forgeron
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- Localisation : Vicksburg ( Mississippi )
Re: J'y comprends rien !
En fait (je me suis peut être mal fait comprendre ) : Et pour quelques dollars de plus est mon western spaghetti préféré. Quant à josey Wales c'est le western réalisé par Eastwood que je préfére.
- SuperJerome
- Forgeron
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- Localisation : Saint-Lô
Clint réalisateur
Ah ok, tu voulais dire réalisé par Eastwood. Là c'est déjà beaucoup plus logique !nathan a écrit :Je l'ai déjà dit , c'est le film de Clint Eastwood que je préfère le plus , toute catégorie confondue . C'est un peu tous les Eastwood en un seul .
- Sentenza
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je suis un fan incurable de Clint Eastwood (acteur comme réalisateur) et j'ai donc adoré ce film dans lequel on reconnait la "patte" de ce cher Clint
un western mélangeant action, émotion, humour, .... bien réalisé un régal
un western mélangeant action, émotion, humour, .... bien réalisé un régal
"dans le fond de quoi l'homme a t'il besoin réellement? rien que d'un bon café et d'un peu de tabac...." -Johnny Guitar-
"je connais deux choses plus belles qu'un revolver : une montre suisse et une femme de n'importe où" -La rivière rouge-
"je connais deux choses plus belles qu'un revolver : une montre suisse et une femme de n'importe où" -La rivière rouge-
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- Forgeron
- Messages : 62
- Enregistré le : 20 févr. 2007 12:17
Un western superbe qu'il convient de voir sur grand écran. J'adore Eastwood avec ses deux énormes Colt Walker. Ça, c'est du flingue : Jusqu'à 2,5 grammes de poudre noire par balle (44). Quand on tire avec un revolver de 2,2 kilos (à vide!), la seule règle c'est d'être derrière la pétoire au départ du coup...Wayne en avait un dans "100 dollars pour un shériff ". Pour le reste, tout est béton : Le scénario, les acteurs, les paysages,...A VOIR ABSOLUMENT.
9,5/10
9,5/10
HELLO OLDOld Shatterhand a écrit :Un western superbe qu'il convient de voir sur grand écran. J'adore Eastwood avec ses deux énormes Colt Walker. Ça, c'est du flingue : Jusqu'à 2,5 grammes de poudre noire par balle (44). Quand on tire avec un revolver de 2,2 kilos (à vide!), la seule règle c'est d'être derrière la pétoire au départ du coup...Wayne en avait un dans "100 dollars pour un shériff ". Pour le reste, tout est béton : Le scénario, les acteurs, les paysages,...A VOIR ABSOLUMENT.
9,5/10
ABSOLUMENT TOUT DU BETON
Et les paysages de "KANAB dans l' UTAH"Un très beau lieu à visiter avec un lieu de tournage "PARIA" Si cela vous tente je ferais un petit topo en photos de ce lieu.
PARTI VERS D'AUTRES ESPACES
http://western-mood.blogspot.fr/
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