Résumé : Fin des années 1920, Sam Fulton, milliardaire sans héritier, loue une chambre chez le Blaisdell, la famille de l'unique femme qu'il ait aomée et qui, cependant, a refusé de l'épouser. Il projette de leur léguer sa fortune mais, il veut préalablement les mettre à l'épreuve, en leur transmettant par le biais d'un notaire et de façon anonyme 100 000 dollars. Le résulta s'avère déplorable: Madame Blaisdell déménage dans une luxueuse demeure et rompt les fiançailles de sa fille Millicent qu'elle veut marier à un homme fortuné. Quand au père, il multiplie les placements d'argent malencontreux. La famille Blaisdell est bientôt ruinée et le mariage de leur fille compromis. Les Blaisdell reprennent ainsi leur vie d'antan et Millicent retrouve celui qu'elle aime. Sam Fulton s'éloigne d'eux, la conscience tranquille
La milliardaire Samuel G. Fulton (Charles Coburn) décider de léguer sa richesse à la famille de son premier amour.
Une comédie idéalement réalisée par Douglas Sirk. Sirk dirigeait pour la première fois Rock Hudson, avec qui, il allait faire plusieurs mélodrames (Le Secret Magnifique), son unique western (Taza, fils de Cochise), et des films d'aventures (Capitaine mystère). Autant dire qu'une véritable complicité s'établira entre les deux artistes puisqu'ils tourneront ensemble près d'une dizaine de films. C'est aussi le premier film en technicolor du réalisateur.
Charles Coburn, récompensé aux oscars en 1943 pour son rôle dans Plus on est de fous, est excellent, éclipsant Rock Hudson (pas encore une star) et Piper Laurie. La seule présence de Coburn rend ce film unique. L'acteur crève l'écran bien qu'il n'est crédité qu'en troisième au générique. Le studio voulant surtout mettre en avant ses deux stars: Piper Laurie et Rock Hudson, tout juste couplé à Yvonne De Carlo dans Une Fille à bagarres (Scarlet Angel). A noter la présence de James Dean en figurant.
Dans la carrière de Sirk, ce film passe inaperçu, le réalisateur ayant fait des chefs d'oeuvre du mélodrame, par ailleurs. Une comédie réussie grâce à un scénario délicieux.
Cole Armin
Cinema MasterClass Test du DVD
édité par
Elephant Films DVD disponible depuis le mardi 28 janvier 2020.
1.33 4/3
Le film est déjà sorti en DVD chez Carlotta films en 2008.
Le même master est utilisé pour ce DVD. La copie n'est pas récente. Il ne semble pas y avoir de copie HD disponible (en l'absence de sortie simultanée du film en Blu-Ray).
Le résultat demeure très convenable pour le support malgré un grain assez peu présent. L'image est propre et bien définie.
Quelques tâches de Technicolor persistent en quantité très faible. La palette des couleurs est fidèle.
Comparaison DVD Elephant films (2020) / DVD Carlotta (2008)
(Partie gauche : DVD Elephant films (2020) - Partie droite : DVD Carlotta (2008))
Faire défiler la barre centrale pour comparer.
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1) Anglais Dolby Digital 2.0 192 Kb/s.
Pas de VF.
La version originale contient un peu de souffle. Du reste, on ne relève aucun obstacle à l'écoute des dialogues.
Sous-titres : Français non imposés
Douglas Sirk : une relation imaginaire (VF - 66'54)
Cette longue interview en 6 chapitres est consacrée à la vie personnelle de Sirk. Denis Rossano aborde dans la première demi-heure les difficultés dans la vie du réalisateur et son succès en Allemagne, son exil vers les Etats-Unis et son fils.
A compter de la 31e minute, il est question des films américains, du retour de Sirk en Allemagne. Passé les premiers films, il s'attarde sur Le Secret Magnifique et les autres points d'orgue de la période Universal en soulignant à chaque fois les liens avec la vie personnelle de Sirk.
Douglas Sirk par Jean-Pierre Dionnet (VF - 8'42)
Déjà proposé sur les autres films de la collection, ce document est un peu trop court pour véritablement approfondir son sujet et revenir sur les films importants du réalisateur. Néanmoins, dans le temps imparti, Jean-Pierre Dionnet revient sur la redécouverte des oeuvres de Sirk à la fin de sa vie par beaucoup de cinéastes et le style de Sirk réfléchissant sur la notion de mélodrame.