La Rivière rouge - Red river - 1948 - Howard Hawks

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Lone Star
Calamity Jane
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Message par Lone Star »

Gabeso a écrit :Et que dire de ce jeune acteur : Montgomery Clift (Matthews Garth). Talentueux à chaque seconde de ses répliques .
Ah ben c'est Monty quand même :o :wink:
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Personne
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Message par Personne »

Trouvé sur le net!

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metek
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Red River 1948 La Riviere Rouge - Howard Hawks

Message par metek »

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Red River - 1948 - La Riviere Rouge - Howard Hawks
Réalisé par Howard Hawks
Avec John Wayne, Montgomery Clift, Joanne Dru Plus...
Film américain. Genre : Western
Durée : 2h 13min. Année de production : 1948
Titre original : Red River
Distribué par Swashbuckler Films.
Sujet:
Un jeune homme s'oppose a son pere adoptif devenu trop dur avec les hommes lors du convoi d'un troupeau de dix mille betes qu'ils doivent vendre dans le Missouri.

Son premier western
La Rivière rouge se trouve être le premier western que réalisera Howard Hawks . S'en suiveront La Captive aux yeux clairs en 1952, le film culte Rio Bravo en 1959, El Dorado en 1967 et Rio Lobo en 1970 qui inscriront à jamais le réalisateur dans la légende du western américain.

Adapté d'un roman de Borden Chase
En 1946, Howard Hawks décide d'acheter les droits du roman "The Chilsom Trail" de Borden Chase . Les deux hommes se connaissent bien puisqu'ils font tous deux de l'équitation ensemble. L'auteur du roman sera donc engagé par Hawks afin d'en faire une adaptation. Mais leur collaboration se passera assez mal, Chase ne supportant pas le moindre changement à son scénario. Le réalisateur engagera un débutant et le créditera de la majeure partie de cette histoire.

Se libérer du carcan des studios
Après l'immense succès du Grand Sommeil, Howard Hawks décide d'acquérir son indépendance, prenant de la distance avec les studios. Afin de pouvoir jouir de l'entière propriété et bénéfices de ses oeuvres, il fondera sa propre compagnie "Monterey Productions" en s'associant avec le producteur Charles K. Feldman.

Les difficultés du tournage
La Rivière rouge s'avérera être un tournage coûteux, lourd et tumultueux, de plus ralenti par les intempéries dues au tournage en extérieurs (Arizona et Mexique). La société de production qu'Hawks venait de créer perdra beaucoup d'argent et plus jamais le réalisateur ne renouvellera l'expérience. Il continuera, certes, à produire certains de ses films mais toujours en collaboration avec une major hollywoodienne.

Qui interprétera le rôle de Dunson ?
Howard Hawks et son producteur Charles K. Feldman pensaient chacun à un acteur différent pour jouer le rôle de Dunson, personnage au caractère antipathique et mégalomane. Le réalisateur souhaitait Gary Cooper, mais celui-ci, n'étant pas prêt à "salir" son image de "bon Américain" déclina l'offre. Le producteur pensait plutôt à John Wayne, qu'il avait encore sous contrat. Ce dernier sera finalement choisi et interprétera un Dunson mémorable.

Montgomery Clift au sommet !
Le film d' Howard Hawks permet à Monty Clift de jouer dans ce qui sera son premier western, aux côtés du monstre sacré John Wayne. Jusqu'alors acteur de théâtre, il trouve ici son premier rôle au cinéma qui lui ouvrira les portes d'Hollywood.

De nombreux seconds rôles
L'équipe de cow-boys que Dunson a sous ses ordres est composée d'innombrables seconds rôles qui ont peuplé et peupleront encore le western. On retrouve notamment des acteurs fétiches de John Ford : Harry Carey père et fils, Walter Brennan, Noah Beery Jr., Paul Fix, etc.

Les "femmes" de Hawks
Les rôles féminins dans les westerns de Hawks sont suffisamment rares pour être signalés. Ainsi, on retrouve l'inoubliable Joanne Dru qui interprète la belle et talentueuse Tess Millay. N'ayant que trois scènes majeures, elle impose son caractère bien trempé au film. Autre actrice de l'âge d'or d'Hollywood, Shelley Winters fait une apparition non créditée dans le rôle d'une danseuse.

Des allures de documentaire
Le film de Hawks ne néglige pas l'aspect documentaire de l'histoire. Ainsi, il prend son temps pour filmer le travail quotidien et exigeant de ces cow-boys, la vie épuisante, monotone et dangereuse de ces hommes qui nous semblent très proches par la chaleur humaine qui se dégage de la vision que nous en offre Hawks. En cela, La Rivière rouge est une entreprise démesurée mais à dimension humaine.

Premier film d'une longue collaboration avec John Wayne
La Rivière rouge marque le début en 1948 de la collaboration entre Hawks et Wayne qui se retrouveront par la suite sur quatre autres films, Rio Bravo en 1959, Hatari en 1962, El Dorado en 1967 et Rio Lobo en 1970.

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laurent
Buckaroo
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Re: La Rivière Rouge - Red River - 1948 - Howard Hawks

Message par laurent »

Que dire de plus de ce qui a déjà été formulé ?

Le film m'a beaucoup plu, en dépit d'un final très irréaliste à mon goût ou l'on peut voir matthew Gartt (mongomery Clift) répondre coup pour coup à thomas Dunson (john Wayne) lors d'un combat à mains nues.

Je comprends pourquoi gary Cooper à décliné l'offre de howard Hawks pour jouer le rôle de thomas Dunson.
Un rôle effectivement trop violent pour lui.

Egalement peu crédible la scène ou tess Millay (joanne Dru) recoit sans broncher une flêche dans l'épaule, sans pour autant sembler souffrir un tant soit peu de la chose.
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ken Maynard
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Vin
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Re: La Rivière Rouge - Red River - 1948 - Howard Hawks

Message par Vin »

Je suis entièrement d'accord avec toi,Laurent.
Etant gosse, j'en avais fini par croire que l'épaule était un lieu magique chez l'être humain, un endroit où balles de la IIème Guerre Mondiale et flèches indiennes venaient se loger tranquillement, sans faire ressentir la moindre douleur.
J'ai ensuite appris à mes dépens (mais pas avec des flèches indiennes ! ) qu'il n'en était rien !
:)
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U.S. Marshal Cahill
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Re: La Rivière Rouge - Red River - 1948 - Howard Hawks

Message par U.S. Marshal Cahill »

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CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
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Juh
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Re: La Rivière Rouge - Red River - 1948 - Howard Hawks

Message par Juh »

John Ford a dit, après avoir vu le film :" Tiens, il est capable de jouer la comédie, le grand." C'est vrai que c'était une gageure pour Wayne d'interpréter un rôle de vieux. Il a essayé plusieurs trucs avant de trouver le bon et je me demande si c'est pas Brennan qui le lui a soufflé: " Si tu veux jouer un vieux, tu fais tout comme d'habitude mais tu le fais plus lentement."
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edocle
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Re: La Rivière Rouge - Red River - 1948 - Howard Hawks

Message par edocle »

Revu hier au soir, en salle, magnifique copie, superbe !
( dans mon cinéma local, le cinéclub du coin !)
Ce premier western d' Howard Hawks est magnifique et en dehors
des prestations de John Wayne et de Montgomery Clift, je donne une
mention particulière à John Ireland dans son rôle du Gunfighter T. Valence.
Le moment ou il se confronte avec Montgomery Clift aux pistolets sur des
boites de conserve est sublime. Certains y ont vu une homosexaualité latente,
pour ma part je n'y vois qu'une séquence magnifique !
John Ireland viendra, dans les années 65/75, travailler en Italie et en Espagne
et y aura de très belles prestations !
En dehors de cette magnifique histoire, le film est aussi un excellent
documentaires dur le travail du Cow-boy, et je recommande la séquence
de la traversée de la Red River par les 9000 têtes de bétail !
La caméra embarquée dans le chariot de Walter Brennan, nous vaut
un plan sublime !
Une soirée comme on en voudrait beaucoup !
Amicalement E.
:beer1: :beer1:
PS.: le mois prochain :" Le flêche brisée "
Quand les colts fument ... on l' appelle Cimetière !

" Quelque soit la couleur de la peau, le sang est rouge pour tous !"
(Au-delà de la haine de Alessandro SANTINI - 1972)
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crazy horse
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Re: La Rivière Rouge - Red River - 1948 - Howard Hawks

Message par crazy horse »


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Django, le retour
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Re: La Rivière Rouge - Red River - 1948 - Howard Hawks

Message par Django, le retour »

Voici la fiche TV de La rivière rouge extraite de ma collection et d'un Télé Poche, date de diffusion années 90

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Auteur de L'Inconnu oublié - Éditions Publibook http://forum.westernmovies.fr/viewtopic ... 14&t=10165
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L'Impayable
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Re: La Rivière Rouge - Red River - 1948 - Howard Hawks

Message par L'Impayable »

Cole Armin a écrit :La rivière rouge (Red River)
Produit et réalisé par Howard Hawks
Scénario de Borden Chase et Charles Schnee
Musique de Dimitri Tiomkin
Distribution : John Wayne, Montgomery Clift, Walter Brennan, Joanne Dru, Harry Carey Sr. & Jr., John Ireland, Paul Fix

Résumé: Tom Dunson (John Wayne) décide d’amener tout son troupeau de vaches vers le Missouri avec l’aide de Matthew Garth surnommé « Matt » (Montgomery Clift) et de Nadine Groot (Walter Brennan).

Un western moyen. Il n’égale pas Rio Bravo, ni El Dorado du même réalisateur. Heureusement l’interprétation de Walter Brennan sauve un peu ce film.
7/10



:shock: ReVu hier. Masterpiece sans aucun doute (Scénario, photographie, interprétation (Montgomery Clift et tant d'autres), musique)...Lyrisme sec sans pathos, récits enchevêtrés et linéarité de l'intrigue, cheminement complexe des protagonistes...
Quant à Rio Bravo, il est très en-deça de La Rivière Rouge.
Vous attribuez des notes à chaque film ? Pourquoi pas y joindre l'avis de l'O.C.F.C. ?
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Vin
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Re: La Rivière Rouge - Red River - 1948 - Howard Hawks

Message par Vin »

L'attribution de notes n'est vraiment pas obligatoire, tu fais comme tu le souhaites. :wink:
Pour ma part, je n'en met jamais par exemple.
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L'Impayable
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Re: La Rivière Rouge - Red River - 1948 - Howard Hawks

Message par L'Impayable »

Par Toutatis! Pareil. Je ne me vois pas délivrer un bulletin de notes à Daves, Walsh, Fidani et tant d'autres.
Plutôt style "Peut mieux faire", "En net progrés" et cetera.
On pourrait pour les plus méritants attribuer le "Tableau d'Honneur", ou bien même les "Encouragements" ou les "Félicitations".
Idée à creuser. cool
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Pike BISHOP
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Re: La Rivière Rouge - Red River - 1948 - Howard Hawks

Message par Pike BISHOP »

IMPAYABLE collègue, il y a un an ou deux, avec mon habituel sens de la diplomatie, j'avais fustigé
quelqu'un qui notait les films !!! Disant la suffisance ou l'impudence d'un "noteur" sur l'oeuvre d'un créateur
quelqu'il soit...Suffisance certainement digne d'un membre de l'éducation nationale (me pardonnent les ceusses qui en sont)
Il y a certainement suffisance aussi à faire des critiques lapidaires (et je ne m'en prive jamais) sur le travail de ces créateurs
qui avec plus ou moins de talent ont oeuvré (pour leur casse-croute bien sûr) et pour notre distraction, donc notre bien-être..
J'essaye de me réfugier dans l'humour..Qui aime bien, châtie bien...Mais ayant pratiqué la critique cinématographique
pendant une dizaine d'années, j'ai pu en mesurer la vanité..Glorifions ce que nous aimons certes, mais l'être humain est tel
qu'il lui est plus facile et jouissif de démolir en quelques mots le travail de plusieurs mois ou années d'un autre passionné, doué ou pas.
Heureusement, ici, nous comptons pour pain-beurre...
Alors c'est vrai, distribuer des notes, ça me semble encore plus péjoratif, mais je me dis aussi que certains qui le font
veulent montrer et évaluer l'amour qu'ils portent à telle ou telle oeuvre et ils les classent sur la seule échelle que les
mathématiciens nous aient donné...
Alors, plutôt qu'une note, donnons un cote d'amour personnelle...En lettres ,et si on n'a pas tous les mots adéquats, en chiffres soit...
If they move, kill'em !!
L'Impayable
Cavalier masqué
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Re: La Rivière Rouge - Red River - 1948 - Howard Hawks

Message par L'Impayable »

On peut, il est vrai, fusiller un métrage par un jugement à l'emporte pièce compliqué de mauvaise foi et humour colossal.
C'est un procédé courant qui porte peu à conséquence (Le fleuret étant considérablement moucheté puisque rigolo (enfin, on essaie)).
Il m'arrive quelquefois d'user du procédé. J'ai la TeHon. Mais je préfère mettre en exergue les oeuvres qui me tiennent à coeur. Ainsi aujourd'hui -L'Appât et -La Rivière Rouge.
Quant à noter, je suis un animal versatile et changeant. Il me suffit d'une substance (La 33 Export) pour que ma vision d'un film en soit altérée. Je ne me vois par conséquent attribuer une note que je modifierai sans cesse pour x raisons.
Les gens jaseraient dans mon dos.
C'était où tes critiques ?
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