Johnny Guitare - Johnny Guitar - 1954 - Nicholas Ray

[Alec Longmire]

Voilà bien un film sur lequel tout a été dit... Quand je l'ai découvert, assez jeune, j'ai été un peu déçu : pas à la hauteur du mythe qu'il représentait, et puis j'étais trop jeune pour comprendre les références, notamment politiques, qu'il véhicule... J'ai aimé, sans aucun doute, mais sans le porter au pinacle. Et puis peu à peu (il faut le temps que ça infuse chez moi  ) il est devenu, dans mon souvenir, de plus en plus important.

Avant-hier je l'ai revu, pour la première fois en dvd (j'avais la vieille VHS avant et bien que possédant le dvd depuis sa sortie, je ne l'avais pas revu, quelle honte !) ; je dirais 'enfin', car jusque là je ne l'avais vu qu'en version française, et je n'aimais pas en particulier le ton trop artificiel du doublage. Eh bien j'ai trouvé, comme souvent, que ça prenait une autre dimension, avec cette restauration des couleurs et les voix originales (il faut dire que les dialogues sont fameux !)

Bizarre : ce n'est sans doute pas le western qui m'a mis la plus grosse claque lors de la première vision, ni la deuxième d'ailleurs ; et pourtant, je me demande si ce n'est pas celui que j'ai le plus de plaisir et d'émotion à REvoir et à REdécouvrir... (ah ! cette scène chez Vienna où elle est au piano face à la brigade, dans son irréelle robe blanche...)

En y réfléchissant, ça doit être ça la marque des chefs-d'oeuvre en fait...

P.S : Il est vrai que John Carradine a une belle filmographie western !

[chip]

Bienvenu au club des adorateurs de "Johnny Guitar",s' il ne fallait sauver qu'un film ,pour moi ,ce serait celui-là. Vu des dizaines de fois avec la même émotion, ah! la scène où Johnny dit à Vienna " dis-moi un mensonge.Dis-moi que toutes ces années tu m'as attendu.Dis -le moi........"sublime, je craque à chaque vision.....

[Alec Longmire]

C'est vrai, encore une scène marquante, c'est le moins qu'on puisse dire ! Et de plus, tellement loin de l'inconscient collectif que l'on entend souvent sur les rapports dans les westerns entre hommes et femmes : à l'opposé même...

[U.S. Marshal Cahill]

moviegoods.com

[Django, le retour]

Je viens de regarder Johnny Guitar pour la première fois.

L'histoire a déjà été racontée.

Points forts :
- le suspense est habilement conservé sur l'identité de ce Johnny Guitare (Sterling Hayden) qui se fait voler la vedette par le duo féminin.
- une histoire pas aussi simple qu'elle en a l'air : complexe dans les rapports entre les principaux protagonistes, complexe aussi dans les intentions de chacun.
- un joli duel féminin, pour changer. Joan Crawford, plus féminine, aussi entêté que fragile, tout de blanc vêtu (pour la dernière partie) incarne le bien face à Mercedes McCambridge (pour laquelle je préfère largement le jeu), très garçon manqué, aussi teigneuse que forte, tout de noir vêtu, inspire le mal et jalouse sa rivale.
- bonne interprétation générale des acteurs, il faut le reconnaître.


Points faibles :
- Joan Crawford, plutôt bonne actrice, porte un regard figé tout le long du film ce qui peut être déroutant.
- malgré le charme d'une production des années 50, il est des défauts qu'il est difficile de laisser passer :
--- l'incendie du saloon en moins de 2 minutes, certes en bois mais quand même ! pas de vent, sans avoir utilisé du napalm. Hein ? C'est pas exagéré quand même ?
--- la ballade en carriole avec le faux paysage qui défile à 100 km/h derrière les personnages peu mouvementés par cette vitesse et la chaotique route empruntée . Peut-être, à cette époque, ce trucage a bluffé tous les spectateurs, aujourd'hui cela ne passe plus tellement c'est ringard. Mais la question que je me pose : est-ce que le public était si naïf au point d'être admiratif ? Parce que, de nos jours, le moindre trucage raté se remarque et se fait huer...
- le duel final aurait pu être plus crédible

Montrer les spoilers

à 2 mètres, Mercedes blesse simplement Joan alors que, de manière complètement aléatoire et sans avoir voulu viser, elle loge une balle en pleine tête de Scott Brady - mouais !

Bilan :
Johnny Guitar, outre ces imperfections, est un western plutôt original et assez mouvementé, fournissant les rebondissements nécessaires qui en font un bon western. A voir ! Note : 7/10.

[Abilène]

[Trane]

Excellent film que j'ai failli ne jamais voir, trompé par le titre qui me faisais croire à une comédie musicale...Je confirme tous les commentaires ci dessus. J'ai particulièrement aimé le passage dans le bar :

de Alec Longmire le 27 Nov 2009 15:30
ah ! cette scène chez Vienna où elle est au piano face à la brigade, dans son irréelle robe blanche...

Un seul point faible, qui explique ma note de 9 :

de Django, le retour le 27 Fév 2010 0:45
"Joan Crawford, plutôt bonne actrice, porte un regard figé tout le long du film ce qui peut être déroutant."

J'ai découvert Sterling Hayden qui est super dans ce film, d'une classe que je comparerais à celle de Gary Cooper, grand entre les grands!

[lerebelle]

Pour moi aussi Sterling Hayden est excellent dans ce film, il a effectivement la classe d un Gary Cooper comme vient de l écrire Trane,je le reverrait avec plaisir.René le Rebelle

[jamesbond]

L'un de mes westerns préférés.Son scènario est excellent et son jeu d’acteur est formidable.

Un bon western flamboyant mythique avec toute sa palette de couleur et sa très belle musique de Victor Young.

Un véritable chef d'oeuvre du western.

[Sitting Bull]

Rien à ajouter, sinon la musique, pour le fun !

[U.S. Marshal Cahill]

tvspielfilme.de

[lasso]

Merci à Sitting Bull de nous offrir la musique inoubliable du film.
Le film montre avec maîtrise ce que la jalousie peut provoquer.
On se lasse pas à revoir cet grand événement de cinéma. Joan
Crawford y est magnifique, dans cette histoire d'amour passionnante.

[EthanEdwards]

Fiche Tv jacquette video pour la diffusion du film "Johnny Guitar" Le 7 décembre 1982 à 20H30 sur FR3

[EthanEdwards]

Les films republic Pictures étaient distribués par tonton fernand autrement dit "Les films Fernand Rivers".
Pour ce qui est de "Johny Guitare" (pas oublier il manque un N) il à été distribué à partir du 11 févier 1955 à Paris en couleur en Version V.O. et Version doublée.
Il existe aussi en version 16 mm.

Il ne faut pas oublier que l'on parle des années 50, on parle encore de salle unique avec des période d'exclusivité d'abord sur Paris, après La banlieue et la Grande Region Parisienne et la province.
Il n y avait pas autant de copies que maintenant surtout en format standard et couleur.
Les copies 16 mm servent beaucoup pour les cinéma de quartier et les itinérants qui diffusent beaucoup de films à cette époque même dans les endroits reculés.

Longway pour ce qui est de l'imprimeur "Goosens" je ne connais pas du tout mais...

[Tecumseh]

Sujet de la rubrique "Les westerns autour du feu" pour le mois d'Octobre, c'était l'occasion de mettre cette photo ramenée d'Argenteuil et où figure la majorité de la distribution de ce film magnifique.


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Ernest Borgnine, Ben Cooper, Joan Crawford, Sterling Hayden, John Carradine, Frank Ferguson, Ward Bond, Mercedes McCambridge, Scott Brady.