L'Or du Hollandais - The Badlanders - 1958 - Delmer Daves
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- Yosemite
- Texas ranger
- Messages : 5323
- Enregistré le : 12 nov. 2011 14:42
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Re: L'or du hollandais - The Badlanders - 1958 - Delmer Daves
Revu avec plaisir, j’avais été un peu déçu lorsque je l’avais vu la première fois, il y a déjà quelques années, et aujourd'hui, il ne me laisse pas la même impression.
Un western qui tient en deux mots je crois :
- des lieux : celui du bagne pour commencer, qui offre des images superbes pour le générique de début ; la mine ensuite bien entendu, avec ces installations impressionnantes, ces hommes exténués, ces souterrains qui communiquent in ne sait trop comment et ces dangers par-dessus-tout ;
- la loyauté : incarnée par l’amitié entre le Hollandais (Alain Ladd) et Mc bain (Ernest Borgnine). Loyauté à laquelle il est fait allusion à plusieurs reprises dans le film où, dans un monde brutal, des actes individuels courageux émergent ici et là. Leur rareté et donc leur préciosité et donc leur anormalité, les rend si exceptionnels qu’on se demande si Mc Bain, lorsqu’il sauve Anita (Katy Jurado) d’un viol collectif, ne va pas retourner au bagne illico. D'autant que son étiquette de tolard lui colle à la peau. Et bien non, c'est d'ailleurs un joli contrepied scénaristique.
Alors, ce n’est pas le plus grand Daves bien entendu, mais un western tout à fait acceptable. Un western de situations, humaines et géographiques, le scénario n’a rien de transcendant et les scènes d’action sont surtout les moments de suspense, d’éboulements et d’explosions au fond des puits. Un cadre qui nous éloigne de ceux que nous sommes habitués à côtoyer dans l’univers westernien généralement constitué d’horizon et d’horizontalité, alors qu'ici nous sommes dans la profondeur et l’étroitesse. Je crois qu'il s'agit du premier western dans lequel j'entends prononcer le mot de claustrophobie...
Peut-être en fait que lors de ma première visualisation je ne m’attendais pas à une telle plongée et que ma deuxième « descente » m’aura été plus agréable.
L'inverse du saut en parachute en somme.
Yo.
Un western qui tient en deux mots je crois :
- des lieux : celui du bagne pour commencer, qui offre des images superbes pour le générique de début ; la mine ensuite bien entendu, avec ces installations impressionnantes, ces hommes exténués, ces souterrains qui communiquent in ne sait trop comment et ces dangers par-dessus-tout ;
- la loyauté : incarnée par l’amitié entre le Hollandais (Alain Ladd) et Mc bain (Ernest Borgnine). Loyauté à laquelle il est fait allusion à plusieurs reprises dans le film où, dans un monde brutal, des actes individuels courageux émergent ici et là. Leur rareté et donc leur préciosité et donc leur anormalité, les rend si exceptionnels qu’on se demande si Mc Bain, lorsqu’il sauve Anita (Katy Jurado) d’un viol collectif, ne va pas retourner au bagne illico. D'autant que son étiquette de tolard lui colle à la peau. Et bien non, c'est d'ailleurs un joli contrepied scénaristique.
Alors, ce n’est pas le plus grand Daves bien entendu, mais un western tout à fait acceptable. Un western de situations, humaines et géographiques, le scénario n’a rien de transcendant et les scènes d’action sont surtout les moments de suspense, d’éboulements et d’explosions au fond des puits. Un cadre qui nous éloigne de ceux que nous sommes habitués à côtoyer dans l’univers westernien généralement constitué d’horizon et d’horizontalité, alors qu'ici nous sommes dans la profondeur et l’étroitesse. Je crois qu'il s'agit du premier western dans lequel j'entends prononcer le mot de claustrophobie...
Peut-être en fait que lors de ma première visualisation je ne m’attendais pas à une telle plongée et que ma deuxième « descente » m’aura été plus agréable.
L'inverse du saut en parachute en somme.
Yo.
Re: Alan Ladd (1913-1964)
The Badlanders 1958
Richard Devon - Ernest Borgnine - Pat Lawless
Richard Devon - Ernest Borgnine - Pat Lawless
Re: L'or du hollandais - The Badlanders - 1958 - Delmer Daves
Tout d'abord je constate que le DVD Turner/Warner est de qualité d'images très moyenne, mériterait une nouvelle édition en BR.
Ayant visité en 2014 l'ancienne prison à Yuma, Arizona, je me suis réjouis des premiers images de cette terrible prison, bien filmée,
ainsi que des paysages d'Arizona, décorés pas ses magnifiques Saguaros.
Je ne reviens pas sur l'histoire du film, puisque déjà largement décrypté sur ces pages.
Le Dutchman et McBain rejoignent rapidement la ville ou se trouve la mine d'or. La purge en prison leur a fait peu d'effets, puisque
tous les deux sont en pleine forme physique, pour entreprendre leur audacieux "vol".
Pour une fois, grâce à M. Hollande, pas de discussion de partage, comme entre frères.
La fin du film, épargnant le minier Londsbery, m'a pas plu... Le Hollandais pense qu'il aura assez d'ennuys pour expliquer la mort du
Sheriff-adjoint qui se trouve dans ses bureaux. Je ne pense pas, puisque le Sheriff de la ville est sur la liste de paye du minier!
Ayant visité en 2014 l'ancienne prison à Yuma, Arizona, je me suis réjouis des premiers images de cette terrible prison, bien filmée,
ainsi que des paysages d'Arizona, décorés pas ses magnifiques Saguaros.
Je ne reviens pas sur l'histoire du film, puisque déjà largement décrypté sur ces pages.
Le Dutchman et McBain rejoignent rapidement la ville ou se trouve la mine d'or. La purge en prison leur a fait peu d'effets, puisque
tous les deux sont en pleine forme physique, pour entreprendre leur audacieux "vol".
Pour une fois, grâce à M. Hollande, pas de discussion de partage, comme entre frères.
La fin du film, épargnant le minier Londsbery, m'a pas plu... Le Hollandais pense qu'il aura assez d'ennuys pour expliquer la mort du
Sheriff-adjoint qui se trouve dans ses bureaux. Je ne pense pas, puisque le Sheriff de la ville est sur la liste de paye du minier!
Re: L'or du hollandais - The Badlanders - 1958 - Delmer Daves
J'ai une particulière affection pour ce western.
Je me rappelle très bien d'un après-midi lourd et chaud de mon adolescence.
Un peu de cafard, ça n'allait pas très bien.
Je rentre dans cette salle où passe Arizona, prisión federal
J'ai aimé les acteurs, ces taulards qui retrouvent la liberté, le suspense et le dénouement.
A la sortie je suis plein d'entrain.
Dernièrement j'ai apprécié, bien évidement, la notion de «justice poétique »
C'est un film revigorant et à chaque vision je ressens cette impression
d'optimisme et de joie.
- yves 120
- Lieutenant
- Messages : 7065
- Enregistré le : 11 déc. 2009 16:20
- Localisation : antibes juan les pins "
Re: L'or du hollandais - The Badlanders - 1958 - Delmer Daves
Toi tu es un ami Hombre
" Qu' est - ce qu 'un revolver ? Ni pire ni mieux qu 'un autre outil , une hache , une pelle ou une pioche .
Qu 'il en sorte du bien ou du mal dépend de qui s'en sert . " SHANE
Qu 'il en sorte du bien ou du mal dépend de qui s'en sert . " SHANE
Re: L'or du hollandais - The Badlanders - 1958 - Delmer Daves
A la tienne Yves