La Cible humaine - The Gunfighter - 1950 - Henry King

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Vixare
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Message par Vixare »

J'ai découvert La cible humaine il y a quelques jours, et j'ai trouvé que c'était un trés bon western, je me suis vraiment régalé, Gregory Peck est vraiment magnifique dans son rôle de tueur repentit. La psychologie du tueur est vraiment trés bien étudiée, tous les éléments poussent à un grand western, dans la généralité on a un super casting, à noter le rôle original de Karl Malden, on ne le voit pas souvent en barman :lol: mais plutôt en méchant qui fait peur et aussi une des 1eres apparitions de Richard Jaeckel dans le rôle du jeunot descendu par Ringo dans les 10 premières minutes. :wink:
Le thème du film est assez original, le "revers de la médaille" d'une réputation de tirreur infaillible, celui-la même qui tente d'échapper chaque jour à la fatalité. La teinte noire et blanc évoque en plus un air de nostalgie, comme si dans ce film Ringo était appelé à être le dernier de sa trampe et un genre de
Montrer les spoilers
.
On a beaucoup plus de violence psychologique que dans les faits mais ce n'est pas pour nous déplaire. Un trés bon film réalisés par Henry King, à recommander ! Une belle réussite : 8.5/10 :D
" Leboeuf j'te conseille de pas te trouver sur ma route ou tu t'rendras compte que j'suis pas encore fini et que j'ai encore une bonne dose de dynamite dans les poings !"
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Sartana
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Message par Sartana »

Je pense que c'est un des westerns les plus proches de ce que devait être la vie d'un gunfighter dans l'ouest sur la fin de sa carrière. Gregory Peck est très convaincant, émouvant dans son interprétation de ce pistolero blasé et sans attaches.
Sans aucun doute le meilleur film que j'ai vu de lui à l'heure actuelle !
"Il suffit de franchir les limites de la violence individuelle qui est criminelle,
pour atteindre la violence de masse qui... qui fait l'histoire..." Brad Fletcher dans Le dernier face à face
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Vixare
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Message par Vixare »

Sartana a écrit : Sans aucun doute le meilleur film que j'ai vu de lui à l'heure actuelle !
Je crois en relisant les autres critiques que La cible humaine ne laisse personne infifférent mais c'est tout ou rien, soit on aime beaucoup, soit on aime pas :lol:
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Manuel
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Message par Manuel »

Ce n'est pas tout à fait ça. Ce qui me déçoit, c'est le personnage du jeune homme qui va tuer Gregory Peck : on voit que c'est un petit minable et on comprend qu'il se fera tuer à son premier combat. Je crois que le film aurait été plus fort si l'assassin du héros avait été un vrai gunfighter, comme lui.
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Vixare
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Message par Vixare »

Manuel a écrit :. Je crois que le film aurait été plus fort si l'assassin du héros avait été un vrai gunfighter, comme lui.
J'ai eu cette impression là aussi sur le coup mais aprés tout, cela renforce le mythe de Johnny Ringo,
Montrer les spoilers
et c'est une petite leçon de morale que nous donne Henry King, qui n'a jamais révé d'être un Johnny Ringo ? Un gars que tout le monde craint etc ... et bien King nous montre le revers de la médaille
Montrer les spoilers
, alors on peut être déçu mais aprés tout un tireur comme lui a toujours cette fin.
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Sartana
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Message par Sartana »

Manuel a écrit :Ce qui me déçoit, c'est le personnage du jeune homme qui va tuer Gregory Peck : on voit que c'est un petit minable et on comprend qu'il se fera tuer à son premier combat. Je crois que le film aurait été plus fort si l'assassin du héros avait été un vrai gunfighter, comme lui.
Je ne pense pas car l'idée de King est aussi et surtout de montrer comme dit Vixare le revers de la médaille, donc aussi le fait que souvent le gunfighter professionnel doit faire face à des gamins qui n'ont qu'une ambition : devenir meilleur que le professionnel.
Un combat "de titans" entre 2 professionnels était justement à mon sens ce que le public attendait et donc ce que le réalisateur voulait éviter.
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Lone Star
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Message par Lone Star »

Sans le trouver ennuyeux, j'ai quand même eu du mal à entrer dans le film. Trop prévisible et lent, il ne m'a pas laissé un souvenir très marquant.
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Sartana
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Message par Sartana »

Un western comme celui-là change et est nécessaire lorsque l'on se farçit du western italien qui a souvent besoin d'être très (trop) actif.
Vas-y, répond-moi que je l'ai bien cherché :mrgreen:
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Lone Star
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Message par Lone Star »

Tu l'as bien cherché :mrgreen:
Si tu veux un autre western avec des longueurs et Gregory Peck, mais que moi j'ai beaucoup aimé, je te conseille "Les Grands Espaces" ("The Big Country"). :wink:
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metek
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The Gunfighter - 1950

Message par metek »

The Gunfighter, (la Cible Humains) 1950, (Fox), noir et blanc, durée:84 minutes.
Gregory Peck, Millard Mitchell, Karl Malden, Richard Jaeckel, Helen Westcott, Skip Homeier. Realisé par Henry King.
Sujet:
Jimmie Ringo, qui tire plus vite que son ombre, mène une vie d'enfer. Les provocations incessantes lui interdisent de reprendre la vie commune avec sa femme Peggy. Et ils sont nombreux à vouloir sa peau.
Pour ma part un exellent Henry King.

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Henry King naît dans une famille sudiste et profondément religieuse (méthodiste) ; tenté par le théâtre, puis par le cinéma, il devient acteur et metteur en scène dès 1915 (The Nemesis). Il dirige notamment des westerns. Il trouve son premier grand succès avec David le Tolérant (Tol'able David, 1921), qu'il tourne en extérieurs dans sa Virginie natale, ajoutant un cachet d'authenticité au scénario de l'Anglais Edmund Goulding. Tol'able David, l'un des paradigmes du genre Americana description nostalgique de l'Amérique traditionnelle, rurale , frappe vivement, par ses effets de montage, les cinéastes soviétiques. À partir de cette époque, King figure parmi les plus importants réalisateurs d'Hollywood. Il signe une série de productions à gros budget : la Sur blanche (The White Sister, 1923), mélodrame religieux tourné en Italie avec Lillian Gish et Ronald Colman, et le Vésuve en éruption à l'arrière-plan ; Romola (id., 1924), d'après George Eliot, également tourné en Italie, avec les surs Gish et Colman ; le Sublime Sacrifice de Stella Dallas (Stella Dallas, 1925), encore avec Colman d'après le célèbre best-seller homonyme : c'est l'histoire très sentimentale d'une mère qui se dévoue pour assurer le bonheur et la promotion sociale de sa fille ; Barbara, fille du désert (The Winning of Barbara Worth, 1926), toujours avec Colman, Vilma Banky et un inconnu nommé Gary Cooper.Pendant les années 30, King est l'un des principaux metteurs en scène de la Fox, sous la houlette, en particulier, de Zanuck. Il réalise notamment la première version de la Foire aux illusions (State Fair, 1933), avec Will Rogers, acteur typique du genre Americana ; il tourne, dans le même style, À travers l'orage, un remake de Way Down East de Griffith, qui date (1935), ainsi qu'un remake de l'Heure suprême de Borzage (Seventh Heaven, 1937). Il signe l'Incendie de Chicago (In Old Chicago, 1938) avec Tyrone Power en vedette, « réplique » de la Fox au San Francisco de la MGM et de Van Dyke, et plusieurs autres films à cadre historique romancé, comme le Brigand bien-aimé (Jesse James, 1939), dont la morale annonce le film du même nom de Nicholas Ray. Il filme la Folle parade (Alexander's Ragtime Band, 1938), Stanley and Livingstone (1939), Little Old New York (1940 ; biographie de l'inventeur Fulton), Wilson (1944 ; biographie du président des États-Unis). Pendant les années 40, il tourne beaucoup, avec éclectisme, et parfois une réussite éclatante. On citera le Cygne noir (The Black Swan, 1942), avec Tyrone Power et Maureen O'Hara, qui greffe sur une histoire de pirates tel élément emprunté à la légende de Tristan et Iseut, ou Capitaine de Castille (Captain from Castile, 1947), mise en images véritablement épique de la conquête du Mexique par Cortéz (et premier rôle de Jean Peters). Converti au catholicisme, King réalise, d'après Franz Werfel, le Chant de Bernadette (The Song of Bernadette, 1943), avec Jennifer Jones et toute une galerie de personnages, qui, gentiment caricaturaux, font revivre la France rurale de Napoléon III, rendue pareille au vieux Sud.On lui doit aussi des films de guerre, avec A Bell for Adano (1945) ou Un homme de fer (Twelve O'Clock High, 1949), et l'un des premiers westerns « mélancoliques » (la Cible humaine The Gunfighter, 1950, avec Gregory Peck). King revient à l'inspiration religieuse (I'd Climb the Highest Mountain, 1951 ; tourné en Géorgie, son film préféré) et biblique (David et Bethsabée David and Bathsheba, id., avec Gregory Peck et Susan Hayward). Les dix dernières années de sa carrière sont jalonnées de productions encore importantes eu égard aux moyens mis en uvre, mais empesées par des sources littéraires prestigieuses (Hemingway, Scott Fitzgerald) et par des acteurs vieillissants (Tyrone Power, Errol Flynn, Jennifer Jones, Joan Fontaine) : les Neiges du Kilimandjaro (The Snows of Kilimanjaro, 1952) ; Le soleil se lève aussi (The Sun Also Rises, 1957) ; Tendre est la nuit (Tender Is the Night, 1962). Le meilleur film de cette période est sans conteste Bravados (The Bravados, 1958), western dominé par l'obsession sanguinaire de la vengeance, obsession que traduit admirablement Gregory Peck.King a su exprimer de manière répétée sa prédilection pour la prairie sudiste, pour l'Amérique rurale en général, et en traduire la saveur par le recours au tournage en extérieurs. Image
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Modifié en dernier par metek le 08 janv. 2008 20:44, modifié 3 fois.
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Jicarilla
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Re: La Cible Humaine - The Gunfighter - Henry King - 1950

Message par Jicarilla »

:oops: Je relance un peu le sujet il m'a l'air un peu tristounet :oops: :oops:

Pour ma part un bon western, une belle composition de GREGORY PECK d'un pauvre héros avec une moustache que l'on n'a pas vu souvent, je pense la seule fois.
Il nous campe un très beau portrait d'un gunfighter, un western à l'ambiance très près d'un polar noir.

Une fiche télé: icongc1
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metek
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Re: La Cible Humaine - The Gunfighter - Henry King - 1950

Message par metek »

Pour completer la collection! icongc1


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metek
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Re: La Cible Humaine - The Gunfighter - Henry King - 1950

Message par metek »

L'affiche Belge! :beer1:

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U.S. Marshal Cahill
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Re: La Cible Humaine - The Gunfighter - Henry King - 1950

Message par U.S. Marshal Cahill »

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Modifié en dernier par U.S. Marshal Cahill le 02 sept. 2009 21:56, modifié 1 fois.
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Juh
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Re: La Cible Humaine - The Gunfighter - Henry King - 1950

Message par Juh »

Moi, j'aime beaucoup ce film justement parce qu'il montre que l'action n'est pas indispensable à un bon western. D'ailleurs, on sait que John Ford ne s'impliquait pas du tout dans les scènes de batailles, qu'il les éradiquait parfois du script ou demandait à des assistants de les tourner à sa place. La "cible" propose un portrait original de mauvais garçon repenti, voire injustement incriminé(on ne sait trop et tant mieux) et une réflexion sur la notoriété. Je trouve les situations au contraire non-conventionnelles et les scènes toutes intéressantes. Le détail qui m'a particulièrement ému, à la fin, c'est l'attitude du shérif. Apparemment dénué de personnalité , il sort de ses gonds quand son ex-ami est abattu. Et puis, quel tour de force de tenir deux heures de film (ou presque)dans un petit coin de saloon!
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