Burt Lancaster
Mini-biographie
Burt Lancaster, né Burton
Stephen Lancaster, débuta
dans le western en 1951 dans La vallée de la vengeance.
Puis, il s'illustra dans deux films de Robert Aldrich : Bronco Apache, superbe
film et Vera Cruz, aux côtés de Gary Cooper. L'année
suivante il réalisa son premier film: L'homme du Kentucky.
Il aura fondé sa propre compagnie de production avec Harold
Hecht et James Hill. C'estpour cela qu'elle s'appelle la
Hecht-Hill-Lancaster. Il sera donc le producteur de beaucoup de
ses films. Il rencontre pour la première fois John Sturges en
1957 pour Règlements de comptes à O.K. Corral remake
de La poursuite Infernale (Avec Henry Fonda, De John Ford). Dans ce bon film, ses partenaires sont Kirk Douglas et Rhonda Fleming. En 1960, John Huston l'engage
pour tourner Le vent de la plaine avec Audrey Hepburn,
western que personnellement je trouve décevant de la part de
John Huston, mais, c'est mon avis. 5 ans après, il tourne à
nouveau avec John Sturges dans Sur la piste de la grande
caravane. En 1966, il tourne avec Richard Brooks, Les
professionnels. Il tournera aussi avec ce même réalisateur
Elmer Gantry (1960), avec Jean Simmons et Arthur
Kennedy, film qui lui valu un oscar. Il faut noter qu'il tourna
un film complétant Bronco Apache : Fureur Apache
de Robert Aldrich. Burt Lancaster fait
partie de ses étoiles hollywodiennes, qui nous ont divertis et
nous l'en remercions.
vl92
Filmographie de ses westerns: - Louez ses films :
Cattle Annie and Little
Britches 1981 Monstre sacré du cinéma
américain, Lancaster a joué de beaux rôles dans les westerns. nathan Je ne suis pas trop accroc
de cet acteur/réalisateur. J'apprécie néanmoins Bronco
apache qui reste une oeuvre unique tant le sujet fut bien
traité et d'autre western suivront qui emboiterons le pas à ce
western au sujet des indiens spoiler et autres (Apaches warrior,
geronimo, etc...). Burt Lancaster reste un acteur complet qui fut
très apprecié dans son monde, mais je préfère des acteurs
moins conventionnels et qui dans le western laissent une trace
indelibile. james Je ne connais que peu de
films parmi ceux qui sont cités : Colorado Mon top 3 à moi est le
suivant : coop Certainement mon acteur
préféré avec son ami Kirk Douglas (J.Wayne et C.Eastwood étant hors
catégorie), L'étranger... Moi aussi j'ai détesté Sur
la piste de la grande caravane, malgré une superbe
photographie et Buffalo Bill et les indiens, western
nulllllll james Valdez (Valdez Is
Coming) 1971 De Edwin Sherin james L'homme de la loi
(Lawman) 1971 De Michael Winner J'ai acheté le zone 1 en
effet. C'est vrai qu'il y a Burt Lancaster, Robert Ryan et Lee J.
Cobb. Une histoire de shériff prêt à aller jusqu'au bout de
son devoir. Le metteur en scène Michael Winner a dit qu'en
faisant le film, il avait voulu montrer le véritable Ouest en
présentant la figure du shériff comme celle d'un tueur. coop Je possède ce western
depuis 2 ans en zone 1 et franchement aucun regret car c'est un
western que j'affectionne tout particulièrement, je te
recommande aussi Valdez is coming qui possède aussi une
VF et qui reste un western aussi authentique que possible tant
l'histoire et assez originale. james Je possède l'édition
zone 1 qui est très correct, le film quand à lui, ben j'ai
aimé western assez machiavelique où, on y retrouve des
personnages tous assez ambigüe et un shériff vieillissant (Burt
Lancaster et Robert Ryan) qui excellent tous deux dans le genre,
le gunfigth final vaut un certain détour. james Ce western qui a un côté
certes déjà vu, mais se laisse regarder avec un interet
certains,en ce qui me concerne je vous le conseille pour son
coté machiavelique et son gunfigth. james -Règlements de comptes
à O.K. Corral (Gunfight at the O.K. Corral) 1957 De John Sturges Gunfight at the OK
Corral (1957) est un film typique de John Sturges et par là
même du système hollywoodien classique de l'époque. On y suit
l'histoire mythique de l'amitié entre le Marshall Wyatt Earp (Burt Lancaster) et le Hors la loi Doc Holliday (Kirk Douglas). Les deux hommes, qu'en théorie
tout oppose, se sauveront mutuellement la vie et finiront par
s'apprécier jusqu'à devenir de vrais amis prêts à risquer
leur vie l'un pour l'autre. Pas d'accord , je trouve
au contraire que l'accent est davantage mis sur l'action que sur
la psychologie mais l'équilibre entre les deux est assez juste .
nathan -L'homme du Kentucky
(The kentuckian) 1955 Produit, Réalisé et avec Burt Lancaster Réalisation : Burt
Lancaster. Burt Lancaster fut le
producteur, le réalisateur et l'acteur principal de ce western
assez conventionnel, du reste lors de sa sortie le film ne
remporta aucun succès auprès du public, surtout après avoir vu
1 ans plus tôt un très bon western Bronco Apache où
il excella à merveille. J'accorderait une mention très bien à
une très belle photographie, des décors visuels d'une rare
beautée (films tourné dans le Kentucky et l'Indiana), côté
distribution aussi ne pas oublier John Mc Intire (j'adore cet
acteur) et John Carradine (j'adore aussi). A noter aussi l'une
des première apparitions de Walter Matthau. james
Buffalo Bill et les indiens (Buffalo Bill and the Indians, or
Sitting Bull's History Lesson) 1976 De Robert Altman
Fureur Apache (Ulzana's Raid) 1972 (Il fut le producteur
également) De Robert Aldrich
Valdez (Valdez Is Coming) 1971 De Edwin Sherin
L'homme de la loi (Lawman) 1971 De Michael Winner
Les chasseurs de scalps (The Scalphunters) 1968 (Il fut le
producteur également) De Sidney Pollack
Les professionnels (The Professionals) 1966 De Richard Brooks
Sur la piste de la grande caravane (The Hallelujah Trail) 1965 De
John Sturges
Le vent de la plaine (The Unforgiven) 1960 (Il fut le
co-producteur également) De John Huston
Règlements de comptes à O.K. Corral (Gunfight at the O.K.
Corral) 1957 De John Sturges
The Rainmaker 1956
L'homme du Kentucky (The kentuckian) 1955 (Qu'il réalisa et
produit)
Vera Cruz 1954 (Il fut le co-producteur également) De Robert Aldrich
Bronco Apache (Apache) 1954 (Il fut le producteur également) De Robert Aldrich
La vallée de la vengeance (Vengeance Valley) 1951 De Richard
Thorpe
Ceux que je préfère (que j'ai vu) sont Vera Cruz , Le vent
de la plaine et Les professionnels où son talent
explose littéralement.
Les films que je n'aime pas tellement sont Bronco Apache
(je ne l'ai pas du tout trouvé convaincant en indien), L'homme
du Kentuky (pas vraiment un western mais plutôt une sorte
de road-movie désespérée au début du XIXème siècle) et
surtout Sur la piste de la grande caravane, parodie de
western complètement ratée.
Il faudrait que je revoie La vallée de la vengeance, Fureur
apache et Les chasseurs de scalps.
-Bronco Apache, il est vrai que l'on s'étonne un peu au
début du choix de Lancaster aux yeux bleux pour incarner
l'indien, mais pris par l'intrigue cela ne m'a pas géné
d'autant que dans son jeu il se met vraiment bien dans la peau
d'un indien, sa gestuelle et sa façon de marcher par ex.
-Vera Cruz, je dois le revoir car je n'avais pas trop
apprécié le film dans son ensemble la première fois, le
contexte ne m'avait pas trop passionné, mais j'avais par contre
bien aimé le personnage de Lancaster son sourire éclatant.
-Règlement de comptes à O.K. Corral vu il y a très
très longtemps .. à revoir si il y a un DVD ou une rediff.
J'aimerais découvrir Le vent de la Plaine.
Règlement de comptes à O.K. Corral
Vera Cruz
Les Professionnels
Ces 3 là sont pour moi loin devant les autres.
Mes préférés:
-Les professionnels
-Vera Cruz
-Le vent de la plaine
-Fureur Apache
-Les chasseurs de scalps (mais vu il y trés longtemps,
vivement le DVD en Septembre!!!)
-Réglements de compte à OK Corral (vu aussi il y très
longtemps)
-Bronco Apache
-L'homme de la loi
-La vallée de la vengeance
-L'homme du Kentucky (assez moyen celui-là quand même,
surtout que c'est lui qui l'a réalisé!)
J'ai pas aimé:
-Sur la piste de la grande caravane
-Buffalo Bill et les indiens (mais pour celui là, je l'ai
vu quand j'étais gosse et je m'attendais à un western
classique, d'où ma deception, film à revoir donc...)
Sinon, j'aimerais bien découvrir Valdez.
Moi j'adhère
complètement à ce western qui fut aussi produit par l'acteur.
C'est un western violent, implacable certes mais très bien
interprété.
Mais je le répète les années 70 à de très rares exceptions
ne sont pas mes années favorites pour le western peut-être
justement parce que ceux-ci sont ou trop violents ou trop
engagés (massacre des indiens ou critique du système américain
bien que ce fut parfois vrai).
Le titre du film trouvant sa justification dans un affrontement
final opposant W. Earp, ses frères et Doc Holliday contre une
famille bien décidée à les éliminer malgré leur réputation.
Le plus de ce film sur les nombreux autres traitant de cette
célèbre histoire est de l'envisager sous l'angle de la
psychologie des deux héros plus que sous celui de l'action. Le
scénario s'attache donc dans un premier temps à présenter les
deux hommmes et leur environnement proche, puis les confronte.
Les deux hommes ne sont toutefois pas traités à égalité, Doc
Holliday étant présenté sous un angle beaucoup plus
intéressant que Wyatt Earp.
Celui-ci est décrit comme un héros mythique et plutôt
manichéen dans la grande tradition de l'Ouest. Cependant, par
certains moments, l'interprétation qu'en donne Burt Lancaster
peut laisser penser qu'en fait il s'agit d'une satire du Marshall
incorruptible, tant il a l'air ridicule ou mal à l'aise à cause
de son côté guindé et infatigable défenseur de la loi (sa
relation avec la joueuse professionnelle, ou la façon dont
certains personnages se moquent de son côté guindé). D'un
autre côté, Doc Holliday est un personnage beaucoup mieux
construit, sympathique et désagréable à la fois, intelligent
mais buté et somme toute beaucoup plus crédible et humain que
son ami. Ce sentiment est renforcé par la fabuleuse
interprétation de Kirk Douglas toute en gouaillerie, charme et
force de caractère.
L'alchimie entre les deux acteurs est le ciment du film et lui
communique le côté vivant qui lui aurait autrement fait
défaut. Le personnage de Doc Holliday est le véritable héros
et moteur du film, même si les grands enjeux de l'oeuvre semble
plus reposer sur le personnage de Wyatt Earp.
Il est certain que les autres personnages et le gros de
l'intrigue sont conçus pour mettre les deux héros en valeur. De
ce fait, un certain déséquilibre s'installe dès que Doc
Holliday est absent de l'écran, pénalisant ainsi une certaine
partie du film, celui-ci n'en étant pas le héros principal.
Les moyens sont présents et la reconstitution de l'Ouest est
belle et conforme au mythe à défaut d'être réaliste. La
réalisation de J. Sturges est efficace et seules quelques
intrigues annexes peu utiles (la romance de W. Earp avec la
joueuse) viennent ralentir un film relativement rythmé pour une
oeuvre essentiellement basée sur les dialogues.
L'utilisation abusive de la musique assez datée et vieillote de
Dimitri Tiomkin pourra agacer certains spectateurs, renforçant
inutilement le côté mythique de l'oeuvre alors que celle-ci
contourne justement cet aspect. La photographie est par contre
très réussie, insistant sur les couleurs terre de l'Ouest et
ajoutant ainsi au film une touche de réalisme contrecarrant
efficacement la tendance légendaire du scénario.
Un film que l'on peut considérer comme un classique du Western.
Il pourra surprendre les spectateurs habitués à d'autres
versions plus musclées de cette célèbre légende. Il impose en
tout cas le tandem Douglas/Lancaster comme l'un des plus
efficaces qui soient, de ceux capables de transformer un film
moyen et prévisible en une oeuvre intéressante à défaut
d'être inoubliable.
Et pour tout dire je préfère ce film au pourtant beaucoup plus
réputé My Darling Clementine de John Ford.
cinetudes
Ford sur My darling Clementine avait davantage
travaillé sur les personnalités de Fonda-Earp et Mature-Holliday. Il en fit des
portraits tourmentés fort réussis mais en dehors de ces
considérations, il ne se passe pas grand chose et c'est un peu
ce que je regrette de la part de Ford car dans un western , on
attend toujours que le ressort dramatique lache mais là, on
reste sur sa faim . D'autant plus que le titre français est
alléchant mais au final , la poursuite en question n'est pas
transcendantale du tout !
Gunfight at the O.K. Corral ne propose pas une étude
psychologique aussi poussée mais s'appuyant sur le charisme
réel de Douglas et Lancaster, le film entrecoupé de duel et
bataille , s'en tire avec tous les honneurs.
Scénario: Alfred B. Guthrie.
Musique : Bernard Herrman.
Production: Harold Hecht.
Distribution: Burt Lancaster, Walter Matthau, Diane Foster, John
Litel, John Mc Intire, John Carradine, Rhys Williams.
Résumé: Kentucky 1828 Elie Wakefield (Burt Lancaster) bucheron
au grand coeur devenu veuf depuis peu décide de rejoindre le
Texas en compagnie de son fils Little Elie pour fuir les frères
Fromes.
En arrivant à Prideville, le shériff l'emprisonne mais il
réussit à se libérer grace à l'intervention d'Hannah (Diane
Foster) cette dernière travaillant dans une auberge. Eli
rachète avec ses propres économies le contrat de la jeune
femme. Plus tard les trois compagnons arrivent dans la ville où
se trouve Zack (John Mc Intire) le frère d'Elie. SPOILER,
surlignez pour lire la suite
Entre
temps Elie affronte Bodine(Walter Matthau) et pour se venger
celui-ci fait appels aux deux frères Fromes qui kidnappent
Little Elie et Hannah. Elie fou de rage abattra les deux frères
Fromes.
Quand au scénario Alfred B. Guthrie à qui nous devons aussi La
captive aux yeux clairs et La route de l'Ouest nous
emmène donc au confin du Kentucky pour les tribulations d'un
père et de son fils aux prises avec des gens peu fréquentables.
Le scénario partait d'un bon sentiment et se décousu un peu au
fur et à mesure que le film avancait. Certains diront que
l'inexpérience de Lancaster y était pour quelques chose, un
manque de maturité en effet car dommage qu'un tel scénario fut
quelque part gâché, un western néanmoins hors du commun à
découvrir ou redécouvrir.