King Vidor
Mini-biographie
Que dire de ce
réalisateur d'Hollywood qui donna très peu de westerns mais
nous donna des oeuvres liryques comme Duel au soleil (1946)
et surtout le très légendaire L'homme qui n'a pas d'étoile
(1954).
Américain avant d'être un rouage d'Hollywood, il était de ces
réalisateurs qui n'acceptèrent jamais la soumission des
fougueux producteurs et voulait surtout agir en leurs ames et
consciences sur la construction de leurs films.
King Vidor livrera cinq westerns qui pour la plupart sont des
films très charismatiques et comportent des situations adaptées
à toutes époques qui traversèrent l'Ouest du siecle dernier.
Pour le compte de la MGM, il réalisera en 1930 une des première
version de Billy the kid, pour le même compte de la même major.
En 1940, il campera les aventures du major rogers dans Le
grand passage, western mythique qui fut longtemps mon film
de chevet, ce western eut dès sa sortie droit à la censure car
jugé anti-francais.
Duel au soleil marqua le début d'un nouveau western
tout en couleur avec des situations dramatique dixit La fille
du désert et surtout le mémorable L'homme qui n'as pas
d'étoile qui est l'essence l'extarit raffiné même du
genre western, un film à la gloire de liberté de ce qui refuse
la clostrophobie naturel.
james
Filmographie de ses westerns: - Louez ses films :
L'homme qui n'a pas
d'étoile (The man whitout star) 1954 Je vénère totalement ce
cinéaste intelligent, original, novateur. Une carrière
exemplaire, une filmographie riche et variée, aucun navet à son
actif, un sans faute total . nathan
Duel au soleil (Duel in the sun) 1946
Le grand passage (Northwest passage) 1940
La légion des damnés (The texas rangers) 1936
Billy the kid 1930
J'ai un souvenir formidable du Grand passage, film
d'aventure westernienne moralement très dur .
Duel au soleil était aussi remarquable, bien que Vidor
l'ait renié après que Selznick ait massacré le montage
d'origine .
L'homme qui n'a pas d'étoile est , je l'ai déjà dit,
mon western préféré, tous cinéaste et période confondue. Une
fois encore, Vidor l'a renié en raison de sa mésentente avec Kirk Douglas dont la légende dit que c'est
l'acteur qui l'a dirigé en grande partie. Patrick Brion dans son
célébre ouvrage sur le western, a cependant reconnu par moment
la griffe du maître.